C'est à travers la lecture de nouvelles, que nous rentrons en immersion dans le monde que veut nous faire découvrir l'auteur, à savoir l'Amérique profonde. Oui, pas la belle Amérique qu'on voit dans les films hollywoodiens avec des histoires rocambolesque se passant à NYC ou LA.
Non, ici on est dans le "fond du fond", et ici pas de chichis ou de paillettes, c'est la vie, la vraie.
Il y a de la poussière, des maisons qui ressemblent à du mobil-home, de la pauvreté, de l'isolement, de l'alcoolisme aussi, et au milieu des hommes et des femmes qui se débattent avec leurs histoires parfois banales et grotesques et assez souvent tristes.
J'ai globalement trouvé ces courtes histoires plutôt intéressantes, avec le regret peut-être qu'elles n'aient aucun lien entre-elles. Mais après tout c'est bien le propre des nouvelles me direz-vous ?
Le résultat manque toutefois un peu de profondeur à mon goût, même si les protagonistes ont des personnalités assez fouillés, on regrettera ce manque de dynamisme dans le récit.
L'ennui n'était parfois pas loin.
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A la lecture de ces nouvelles, j'ai eu le sentiment de retrouver la littérature américaine après un long désamour.
Et bizarrement, le contexte actuel du pays se prête à cette lecture.
De très beaux textes, d'une valeur pour le coup assez homogène, ce qui est rare dans ce genre d'exercice.
J'ai adoré les nouvelles sur le mormon et sur l'indien qui apporte une chèvre à son fils ( je n'écris pas vraiment les titres pour laisser le lecteur les découvrir ).
C'est très beau et magnifiquement écrit.
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Loin des personnages lisses de la plupart des séries tv états-uniennes, les personnages rencontrés au fil de ces récits sont humains. Tout simplement? Non, car la condition humaine est plutôt complexe.
Pas de lourdeur ou de désespoir, néanmoins. Ces portraits sont incroyablement réalistes et suscitent la compassion, l'étonnement, l'identification, le rire, ...
Nous sommes tous des humains, du rire aux larme, de l'égoïsme à la solidarité, de la méfiance à la confiance, de la force à la faiblesse, et j'en passe. Une très belle leçon d'humanité.
Les situations peuvent sembler improbables, et pourtant on suit ces morceaux de vie en y croyant, en y étant.
J'ai rarement eu une telle impression d'y être, de ressentir la chaleur, les sentiments, les bruits, les odeurs, les enjeux, etc. Udall a un talent immense pour décrire, écrire et vous plonger dans ses univers.
Je découvre cet auteur avec ce recueil de nouvelles. Je souhaite lire d'autres oeuvres d'Udall.
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Des nouvelles assez courtes qui se lisent très bien.
Le style est direct, prenant. Mais je suis resté sur ma faim pour chacune d'entre elles, à l'exception de la dernière.
Des tranches de vie dépeignant l'Amérique, c'est bien ce que je cherchais pourtant. Mais l'auteur interrompt son récit après n'avoir parfois que simplement dépeint le tableau. J'en reste déçu.
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A la fin de la première nouvelle, les chiens sont lâchés.
La situation est burlesques, les personnages complétement frappés et le texte fort bien écrit, bon style.
Après cela j'ai complétement décroché agacé par l'impression que l'auteur cherchait à sombrer avec des personnages à bout de souffle.
Le nom de l'auteur permet tout de même de valider la lettre U au challenge ABC ==> j'y reviendrai donc au moins pour le style.
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C'est dans le cadre d'un challenge ABC que j'ai lu ce recueil de nouvelles.
Chacune des ces histoires, nous présente un ou des personnages seuls (ou se sentant seuls) parfois désoeuvrés, parfois occupés mais qui ne traversent pas la vie sereinement. Ce sont tous des hommes. C'est un événement ou une personne croisée au hasard qui va leur apporter un changement qui n'est pas toujours durable, voire parfois une sorte de bulle de bonheur qui ne dure pas non plus.
Je n'ai pas réussi à me passionner pour ces histoires de personnages abîmés par la vie.
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LE recueil qui m'a fait aimer la nouvelle.
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