AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,45

sur 88 notes
5
7 avis
4
8 avis
3
8 avis
2
2 avis
1
1 avis
Depuis le collège, Rei est joueur de shôgi professionnel. S'il s'est intéressé à ce jeu d'échecs japonais, c'est pour garder un lien avec son père décédé en même temps que sa mère et sa petite soeur dans un accident de la route. A maintenant dix-sept ans, c'est un lycéen solitaire qui vit dans un grand appartement désert dans un quartier moderne. Sa vie tourne autour du shôgi et ses seules connaissances sont ses rivaux. Jusqu'au jour où il fait la rencontre des trois soeurs Kawamoto. Comme lui, elles sont orphelines mais elles n'ont pas cédé à la déprime et l'aînée, Akari, porte sa famille à bras le corps, faisant régner la joie et la sérénité. A leur contact, Rei s'ouvre au monde qui l'entoure et retrouve un peu de sa joie de vivre.

Manga ‘'tranches de vie'' qui raconte la vie en marge d'un adolescent au passé dramatique et sa rencontre avec trois soeurs qui vont lui faire une place au sein de leur foyer. Akari, hôtesse dans un bar, veille sur ses soeurs, Hinata, collégienne exubérante et Momo, petite fille qui découvre le monde. Outre sa famille, elle aime aussi s'occuper des chats errants, les recueillir et les nourrir au point de les rendre obèses. Jusque là elle n'avait pas accueilli d'humain mais l'arrivée de Rei dans la vieille maison familiale est acceptée d'emblée comme allant de soi. Loin de son univers fait de solitude, de concentration et de silence, les soeurs lui apportent de l'énergie, de la bienveillance et de la positivité. le deuil les a frappées mais elles ont gardé leur bonne humeur et grâce à elles, Rei sort peu à peu de sa léthargie pour retrouver le goût des petits plats, les conversations à bâtons rompus, la douceur d'un foyer.
Nostalgique, doux-amer mais aussi bourré d'humour, ce premier tome est aussi un plaisir pour les yeux grâce aux jolis dessins de Chica Umino qui sait aussi bien rendre ses personnages expressifs que croquer la ville de Tokyo. Un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          360
« March comes in like a lion” de Chica Umino est une petite merveille de part la beauté et la douceur des illustrations. Ces illustrations tout en sensibilité nous permettent de rentrer , non sans émotions, dans le coeur du manga et de son protagoniste, Rei.
Rei est orphelin, désemparé, mais sa force réside dans le fait qu'il est joueur professionnel de Shôgi.
[Comment ça vous ne connaissez pas ? En 2 mots, le shôgi est un jeu traditionnel japonais se rapprochant de notre jeu d'échecs.]
Dans ce manga, on suit Rei, avec tendresse et bienveillance, évoluer dans son jeu mais aussi dans ces relations sociales. En effet, l'adolescent, ayant fait la connaissance de 3 soeurs, va changer peu à peu et s'ouvrir au monde et aux autres.
La cerise sur le gateau est la rubrique shôgi du lion supervisée par Manabu Senzaki, 9-dan et dont les explications nous ouvrent un peu plus à ce jeu de stratégie et de tactique intensive.
Je dois donc vous avouer être tombée un peu sous le charme de ce manga et des personnages représentatifs de ce dernier.
« le jeu d'Échecs est un lac, dans lequel peut se baigner un moucheron et se noyer un éléphant » Proverbe indien
Commenter  J’apprécie          140
Résumé : Rei Kiriyama habite seul dans la capitale, et est un joueur professionnel de shôgi, un jeu qui ressemble au jeu d'échecs. Il vit seul, depuis que sa famille est morte dans un accident. Mais heureusement il a rencontré trois soeurs très sympathiques, qui l'invitent régulièrement manger chez elles : Akari, Hinata et Momo.

Mon avis : J'ai déjà entendu parler de ce manga au ton doux-amer, et je me suis laissée tenter par le tome 1. On y fait la connaissance de Rei Kiriyama, jeune collégien orphelin, qui a survécu grâce à sa passion pour le jeu du shôgi. Ce jeu complexe, qui ressemble un peu au jeu d'échecs, donne lieu à différents tournois. Chaque joueur appartient à une catégorie en fonction de son niveau de jeu, des dans, et rêve de devenir maître expert dans ce jeu. Rei est plutôt bien classé pour son jeune âge, et passe de longs moments à s'entraîner, pour pouvoir réussir à gagner dans les différents tournois. Un de ses voisins est d'ailleurs un de ses challengers. Mais en dehors du jeu, Rei est solitaire et ne connaît pas personne dans la ville de Tokyo.

Mais il va rencontrer trois soeurs, Akari, Hinata et Momo qui vont l'inviter souvent à manger chez elles, et qui partagent avec lui le douloureux souvenir d'avoir perdu des proches. Rei va mettre du temps à se laisser apprivoiser, et le lecteur va découvrir que le shôgi était le seul moyen pour lui d'avoir un avenir possible.

Ce manga, plutôt pour les plus grands des collégiens, met en avant un jeu typiquement japonais, et très populaire, et a pour héros un jeune homme souvent triste, frappé par les coups du sort et le deuil. Parviendra-t-il à surmonter ces traumatismes ? Et quel sera son avenir (plutôt prometteur) dans le shôgi ?

A noter, ce manga est supervisé par un joueur professionnel de 8ème dan en shôgi.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          70
March comes in like a Lion est un seinen de Chica Umino, encore en cours actuellement avec 14 tomes parus au Japon alors que le 12e vient de sortir chez Kana. Mais de quoi ce manga parle-t-il ?

Rei, 17 ans, est un joueur professionnel de Shogi (jeu d'échec version japonaise). Mais Rei est aussi un adolescent meurtri par la mort de ses parents et de sa petite soeur. Alors qu'il vit une vie de solitaire, il fait la rencontre de trois soeurs qui vont lui redonner le goût à la vie. À leur contact il va petit à petit ouvrir les yeux sur lui-même et sur les personnes qu'il rencontre sur son chemin. Il s'ouvre au monde mais découvre aussi la difficulté du chemin qu'il a choisi de suivre.

Nous sommes donc face à un manga tranche de vie, un genre que je lis assez peu alors que j'adore ça. Je trouve dans ce style une forme de douceur, d'apaisement qui fait toujours du bien. de plus, même si je pense que dans tous les genres on peut trouver des formes de leçons de vie intéressantes, ce genre là propose des thématiques et des situations plus proches de notre réalité, qui rendent ces leçons plus directement impactantes à mes yeux. Un autre élément plaisant dans ce genre, lorsque la série se passe au Japon, vient du fait que l'on nous immerge dans la culture du pays, ce qui est vraiment très agréable pour quelqu'un de totalement extérieur comme moi.

Et en l'occurrence, ce premier tome conjugue ces deux aspects avec bonheur. On suit Rei, adolescent qui a perdu sa famille dans un accident, très solitaire. Heureusement pour lui, il fait la rencontre des soeurs Kawamoto qui deviennent très proche de lui et l'accueillent régulièrement. Elles sont également endeuillées, mais gardent malgré tout le sourire et donnent une légèreté bienvenue au récit. On passe en effet beaucoup de temps en leur compagnie dans ce premier tome, l'occasion de mettre en avant un élément qui a beaucoup d'importance dans ce volume, et qui le restera je l'espère : la cuisine. Il faut savoir que je suis assez passionné de cuisine, même si je n'ai malheureusement pas le temps de cuisiner autant que je le souhaiterai. Et de ce fait, j'adore voir dans la fiction des scènes où les personnages cuisinent, mangent des choses particulières et autres. Et dans ce premier tome, on a beaucoup de moments de ce genre, qui ont l'avantage de rapprocher les personnages, de transmettre une ambiance chaleureuse, et même de mettre en scène quelques gags (la famille Kawamoto a des chats particulièrement gloutons qui regardent souvent les plats avec les yeux qui brillent et la bave aux lèvres). On a d'ailleurs droit à la fin de ce premier tome à quelques recettes des différents plats préparés, une super idée qui me donne très envie de les tester !

Au-delà de la cuisine, les relations entre Rei et les soeurs Kawamoto commencent déjà à être développées, et si chaque personnage est bien caractérisé et est rendu attachant par l'auteure, j'avoue avoir déjà une préférence pour Akari, la soeur aînée. Je pense que cela vient de son côté maternel envers tout le monde (aussi bien humains qu'animaux), d'ailleurs ses petites soeurs plaisantent sur sa tendance à recueillir tout le monde chez elles et à les engraisser en les nourrissant tout le temps, en particulier les chats qui deviennent très gras (les chats étant un élément comique, notamment via leurs pensées toujours très amusantes que l'auteure nous fait partager).

Mais l'autre élément au coeur du récit est le shoji, discipline qui ressemble à un équivalent japonais des échecs, auquel je ne connais absolument rien personnellement. On a déjà droit à quelques affrontements avec d'autres personnages, en particulier Harunobu Nikaido, qui se voit à la fois comme le meilleur ami et le rival de Rei. Il s'agit également d'un personnage qui a à la fois un côté comique mais également touchant de par sa santé fragile. Je trouve sur ce point qu'il représente bien l'esprit de ce premier tome. Concernant le shoji en lui-même, un joueur professionnel a travaillé avec la mangaka pour développer cet aspect, s'inspirant même de véritables confrontations pour certains passages. Tout ceci est expliqué entre les chapitres, et c'est très intéressant même si la discipline reste assez nébuleuse pour moi. Fort heureusement, ce n'est pas nécessaire de comprendre précisément le fonctionnement de ce jeu pour apprécier le manga, le principal étant de saisir les enjeux liés à la compétition pour les personnages, et de ce point de vue, c'est parfaitement réussi. On comprend le rapport qu'entretient Rei à cette discipline, qui n'est pas simplement de l'ordre du loisir qui est finalement devenu un métier. Au contraire, le shoji a une place complexe dans sa vie, et c'est très intéressant de le constater dès ce premier tome. Ainsi, il semble pour le moment que le shoji est surtout là pour mettre en avant les liens entre certains personnages, mais j'imagine que ce jeu gagnerai en importance par moments.

Pour fini, un petit mot sur l'esthétique du manga qui est très important pour l'ambiance générale du titre. Personnellement, je trouve que l'auteure a un magnifique coup de crayon. Son trait est doux, mettant parfaitement en valeur l'ambiance générale du titre et créant immédiatement un effet de proximité avec les personnages et leur univers. de plus, le character design tape juste et les rend tous très attachant selon moi, en particulier Akari comme je l'ai déjà dit précédemment. Autre point qui compte pour moi, les chats sont très bien dessinés et sont très expressifs (comme les autres personnages par ailleurs, le travail sur les expressions des visages étant de qualité, ce qui permet de bien saisir l'état émotionnel de chacun). Je ne pourrai par contre pas évaluer la qualité de l'édition puisqu'il s'agit d'un tirage spécifique pour les 48h de la BD, sans jaquette (je ne sais pas si c'est le cas pour les tomes de l'édition standard). Mais pour 2 euros, on a affaire à une édition plus que correcte.

Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
Commenter  J’apprécie          60
March comes in like a lion est un manga de Chica Umino.
Rey Kiriyama est un lycéen orphelin. Malgré son jeune age, c'est un joueur professionnel de shôgi, souvent comparé à un jeu d'échecs japonais. Il fait la connaissance de trois soeurs et s'ouvre peu à peu à leur contact.
Une premier tome intéressant mais un peu confus. Les précisions de Hanabu Senzaki sur le shôgi sont pertinentes.
Commenter  J’apprécie          50
Sans être vraiment chauvin, cela serait quand même bien d'avoir des titres en français sur notre sol. Je n'aime pas trop cette mode qui consiste à importer des titres anglo-saxons à tout va. On peut être americanophile et avoir certaines limites pour respecter les produits locaux. C'est certain que cela demandera un peu d'adaptation mais c'est le travail des éditeurs et ils doivent le faire sans être de gros fainéants.

Ceci dit, je ne suis pas parvenu à entrer dans ce manga malgré un pitch intéressant et assez larmoyant. On peut avoir un coeur d'artichaut sans pleurer à chaude larme à chaque fois qu'on est en présence d'un héros orphelin qui a perdu ses parents brutalement et qui reprends le goût de la vie au contact des joyeuses sisters nippones.

On notera des découpages assez atypiques qui cassent le rythme pour autant qu'on considère qu'il y en a. En plus, on aura droit à certaines scènes répétitives qui auront juste pour effet de nous lasser toujours et encore. Des dessins très mignons qui atteindront probablement le coeur des jeunes filles mais pas le mien. C'est un gros succès en anime au Japon sur une oeuvre qui joue sur la variation mélancolie et moment de joie.
Commenter  J’apprécie          50
A dix-sept ans, Rei Kiriyama est déjà joueur professionnel de Shôgi (échecs japonais). Mais à dix-sept ans, Rei est déjà seul au monde, ses parents et sa petite soeur ont été tués dans un accident de voiture. Il vit dans un grand appartement de Rokugatsuchô, à Tokyo.
Par hasard, un soir où des compagnons de soirée l'avaient laissé ivre mort à la sortie d'un bar, Rei a fait la connaissance d'Akari, jeune hôtesse de bar, qui a pris pitié de lui et l'a raccompagné à Sangatsuchô, de l'autre côté du pont, où elle vit avec son grand-père et ses deux petites soeurs, Momo et Hinata.
La gentillesse et la simplicité des trois soeurs permettent à Rei d'oublier peu à peu sa solitude et les sentiments de culpabilité qui l'animent, et de se reconstruire.

Dans ce manga très original, Chica Umino nous fait découvrir le monde complexe du shôgi, ses règles, l'organisation des tournois, la psychologie des joueurs à travers Rei, personnage attachant et solitaire. En parallèle, elle dépeint le quotidien des soeurs et souligne le rôle central d'Akari, toute jeune femme qui assume ses responsabilités avec courage et tendresse.
Les dessins sont soignés, chaque détail compte. J'ai beaucoup aimé la façon de représenter Tokyo, de mettre l'accent sur le fleuve et le pont, qui "relie" les deux rives mais aussi le monde de Rei et celui des filles. Tout ce qui touche aux tournois de Shôgi est d'une extrême précision : les parties ont été reproduites sous la supervision de Manabu Senzaki, 8ème dan, qui a rédigé une rubrique "shôgi" du Lion. Enfin, on sent que la mangaka Chica Umino a pris un vrai plaisir à dessiner des matous en net surpoids. Ils ressemblent un peu à Harunobu Nikaidô, joueur de shôgi, ami et rival de Reil, que la toute petite Momo prend pour "Bodoro" (Totoro, le héros des studios Ghibli), parce qu'il présente un peu les même rondeurs....

Un manga plein d'humour, qui parle de solitude, fait la part belle aux émotions et aux sentiments, dont on a envie de retrouver les héros !

Commenter  J’apprécie          52
Faut-il vraiment savoir ce qu'est le shogi pour apprécier le manga? Absolument pas. Mais rassurez-vous si vous voulez en savoir plus, la scénariste a prévu de vous donnez les informations nécessaires. Et au pire, Google sera votre ami. le plus important est la rencontre avec l'adolescent solitaire. Un jeune homme brisé par la vie, dont la famille proche est morte et l'autre ne voit pas d'intérêt à s'en occuper. Il vit au jour le jour sans connaître de plaisir ou de bonheur. Seul le jeu lui permet de donner un sens même s'il n'aime pas vraiment ça. Les trois soeurs d'âges différents sont adorables et touchantes chacune à sa manière. Elles représentent trois phases dans l'évolution d'une personne et l'importance des proches. Ils sont là dans les moments difficiles et ceux heureux. Doucement, un cercle se construit autour de Rei qui se met à changer. Les choses vont paisiblement car au final, il n'a pas fait son deuil. Son coeur va s'ouvrir et peut-être qu'un nouveau destin va s'ouvrir à lui? Une façon délicate de parler des sentiments, de gérer la mort et la possibilité de trouver un échappatoire. le lien se fait principalement autour de la cuisine dans la réalisation d'un plat ou/et son partage. Une façon d'être ensemble et de discuter simplement de tout. le lien se crée et se fortifie dans ces moments avec des chats en compagnon. 
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-8ue
Commenter  J’apprécie          30
j'ai profité des 48h bd pour m'acheter et lire le premier tome de ce manga sur lequel je lorgne depuis un moment. c'est un bon manga, très mélancolique, très triste à l'image de son personnage principale. On sent qu'il porte de lourds secrets et je doute que l'auteur nous les ait tous livrés dans ce tome 1. Curieuse de découvrir la suite.
une bonne pioche pour ce manga.
Commenter  J’apprécie          30
Le grand retour de Chica Umino que l'on attendait depuis la fin de "Honey and Clover" il y a plusieurs années.
"March comes in like a lion" est manga tout en émotion sur la douceur des relations humaines et l'importance de trouver sa place dans le monde d'aujourd'hui. Au fil des tomes les passages sur le shogi prendront un peu plus de place que dans ce premier volume mais malgré la complexité de ce jeu encore méconnu en france, ils ne prennent pas le pas sur l'histoire et les personnages.
La toile des relations humaines est tissée par un dessin tout en rondeur et délicatesse comme Umino sait si bien nous l'offrir.
Une petite merveille!
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (177) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1465 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}