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Apenas empecé a leer este libro que me gustó.
Es un libro muy brutal y crudo con cuál su lector debe que tener tripas.
El narrador no tiene pelos en la lengua. Él es muy directo, a veces parece también arrogante. Además, tenemos el miedo de volver como el narrador porque le odiamos por sus pensamientos inhumanos, pero tambiém a lo largo de la lectura de este libro nuestros pensamientos y opiniones se mezclan con los del narrador. Es una lectura perturbadora e intensa, que la hace ser un buen libro.
Luego, este libro parece a un diccionário colombiano donde aprendemos muchas informaciones sobre Medellín, sobre Colombia a través las palabras muy colombianas y paisas y por las imagénes que el narrador nos da sobre la vida en Colombia. Este libro parece como un guía sobre Colombia.
Por fin, me gusta mucho el estilo de escritura del autor y ví la película que queda fiel al libro.
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A la lecture de la quatrième de couverture, on peut craindre le pire, bingo. Une histoire de tarlouzes (sic) et de sicaires. A part ça ? Une écriture décousue, répétitive, sans aucune imagination ni créativité, qui se voudrait un style mais n'est que dégueulis pour public chic et bien habillé de ses certitudes tendance.
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Violente la Colombie de Medellin... Un Poète espagnol en fin de vie retourne sur les traces de son passé qui n'est plus le même.
Il se trouve dans le rush des histoires de quartiers et gangs sur fond de trafic de cocaïne et d'armes dans les bidonvilles. Un peu dépassé le papi. Il entame une histoire d'amour avec l'assassin de son ex-compagnon. Très dramatique et violent mais malheureusement réaliste pour qui a connu Medellin.
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Fernando Vallejo Rendón, né à Medellín en 1942, est un écrivain et réalisateur d'origine colombienne, naturalisé mexicain en 2007. Il est auteur de romans autofictionnels et d'essais. La Vierge des tueurs, son roman le plus connu, publié en 1994, a été adapté au cinéma, sur un scénario de l'écrivain, par le réalisateur suisse Barbet Schroeder en 2000.
Un vieil écrivain homosexuel revient à Medellin, la ville de son enfance. Là, il tombe amoureux d'Alexis un jeune tueur à gage de seize ans. S'en suit un effroyable périple à travers une ville qu'il ne reconnait plus, ponctué de morts violentes autant que sans raison…
Chaud devant ! Ca tache ! Ce n'est pas un roman, c'est un brûlot, alors si vous êtes plutôt « romans tièdes », passez votre chemin. Il n'y a pas vraiment d'histoire dans ce bouquin, on suit le narrateur et son jeune amant dans leur parcours halluciné/hallucinant où l'on tue comme on respire, pour un rien et même moins encore. Un chauffeur de taxi qui fait brailler sa radio et agace le vieil homme, aussitôt Alexis le flingue et l'affaire est réglée ! Voilà pour la trame générale du livre et il en est ainsi jusqu'à la dernière page.
A cette violence physique outrée (même dans le cadre de Medellin qui a été le centre opérationnel du cartel mené par le baron de la drogue Pablo Escobar, des années 1970 au début des années 1990, faisant de cette ville le théâtre de très nombreux crimes de sang) s'ajoute la véhémence verbale de l'auteur. Amoureux de sa patrie, le retour au pays est un véritable crève-coeur pour le narrateur, transformant son amour en haine. L'écriture est rageuse, hargneuse. Dans ce style – mais pour des motifs différents – je ne vois que Céline ou Léon Bloy, pour vous donner une idée du genre d'écrivain qui nous a pondu ce roman.
Une rage qui flingue tout sur son passage : La religion (« Il n'y a pas plus grande sanie sur cette terre que la religion catholique »), Dieu qui voit tout et donc sait que sur les bancs du fond de la cathédrale « se fait le commerce des garçons et des travestis aussi bien que celui des armes et de la drogue », le football (pourtant une institution sur ce continent), la musique braillée par les radios. La politique et ses élus morflent gaillardement « La loi de la Colombie c'est l'impunité et notre premier délinquant impuni c'est le président qui à l'heure qu'il est doit être en train de faire la foire avec le fric de son pays et de sa fonction… ». Et pour que la barque soit bien remplie, sans que l'on sache vraiment si Vallejo le pense ou s'il manie l'humour noir, il développe une théorie sur les pauvres assez raide ! « Celui qui aide la pauvreté la perpétue »
Alors ? Oui, le bouquin arrache ; oui, il nous sort des sentiers battus et des mous de la plume ; oui, ce roman est mémorable. Néanmoins, bien que court, cette enfilade de cadavres et de vomissures finit aussi par lasser car devenant répétitif.
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La nature est ainsi faite que chacun trouve chaussure à son pied. Et que des personnes a priori incompatibles peuvent quand même faire un bout de chemin ensemble.
Très belle écriture pour cette belle histoire
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Ce livre est un coup de coeur et je me le suis procuré après avoir vu le film qui m'avait particulièrement troublé. J'étais un tout jeune adulte à cette époque, que je commençais également à m'accepter tel que je suis et cette histoire m'a séduite. Bref, c'est l'histoire de l'auteur du livre qui décide de rentrer chez lui afin d'y vivre ces derniers instants. Fort heureusement, il est en bonne santé et il n'hésite pas à se promener régulièrement dans les nombreuses rues qui constituent sa ville de résidence. En cours de chemin, il va croiser sur plusieurs jeunes hommes dont il tombera amoureux ou juste pour s'offrir des instants "fun" et l'une d'entre elle va complètement le bouleverser. Ce livre est le premier tome d'une série autobiographique et comme je suis très fan de ce type de lecture, avec de jolies romances gays en fond, je risque fortement de me procurer la suite.
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Medellín, Colombie. Ses quelques cent cinquante églises, ses trente-cinq milles taxis, Medellín haut lieux du tourisme colombien. Medellín plaque tournante du narco-traffic, ses grands barrons de la poudre blanche, ses sicaires adolescents, "jeunes assassins assassinés, exemptés de l'ignominie de vieillir par le scandale d'un poignard ou la miséricorde d'une balle", descendant pour d'incessants règlements de compte des "Communes", bidonvilles poussés spontanément, comme des chancres, sur la face défigurée de la ville; violence partout, état nulle-part, concussion et incurie omniprésentes.

Le narrateur, peut être l'alter ego caricatural de l'auteur, est un écrivain homosexuel d'un âge avancé, ouvertement réactionnaire, dont le malthusianisme outré n'épargne pas les classes laborieuses. D'humour goguenard, en ironie appuyée, on passe très vite au cynisme affiché d'un narrateur blasé devant le spectacle du flot ininterrompu du fleuve de sang versé; en fait c'est un crescendo d'invectives et d'anathèmes en une catharsis salubre, tel un émétique, qui saisi le lecteur au cours de ce récit. Amis du politiquement correct, gardez-vous de ce livre. On est conduit, à travers le regard glaçant d'un observateur des plus factuels et détachés face aux exactions de son giton, gueule d'ange, ange exterminateur et ange gardien, à parcourir cette ville de Medellín; déambulation citadine, sinistre et hallucinée, jalonnée par les bornes ensanglantées que sont les dépouilles des malheureux qui n'ont pas eu l'heur de plaire à son mignon. Et toujours cet humour, dernière pudeur de celui qui en a trop vu dans cette vie bête à pleurer, et qui prend le parti de rire face à l'absurde : un rire grinçant comme celui d'un squelette. Parfois sous le flot continu et révoltant des exactions, des injustices commises, çà et là apparaît, tel un bouchon de liège ballotté par le courant assourdissant et ravageur, un petit instant de poésie pure, une éclaircie trompeuse dans tout ce ciel menaçant.

Ce livre ne laissera pas indifférent : s'il est lu au premier degré, il choquera à coup sûr la bienséance pudibonde des humanistes trompetant. Pour les autres, ce roman est l'occasion d'une purge du trop plein de révolte et d'indignation, voire de bas instincts, remède qui s'avère salutaire périodiquement. Voyage au bout de la nuit dans la cohue d'une métropole sud-américaine.
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C'est une histoire ordinaire des rues de Medellin que nous raconte Fernando.
Celle de son histoire d'amour avec Alexis, un sciaire - un de ces jeunes garçons tueurs à gages qui vivent à cent à l'heure, le temps d'exécuter leurs contrats, jusqu'au jour où ils sont eux-même le contrat...

J'ai beaucoup aimé cette conversation de café avec l'histoire que nous raconte l'auteur, avec une prose qui suinte la rage au bout de chaque lettre. Une histoire qui nous rappelle que la vie est éphémère et en attrape certains dans un cercle vicieux où chacun sait que la mort peut venir n'importe quand. Mort qui sera elle aussi éphémère, car les matchs de foot prennent le dessus.

Oubliez votre confort quotidien, vous qui vous apprêtez à lire ce roman. Ici, plus de règle, plus de notion du Bien et du Mal, pas de moralité, pas d'entraide, pas de solidarité. Seul compte une loi : tuer ou être tué, avec une variante : voler ou se faire voler. On est loin, très loin même, des discours révolutionnaires ou solidaires comme chez Luis Sepulveda.

Une rage et une violence extrême cathartique et rédemptrice à la fois. Bienvenue en Amérique latine, et bienvenue à Medellin, là où l'enfer est sur terre et la religion donne de quoi se distraire entre deux tueries en promettant un ailleurs plus paisible.

Un voyage dont on ne revient pas indemne, bien que j'ai préféré la première moitié à la seconde.
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Lecture d'un livre plein de violence urbaine, qui peut donner un résultat un peu drôle si on lit le livre au deuxième degré.
Ce livre publié en 1994 nous raconte la violence inouïe autour du narcotrafique dans la ville colombienne de Medellin.
Les caïds de la drogue emploient de jeunes garçons (los sicarios) pour tuer avec ou sans raison et sans jugement moral. Ces jeunes proviennent des quartiers défavorisés et ils tuent en évoquant la vierge ou en embrassant leur médaille, car la religion, omniprésente, leur donne du courage et de l'audace. C'est le paradoxe.

Dans un contexte de décomposition morale et de pauvreté, les caïds de la drogue investissent une partie de leurs gains afin d'améliorer les conditions de vie des pauvres, s'élevant ainsi au rang de bienfaiteurs du petit peuple.
Un film très controversé a été tourné en 2000 par Barbet Schroeder, il a été très mal reçu en Colombie, accusé de" truculente sinistrose".
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moi , donner du travail aux pauvres ? Jamais ! Que leur en donne leur pondeuse de mère. L'ouvrier est un exploiteur de ses patrons , un profiteur , c'est la classe oisive , fainéante .Qu'on se donne du mal , voilà ce qu'ils veulent , qu'on importe des machines , qu'on paie des impôts , qu'on éteigne les incendies tandis qu'eux , les exploités, ils se la coulent douce ou se foutent en grève jusqu'à ce qu'ils partent en vacances .
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