( A Antonio Gaudi)
Tu gonfles tes joues,
Un souffleur de verre,
Il te faut de l'air
Pour souffler tes vers !
Demeurer léger !
Mais finalement,
Dieu n'a pas de barbe !
C'est un bel enfant
Qui dresse les quilles,
L'enfant jouant aux quilles !
Quand tu fais l'amour
À l'architecture,
Ton crayon pénètre
L'univers entier
Tout en se laissant
Pénétrer de lui.
Et, au gré du rêve,
Que la pierre ondule !
Le public, toujours,
Est un peu voyeur !