Fernando Vallejo règle ses comptes avec l'Eglise catholique qu'il nomme "La putain de Babylone" puisqu'elle se range toujours du côté du vainqueur. Il n'instruit qu'à charge et même s'il s'appuie sur des faits historiques, ses débordements de langage et ses extrapolations, tout comme sa remise en cause des Evangiles, rendent son propos, déjà amer et extrémiste, plutôt désagréable à la lecture de ce qui constitue un brûlot de 368 pages toutes écrites sur le même ton et sans une once d'humour.
A son crédit, l'auteur n'oublie nullement de régler pareillement ses comptes avec l'Islam, chose que, me semble -t-il le récent livre sur les travers de l'Eglise catholique "Sodoma" omet soigneusement.