Les oies de mer
Où donc vous êtes-vous enfuies,
Paroles ombrageuses de mon rêve ?
Vous n’êtes plus que bruissement subtil
Un oiseau de passage,
Méditation de la neige qui tombe sans bruit.
O vous, enfuies au loin, paroles sauvages,
Comme les oiseaux du rivage qui ne me laissent
Que l’écho de leurs tristes appels.
Pouvoir vous suivre, paroles passagères,
Envol dans mon âme
Comme des bernacles au voyage sans fin.
//Maodez Glanndour (le 07/03/1909-25/11/1986)
Traduit du breton par l’auteur
Écriture inconnue
Dans le tourment de votre vol
Depuis des millénaires,
Quel secret écrivez-vous,
Dans le frémissement de vos cris,
Goélands des grèves ?
//Maodez Glanndour (le 07/03/1909-25/11/1986)
Traduit du breton par l’auteur