Je suis très content d'avoir découvert ce roman addictif et très original, construit autour des abeilles, insectes qui m'ont toujours fascinés.
Échec à la Reine, est un roman sans aucun temps mort.
À peine les premières pages lues, je savais que j'aurai du mal à me contenir… Alors, que faire dans ces cas là ?
Le mieux est d'en profiter en se laissant porter par l'intrigue…
Et quelle intrigue !
- Audrey Astier, personnage principal, est apicultrice dans un petit village de la Dordogne.
- Janissou dit « le Papé », son Maître de stage, disparaît, lui laissant une lettre étrange en forme de testament. Audrey va tout faire pour retrouver son ami, elle va remuer ciel et terre afin que les autorités acceptent d'ouvrir une procédure.
- le Lieutenant Steinberger de la Gendarmerie de Rocamadour, est Alsacien avec un caractère bien trempé. Il vient d'arriver pour remplacer l'Adjudant-Chef Lebel aimé de tous à la Brigade et ami d'Audrey.
C'est dans un cadre très “terroir”, que l'énigme policière va dérouler.
Valérie Valeix a concocté un roman très bien construit et bien sûr, très documenté !
J'ai appris énormément de choses sur les abeilles sans que cela ne gène en rien la lecture de l'intrigue.
Valérie nous emmène telle une guide touristique à travers une région superbe où la nature est omniprésente, mais on va vite se rendre compte qu'il n'y a pas qu'un coupable, mais toute une organisation derrière l'enlèvement de Janissou. L'enquête est beaucoup plus importante et incroyable que ce que je pensais…
Un moment de pur plaisir !
Mais…
Il vous faudra attendre les dernières pages pour connaître enfin le dénouement de cette histoire prenante.
La quatrième de couv. annonce la naissance d'une série.
Génial !!!
J'ai hâte de lire les prochains opus !
Une aventure à suivre absolument…
Merci Valérie !
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Extrait :
« La maison était silencieuse, toute forme de vie semblait l'avoir désertée, remplacée par un calme pesant. Audrey fit rapidement le tour du logis et pénétra seulement en dernier dans la salle à manger où elle fut accueillie par le tic-tac mélancolique de l'horloge, ce “Dieu sinistre, effrayant, impassible” selon
Baudelaire dont le doigt menaçant nous disait “Souviens-toi”.
La table était dressée pour deux personnes, preuve que Janissou l'attendait. Des chandelles étaient allumées, conférant à la pièce aux fenêtres étroites une atmosphère vaguement irréelle. Un grincement assorti d'un claquement de porte fit sursauter la jeune femme. Alors seulement elle vit, et ce qu'elle vit noua une boule d'angoisse dans sa gorge. »
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