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Citations sur Le dernier Lapon (179)

Aslak ne lui rendit pas son sourire. Il regarda l’homme, longuement, mâchoire serrée. Et il vit que le mal était revenu.
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- Ouais, le fric, pourquoi pas. Nina, tu creuseras ça avec ton français. Faudrait peut-être voir si d'autres tambours ont été volés.
- Tu veux dire par d'autres que par les pasteurs suédois et norvégiens depuis trois siècles, ne put s'empêcher de railler Klemet.
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J'ai un faible pour cette Juksakka, voyez vous, parce qu'elle transforme les filles en garçons.
...
Oui, chez les Sami, tous les enfants sont des filles au départ, dans le ventre de leur mère. Les futurs garçons passaient par elle,....
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[...] Pendant des décennies, les pasteurs suédois, danois et norvégiens nous ont pourchassés pour confisquer et brûler les tambours des chamans. Ça leur faisait peur. Pensez donc, on pouvait parler avec les morts ou guérir. Ils en ont brûlé des centaines, des tambours. Il en reste à peine plus d'une cinquantaine dans le monde, dans des musées à Stockholm ou ailleurs en Europe. Et même chez des collectionneurs. Mais aucun chez nous, sur notre propre terre. Incroyable non ! ? Et là, enfin, ce premier tambour était revenu. Et on le vole ? C'est de la provocation !
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Sans être d'une beauté époustouflante, elle (Nina) était gracieuse et avenante, avec de grands yeux bleus expressifs qui trahissaient le moindre de ses sentiments.
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Klemet vit Aslak fermer les yeux, brièvement. Ses deux poings, serrés jusque-là, se relâchèrent. Comme s'il venait tout d'un coup de prendre une décision qui le détendait. Sa silhouette était de plus en plus voilée par la tempête, tandis que le ciel s'assombrissait toujours. Le halo des phares se rétrécissait sur lui. Aslak s'approcha de Klemet à le toucher. Il ne criait presque plus.
- Klemet, fait que mon troupeau de souffre pas.
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Il ne se fiait à son instinct que lorsqu'il avait tout balisé jusque dans les moindres détailq, quans il avait éliminé toutes les certitudes.qui tombaient dans son champ de connaissance. Alors il partait, tous les sens en éveil, plus chasseur que jamais.
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- Chez les Sami, dit Klemet à Nina, on parle souvent de l’homme comme d’un loup à deux pattes.
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Je pense que ce joik, avec toutes ces précisions, servait à indiquer l'endroit où se trouvait le tambour. C'est ma conviction. Et le joik disait aussi que cette histoire devait ne jamais être oubliée, de génération en génération. C'est une mise en garde d'outre'-tombe.
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Nina était cambrée sur son scooter, manette d’accélérateur à fond. Les branches des bouleaux nains lui fouettaient le visage. La machine puissante grimpait la pente raide avec facilité. L’épaisse couche de neige atténuait le relief et rendait la progression plus facile. Quelques secondes seulement après Klemet, elle parvint au gumpi, à mi-hauteur d’une colline douce calée dans un léger vallon. Elle s’étonnait toujours que les éleveurs puissent vivre ainsi dans des gumpi précaires des semaines d’affilée en plein hiver, par des températures qui pouvaient descendre à moins trente-cinq, moins quarante parfois, isolés de tout, à des dizaines de kilomètres du premier village. Le vent avait forci et rien ne semblait pouvoir le freiner sur ces montagnes pelées et désertiques, même si le gumpi était légèrement à l’abri en contrebas du sommet. Elle enleva son casque, réajusta sa chapka et détailla le gumpi. Un mélange de caravane et de baraque de chantier, en plus petit. De la fumée sortait d’une cheminée en fer-blanc. Le gumpi était blanc, monté sur de gros patins qui permettaient de le remorquer. Les côtés étaient renforcés par des plaques de métal. C’était moche, mais l’esthétique importait peu sur la toundra.
Nina regardait le capharnaüm devant le refuge. La motoneige de l’éleveur, un établi sommaire pour couper du bois avec une hache plantée dans l’un des rondins, des bidons en fer ou en plastique, deux caisses métalliques posées sur une remorque de scooter, des bouts de cordes plastifiées un peu partout, et même la peau et la tête d’un renne jetées devant le gumpi. Du sang tachait la neige. Les viscères étaient étalés, au milieu de sacs-poubelle déchiquetés, sans doute par un renard. Nina passa par la porte étroite à la suite de Klemet, entré sans frapper.
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