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March comes in like a lion tome 1 sur 16
EAN : 9782505067870
184 pages
Kana (17/02/2017)
3.45/5   88 notes
Résumé :
Rei, 17 ans, est un joueur professionnel de Shogi (jeu d'échec version japonaise). Mais Rei est aussi un adolescent meurtri par la mort de ses parents et de sa petite soeur. Alors qu'il vit une vie de solitaire, il fait la rencontre de trois soeurs qui vont lui redonner le goût à la vie. A leur contact il va petit à petit ouvrir les yeux sur lui-même et sur les personnes qu'il rencontre sur son chemin. Il s'ouvre au monde mais découvre aussi la difficulté du chemin ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Depuis le collège, Rei est joueur de shôgi professionnel. S'il s'est intéressé à ce jeu d'échecs japonais, c'est pour garder un lien avec son père décédé en même temps que sa mère et sa petite soeur dans un accident de la route. A maintenant dix-sept ans, c'est un lycéen solitaire qui vit dans un grand appartement désert dans un quartier moderne. Sa vie tourne autour du shôgi et ses seules connaissances sont ses rivaux. Jusqu'au jour où il fait la rencontre des trois soeurs Kawamoto. Comme lui, elles sont orphelines mais elles n'ont pas cédé à la déprime et l'aînée, Akari, porte sa famille à bras le corps, faisant régner la joie et la sérénité. A leur contact, Rei s'ouvre au monde qui l'entoure et retrouve un peu de sa joie de vivre.

Manga ‘'tranches de vie'' qui raconte la vie en marge d'un adolescent au passé dramatique et sa rencontre avec trois soeurs qui vont lui faire une place au sein de leur foyer. Akari, hôtesse dans un bar, veille sur ses soeurs, Hinata, collégienne exubérante et Momo, petite fille qui découvre le monde. Outre sa famille, elle aime aussi s'occuper des chats errants, les recueillir et les nourrir au point de les rendre obèses. Jusque là elle n'avait pas accueilli d'humain mais l'arrivée de Rei dans la vieille maison familiale est acceptée d'emblée comme allant de soi. Loin de son univers fait de solitude, de concentration et de silence, les soeurs lui apportent de l'énergie, de la bienveillance et de la positivité. le deuil les a frappées mais elles ont gardé leur bonne humeur et grâce à elles, Rei sort peu à peu de sa léthargie pour retrouver le goût des petits plats, les conversations à bâtons rompus, la douceur d'un foyer.
Nostalgique, doux-amer mais aussi bourré d'humour, ce premier tome est aussi un plaisir pour les yeux grâce aux jolis dessins de Chica Umino qui sait aussi bien rendre ses personnages expressifs que croquer la ville de Tokyo. Un coup de coeur.
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March comes in like a Lion est un seinen de Chica Umino, encore en cours actuellement avec 14 tomes parus au Japon alors que le 12e vient de sortir chez Kana. Mais de quoi ce manga parle-t-il ?

Rei, 17 ans, est un joueur professionnel de Shogi (jeu d'échec version japonaise). Mais Rei est aussi un adolescent meurtri par la mort de ses parents et de sa petite soeur. Alors qu'il vit une vie de solitaire, il fait la rencontre de trois soeurs qui vont lui redonner le goût à la vie. À leur contact il va petit à petit ouvrir les yeux sur lui-même et sur les personnes qu'il rencontre sur son chemin. Il s'ouvre au monde mais découvre aussi la difficulté du chemin qu'il a choisi de suivre.

Nous sommes donc face à un manga tranche de vie, un genre que je lis assez peu alors que j'adore ça. Je trouve dans ce style une forme de douceur, d'apaisement qui fait toujours du bien. de plus, même si je pense que dans tous les genres on peut trouver des formes de leçons de vie intéressantes, ce genre là propose des thématiques et des situations plus proches de notre réalité, qui rendent ces leçons plus directement impactantes à mes yeux. Un autre élément plaisant dans ce genre, lorsque la série se passe au Japon, vient du fait que l'on nous immerge dans la culture du pays, ce qui est vraiment très agréable pour quelqu'un de totalement extérieur comme moi.

Et en l'occurrence, ce premier tome conjugue ces deux aspects avec bonheur. On suit Rei, adolescent qui a perdu sa famille dans un accident, très solitaire. Heureusement pour lui, il fait la rencontre des soeurs Kawamoto qui deviennent très proche de lui et l'accueillent régulièrement. Elles sont également endeuillées, mais gardent malgré tout le sourire et donnent une légèreté bienvenue au récit. On passe en effet beaucoup de temps en leur compagnie dans ce premier tome, l'occasion de mettre en avant un élément qui a beaucoup d'importance dans ce volume, et qui le restera je l'espère : la cuisine. Il faut savoir que je suis assez passionné de cuisine, même si je n'ai malheureusement pas le temps de cuisiner autant que je le souhaiterai. Et de ce fait, j'adore voir dans la fiction des scènes où les personnages cuisinent, mangent des choses particulières et autres. Et dans ce premier tome, on a beaucoup de moments de ce genre, qui ont l'avantage de rapprocher les personnages, de transmettre une ambiance chaleureuse, et même de mettre en scène quelques gags (la famille Kawamoto a des chats particulièrement gloutons qui regardent souvent les plats avec les yeux qui brillent et la bave aux lèvres). On a d'ailleurs droit à la fin de ce premier tome à quelques recettes des différents plats préparés, une super idée qui me donne très envie de les tester !

Au-delà de la cuisine, les relations entre Rei et les soeurs Kawamoto commencent déjà à être développées, et si chaque personnage est bien caractérisé et est rendu attachant par l'auteure, j'avoue avoir déjà une préférence pour Akari, la soeur aînée. Je pense que cela vient de son côté maternel envers tout le monde (aussi bien humains qu'animaux), d'ailleurs ses petites soeurs plaisantent sur sa tendance à recueillir tout le monde chez elles et à les engraisser en les nourrissant tout le temps, en particulier les chats qui deviennent très gras (les chats étant un élément comique, notamment via leurs pensées toujours très amusantes que l'auteure nous fait partager).

Mais l'autre élément au coeur du récit est le shoji, discipline qui ressemble à un équivalent japonais des échecs, auquel je ne connais absolument rien personnellement. On a déjà droit à quelques affrontements avec d'autres personnages, en particulier Harunobu Nikaido, qui se voit à la fois comme le meilleur ami et le rival de Rei. Il s'agit également d'un personnage qui a à la fois un côté comique mais également touchant de par sa santé fragile. Je trouve sur ce point qu'il représente bien l'esprit de ce premier tome. Concernant le shoji en lui-même, un joueur professionnel a travaillé avec la mangaka pour développer cet aspect, s'inspirant même de véritables confrontations pour certains passages. Tout ceci est expliqué entre les chapitres, et c'est très intéressant même si la discipline reste assez nébuleuse pour moi. Fort heureusement, ce n'est pas nécessaire de comprendre précisément le fonctionnement de ce jeu pour apprécier le manga, le principal étant de saisir les enjeux liés à la compétition pour les personnages, et de ce point de vue, c'est parfaitement réussi. On comprend le rapport qu'entretient Rei à cette discipline, qui n'est pas simplement de l'ordre du loisir qui est finalement devenu un métier. Au contraire, le shoji a une place complexe dans sa vie, et c'est très intéressant de le constater dès ce premier tome. Ainsi, il semble pour le moment que le shoji est surtout là pour mettre en avant les liens entre certains personnages, mais j'imagine que ce jeu gagnerai en importance par moments.

Pour fini, un petit mot sur l'esthétique du manga qui est très important pour l'ambiance générale du titre. Personnellement, je trouve que l'auteure a un magnifique coup de crayon. Son trait est doux, mettant parfaitement en valeur l'ambiance générale du titre et créant immédiatement un effet de proximité avec les personnages et leur univers. de plus, le character design tape juste et les rend tous très attachant selon moi, en particulier Akari comme je l'ai déjà dit précédemment. Autre point qui compte pour moi, les chats sont très bien dessinés et sont très expressifs (comme les autres personnages par ailleurs, le travail sur les expressions des visages étant de qualité, ce qui permet de bien saisir l'état émotionnel de chacun). Je ne pourrai par contre pas évaluer la qualité de l'édition puisqu'il s'agit d'un tirage spécifique pour les 48h de la BD, sans jaquette (je ne sais pas si c'est le cas pour les tomes de l'édition standard). Mais pour 2 euros, on a affaire à une édition plus que correcte.

Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
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« March comes in like a lion” de Chica Umino est une petite merveille de part la beauté et la douceur des illustrations. Ces illustrations tout en sensibilité nous permettent de rentrer , non sans émotions, dans le coeur du manga et de son protagoniste, Rei.
Rei est orphelin, désemparé, mais sa force réside dans le fait qu'il est joueur professionnel de Shôgi.
[Comment ça vous ne connaissez pas ? En 2 mots, le shôgi est un jeu traditionnel japonais se rapprochant de notre jeu d'échecs.]
Dans ce manga, on suit Rei, avec tendresse et bienveillance, évoluer dans son jeu mais aussi dans ces relations sociales. En effet, l'adolescent, ayant fait la connaissance de 3 soeurs, va changer peu à peu et s'ouvrir au monde et aux autres.
La cerise sur le gateau est la rubrique shôgi du lion supervisée par Manabu Senzaki, 9-dan et dont les explications nous ouvrent un peu plus à ce jeu de stratégie et de tactique intensive.
Je dois donc vous avouer être tombée un peu sous le charme de ce manga et des personnages représentatifs de ce dernier.
« le jeu d'Échecs est un lac, dans lequel peut se baigner un moucheron et se noyer un éléphant » Proverbe indien
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A dix-sept ans, Rei Kiriyama est déjà joueur professionnel de Shôgi (échecs japonais). Mais à dix-sept ans, Rei est déjà seul au monde, ses parents et sa petite soeur ont été tués dans un accident de voiture. Il vit dans un grand appartement de Rokugatsuchô, à Tokyo.
Par hasard, un soir où des compagnons de soirée l'avaient laissé ivre mort à la sortie d'un bar, Rei a fait la connaissance d'Akari, jeune hôtesse de bar, qui a pris pitié de lui et l'a raccompagné à Sangatsuchô, de l'autre côté du pont, où elle vit avec son grand-père et ses deux petites soeurs, Momo et Hinata.
La gentillesse et la simplicité des trois soeurs permettent à Rei d'oublier peu à peu sa solitude et les sentiments de culpabilité qui l'animent, et de se reconstruire.

Dans ce manga très original, Chica Umino nous fait découvrir le monde complexe du shôgi, ses règles, l'organisation des tournois, la psychologie des joueurs à travers Rei, personnage attachant et solitaire. En parallèle, elle dépeint le quotidien des soeurs et souligne le rôle central d'Akari, toute jeune femme qui assume ses responsabilités avec courage et tendresse.
Les dessins sont soignés, chaque détail compte. J'ai beaucoup aimé la façon de représenter Tokyo, de mettre l'accent sur le fleuve et le pont, qui "relie" les deux rives mais aussi le monde de Rei et celui des filles. Tout ce qui touche aux tournois de Shôgi est d'une extrême précision : les parties ont été reproduites sous la supervision de Manabu Senzaki, 8ème dan, qui a rédigé une rubrique "shôgi" du Lion. Enfin, on sent que la mangaka Chica Umino a pris un vrai plaisir à dessiner des matous en net surpoids. Ils ressemblent un peu à Harunobu Nikaidô, joueur de shôgi, ami et rival de Reil, que la toute petite Momo prend pour "Bodoro" (Totoro, le héros des studios Ghibli), parce qu'il présente un peu les même rondeurs....

Un manga plein d'humour, qui parle de solitude, fait la part belle aux émotions et aux sentiments, dont on a envie de retrouver les héros !

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Dans ce premier tome nous faisons la connaissance de Kiriyama, orphelin et joueur professionnel de shôgi.
Nous apprenons comment il en est arrivé là. Nous découvrons son quotidien, et les 3 jeunes filles avec qui il partage parfois le repas et quelques moments. Elles ont aussi dû faire face à la perte de proches.

De ce qui ressort de son caractère pour le moment c'est le fait qu'il cherche sa place et n'a pas l'air à l'aise dans les interactions avec les autres.

Il y a des compléments d'informations sur le shogi entre certains chapitres pour permettre a ceux qui le souhaitent de parfaire ses connaissances et avoir quelques repères.

Ce premier tome est prometteur à mon sens. Je vais découvrir la suite avec plaisir.
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critiques presse (4)
ActuaBD
26 octobre 2020
Une lecture toujours aussi enchanteresse.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
07 mars 2019
Suite et fin de l'arc narratif du retour du père des trois sœurs avec un récit très chargé émotionnellement, amer dans sa conclusion, mais qui amorce aussi une renaissance : il est temps pour notre héros et les sœurs Kawamoto de construire un avenir heureux qui fera fi de leur passé douloureux !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
16 octobre 2017
Une session de récit qui oscille toujours entre légèreté et tristesse, avec une justesse de ton et de forme qui permettent d’aborder des sujets complexes, comme le harcèlement scolaire.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
05 avril 2017
Un titre introspectif et mélancolique abordant les thèmes du deuil, de la solitude et du mal-être, allégé par quelques pointes d’humour.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Pendant un moment, après avoir emménagé ici, où que j'aille, j'avais l'impression d'être dans un rêve. Je n'entendais pas bien les sons, la ville semblait scintiller en noir et blanc.
Maintenant que j'y pense, je devais être très stressé de vivre seul dans un quartier inconnu.
Mais dès que j'ai rencontré ces personnes, j'ai eu l'impression que tout s'était coloré de l'autre côté du pont.
.... Coucou, le dîner est prêt ! dépêche-toi, on a faim !
Akari m'a dit : "viens quand tu veux", elle le pensait vraiment. Je crois que rien que le fait qu'il existe un lieu où je suis le bienvenu, rien que d'entendre ces mots, me remplissait le ventre tellement cela me faisait plaisir, et je crois que ça me suffisait.
Commenter  J’apprécie          60
"Rei", ça veut dire "zéro", trop bizarre comme prénom !
Mais c'est parfait pour toi. C'est vrai... tu n'as ni maison... ni famille... ni amis... tu ne vas même pas à l'école.
En fait, dans ce monde... pour toi... il n'y a de la place nulle part...
Commenter  J’apprécie          50
Si on envisage le tsumeshôgi comme une sorte de puzzle, le tsumeshôgi est très minutieux et il est également considéré comme un art à part entière. Vous connaissez probablement les mats simples de 3 ou 5 coups, mais le plus long tsumeshôgi nécessite 1 519 coups pour faire mat !
Commenter  J’apprécie          10
Lundi, viens á la maison après ta rencontre. C'est le jour où on raccompagne les ancêtres. Si on a un invité... ...ce sera moins pesant.

J'ai cru entendre ces mots de la bouche d'Akari, mais elle a parlé si bas que je n'ai pas bien entendu.
Commenter  J’apprécie          10
- *Cui Cui* (traduction : "Youpi ! C'est le matin.")
- *Cuiii Cuiii* (traduction : "C'est carrément le matin.")
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