Bon, enfin terminé… Je dis enfin, mais il ne faut pas mal l'interpréter ! Seulement, j'ai eu un peu moins de temps pour lire et je dois avouer que la dernière moitié du roman m'a moins plu (vous comprendrez si vous lisez ma critique jusqu'au bout). Une chose est certaine, c'est qu'elle écrit bien cette miss Unger ! Et son histoire était prenante, malgré quelques longueurs. C'était avec regrets que chaque fois je reposais le livre. C'est le genre de bouquin dont on devient vite accro… et qui nous fait tourner les pages rapidement. Écriture fluide, des chapitres d'une bonne longueur, des personnages bien construits à la psychologie complexe. Mais le livre aurait gagné en intensité s'il avait été un peu plus court.
Pour moi, le livre a cependant deux petites faiblesses. D'une part, le hic avec ce livre, c'est sa traduction. Je ne remets pas du tout en doute les capacités de Delphine Santos. Mais je suis Québécoise. Alors, pour moi des phrases comme : ‘'C'est ton mec, aussi ?'' ou bien ‘'Qui c'est ? Qui c'est, bordel ?'' dans la bouche d'un enfant de 11 ans me semble improbable. Mais c'est culturel, c'est certain. Chez nous, ça sonnerait plus comme : ‘'C'est aussi ton chum ?'' et ‘'Dis-moi c'est qui… crisse, dis-moi c'est qui ?'' Et oui, malheureusement, y'a des enfants de cet âge qui blasphème ! Ce ne sont que deux exemples, il y en a d'autres. Mais bref, j'aurai aimé lire un français plus calqué sur ma réalité, mais c'est bien personnel, je le répète !
Le deuxième point négatif, c'est le nombre d'indice que nous donne
Lisa Unger… J'ai su très rapidement le dénouement de l'intrigue… ce que cache notre chère Lana Granger et les gens qui l'entourent… à partir du moment où je me suis dite voilà, je sais ! Assurément la lecture a perdu un peu de son intérêt, et c'est arrivé assez tôt dans ma lecture. Mais j'ai quand même pris un certain plaisir à lire le dénouement.
Bref, un roman agréable… à lire quand on veut se libérer l'esprit. Et y'a la caution Denis Lehanne aussi ‘'superbement réussi'', qui est là à mon avis pour vendre le lire, plus qu'un gage de révolution du genre. C'est sans peine que je passe maintenant à un autre roman.