Citations sur Six mois, six jours (34)
...j'avais atteint un état de rage où l'on ne se soucie plus ded arrangements sociaux et où la violence intérieure dévore tout...
J'eus une pulsion criminelle. Un homme dont le livre préféré était "L'Alchimiste" ne pouvait pas être tout à fait sain d'esprit.
Vous avez peur d'écrire, vous avez peur de vous méprendre, vous demandez si les écrivains ont le droit d'offrir un linceul de mots aux morts, vous dites : « L'obscénité de la fiction, la transgression de la vérité, de la mémoire sacralisée» — vos obsessions. Vous échouerez à dire l'indicible, la littérature est un aveu d'échec, vous écrivez pour dire ce qui vous échappe, ce qui est irreprésentable, ce qui est perdu. Ecrivez ! Et soyez infidèle aux faits ~ les reconstitutions sont l’affaire de la police, pas des écrivains.
"Je suis fatiguée, j'ai mal dormi..." Il la fixa : "Moi non plus je n'ai pas dormi..." Il se tut un instant, puis reprit : "Je n'ai pas cessé de penser à vous."
Elle demanda : vous êtes journaliste ? "Pas vraiment." Et vite, comme s'il craignait d'être entendu au-delà, il ajouta : "Je m'appelle Herb, Herb Braun, je suis photographe de guerre."
- Et vous avez couvert quels conflits ?
- Rwanda, Bosnie, Géorgie entre autres... et vous ?
- Des conflits familiaux, uniquement...
D'où je viens, on méprise la bourgeoisie de ne pas en être. Et puis, un jour, par la grâce des choses, on est admis dans le cénacle, on devient ce qu'on déteste, on en est plus heureux...
Vous connaissez la phrase ? Derrière toute grande fortune, il y a un grand crime.
Six mois, six jours de Karine Tuil
"Elle était là, presqu'offerte,dans cet état d'abandon qui annonçait l'amour,elle était là,en manque de lui,de l'homme fantasmé,érotisé,déjà,elle eut aimé se laisser aller,le suivre,se donner alors qu'il s'était mentalement éloigné d'elle
Je choisis mes amis en fonction de leur bibliothèque, c’est ainsi depuis soixante ans et je n’ai jamais eu à m’en plaindre.
Au camp de Stöcken, on meurt en six mois ! ironisent les SS qui gardent le camp. Affamés, maltraités frappés à coups de gourdins et de fouets en fer, les hommes travaillent sans relâche. Dès qu'un homme meurt, il est aussitôt remplacé par un autre déporté qui mourra à son tour et sera remplacé par un autre déporté qui mourra à son tour et sera remplacé par un autre déporté qui mourra à son tour et sera remplacé par un autre déporté qui mourra à son tour et sera remplacé par un autre déporté qui mourra à son tour et sera remplacé par un autre déporté qui mourra à son tour et sera remplacé par un autre déporté qui mourra à son tour et sera remplacé par un autre déporté qui mourra à son tour et sera remplacé par un autre déporté qui mourra à son tour et sera remplacé par un autre déporté qui mourra à son tour et sera remplacé par un autre déporté qui mourra.
( p14)