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Citations sur Les poèmes d'amour pour des premiers venus (31)

Vive l'amour primesautier
Qui sautille au lieu de marcher,
Qui chantonne au lieu de parler,
Qui fleurit parmi les pommiers,
Qui ne couve pas ses "je t'aime"
Comme une poule ses poussins !
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Mon coeur est silencieux

Pardon , lecteur , pardon lectrice ,
Pour mes affichages sauvages !
Je ne pensais pas vous troubler !
Je suis la même que toujours :
J'oublie de mettre un paravent ,
J'oublie d'éteindre mon micro ,
Mon haut-parleur , mon " verbe haut " ,
J'oublie de sécher mes sanglots !

Je n'oublie pas de réveiller
Mon sens aigu du réverbère ,
Mon sens aigu du belvédère ,
Mon sens aigu des aléas !
Sans la Fée Electricité
N'existerait pas l'internet !
C'est elle qui m'a endiablée ,
Enfermons-là dans un musée !

Mon inconnu aux mots dormants ,
Ce cher squatteur de mon cerveau ,
M'a-t-il défoncé mon ouvrage ?
Et non et oui ! Et oui et non !
Ma " Veillée brusque " a abouti !
Elle est pour lui quoi qu'il en pense .
Dire que j'ai été enceinte
De ce vers depuis vingt-trois ans !
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On court, on danse et on galope le risque des désillusions pour vivre quelques instants frêles à la porte d'un amour neuf ! Lorsque l'amour n'est qu'électrique, qu'il n'est même pas en papier, on trottine en souliers de vers : do, ré, mi, fa, sol, la si, do… On peut bien faire l'escargot sous la pluie dans un parc désert, on peut aimer d'un amour d'arbre, être embrassée des réverbères, marcher jusqu'aux ampoules rouges avec son amour impossible dans Paris couvert de chantiers, au bord de la Seine boueuse ! Toutes les nuits, la lune est pleine, elle klaxonne, elle réveille le sens aigu du belvédère, le sens aigu des aléas. On se rend compte avec tristesse, on se rend compte avec humour, qu'une folle histoire d'amour n'est qu'une histoire potagère : moins on arrose les tomates, plus elles auront de saveur !
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Les temps qui courent, ne courez plus !

Par les temps qui courent
J'ai lustré mes coudes
A faire des bises !
Bises sans contact,
Noyez la Tamise !

Les temps qui courent,
Ne courez plus !
A quand les temps des embrassailles?
Les temps qui mettent
Les armes bas,
Les temps qui posent leurs valises,
Se posent sous un cerisier ?

Mais que les temps, mais que les temps
Ne nous posent pas de lapin!
Ô combien d'hommes
Qui ont rêvé
Attendant la fin de la guerre
Se sont fait tuer le dernier jour !

La fin de la distanciation...
Je vous ferai enfin la bise
En me penchant, transie et lasse,
Ma bise de la Tour de Pise !
Les temps qui courent,
Ne courez plus !

( p.21)
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Accordons nos violons !

(...)
Pardonnez son amour, cet amour idéal, sans piquants de la réalité !
Et pardonnez- lui si elle est son propre clown la tirant de ses larmes brûlantes ! Le soleil la surprend toujours là où elle dit, lentement, sans emphase ni pleurs: "Je n'ai que le crachin, je n'ai que le pavé, je n'ai que l'amour des peupliers ! "

( Extrait -texte d'introduction à ce recueil poétique )
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Accordons nos violons !

(...)
Il paraît que c'est vraiment absurde, un
" je t'aime" à quelqu'un qu' on ne connaît que peu, quelqu'un qu'on entrevoit, quelqu'un qu'on entrelit, quelqu'un qui vous écrit à l'aveugle.Elle et cet oiseau bleu, oh qu'ils mêlent leurs plumes! Dans un alexandrin, qu'il l'habite ! Une ogresse des mots, elle se gorge de lui.Qu'il se lise dans cet opuscule !
(...)

( Extrait -texte d'introduction à ce recueil poétique )
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L'enfant est un maître


L'enfant est un maître ,
L'enfant est un sage,
Selon l'aphorisme
Du crayon usé :
" Oh que j'étais grand
Quand j'étais petit !"
Je veux me rouler
Dans ton désert vert,
Prince Pacifique
Comme l'océan !
Tu es mon modèle
Le plus gratifiant,
Mon unique duo,
Oh mon haricot,
En combinaison
D'un vert éclatant !
Ta tête souriante,
Penchée en arrière,
Près d'une corbeille
Au bord évasé
Du jardin public,
Comme un gramophone
Avec pavillon,
Tu chantais : " Je chante ! "
Tu avais deux ans...
Et tu m'attendais,
Encore et toujours,
Et trouvais cela
Merveilleux d'attendre...
Mon p'tit Picassien,
Je suis fière d'être
Ta Dora Maar !
Je photographie
Ton oeuvre éphémère,
Tes sculptures phares
Et tes constructions
Qui ne tiennent pas,
Et tes fantaisies
Curvilinéaires
Et tous tes clins d'oeil
Aux formes humaines,
Tes jeux du hasard !
Je me liquéfie
Devant ta splendeur !

Vénus et l'Amour,
La Vierge et l'Enfant,
Léda et le Cygne,
Nous sommes cela !
Tu dis qui je suis
Un camion de mots
Dont la moindre fiente **
Sent l'imprimerie !
Et tu as raison :
J'encamionne tout !
Mes dis mille amours
Sont à toi tout seul !

***" Le calembour est la fiente de l'esprit qui vole."
( Victor Hugo, Les Misérables)
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Textes échappés



Il ne faut pas me détourner
Parce que je reste à distance!
Et même je n'existe pas,
Comme un papillon sur la neige !

Il était une fois un film
Où l' héroïne ne parlait
Qu'en vers rythmé ou vers rimé
En m'énervant au plus haut point !

Avec le temps, avec mes crames,
Je tique aussi par mes poèmes
Et je patauge et je pédale
Dans le yaourt des métaphores...

Petits matins toujours trop courts
Pour finir toutes mes chansons
Avant que le vil quotidien
Me bouffe comme une Madeleine !

( p.55)
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" La femme sera poète, elle aussi."
***Trobairitz pour Rimbaud, oh soyons
narcissiques !
Puisque les rossignols se sont tous essoufflés,
Nous serons une bande de jeunes corbelles
Qui raviront les coeurs, qui flattent l'oreille !
Et nous écrirons sans jamais nous réveiller


***Trobairitz ( pour un homme on dit : troubadour), poétesse Occitane, s'exprimant en occitan, aux XIIe et XIII e siècles
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C'est une trêve à s'accorder,
Un millefeuille poétique,
Bien tassé de tous les côtés,
A déguster avec un T !

Le livre vous lit,
Le livre vous fouille,
Et vous, vous ne faites
Que le feuilleter !
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