Après un burn-out et une rupture amoureuse, Romain décide d'écrire une nouvelle page blanche à sa vie. En quête du deuil de son passé, le jeune homme va devoir se confronter à sa part d'ombre. Sa vie est l'assemblage des pièces d'un puzzle qu'il va tenter de reconstituer.
Romain l'amoureux de la vie, la passionné, va–t-il devenir écrivain ? Que va devenir sa rencontre avec Lucie ?
Ce roman est en quelques sorte une prise de conscience sur la façon dont les autres peuvent nous influencer dans nos prises de décisions.
En reconstituant son puzzle, Romain va se rendre compte à quel point notre entourage peut être toxique (amis, collègues, famille)
Ce court roman se lit d'une traite.
Ce roman est une reconstruction, une ode à la résilience.
Un redémarrage et une nouvelle feuille blanche à écrire.
C'est un récit avec des non-dits, de la rancoeur, des doutes, de la tristesse et de la joie. Parfois, j'avais l'impression de vivre la vie de Romain. Je me suis retrouvée en lui. On se compare à nos familles, on cherche de la réussite mais on a peur de décevoir notre entourage ou de se décevoir.
C'est une jolie thérapie et une remise en question comme une sorte de développement personnel.
Quant aux personnages, on y fera la rencontre de protagonistes attachants, bienveillants et de bons conseils mais nous y rencontrons également des personnages désagréables, hautains et sur d'eux. Ce qui apporte une touche originale à cette lecture.
Les descriptions sont concises. Les chapitres sont courts et clairs.
Je me suis laissée bercée par cette plume incroyablement fine et délicate. C'est fluide.
Ce roman est très bien écrit,
Jessy Vallet maitrise parfaitement bien le sujet, les réflexions sont intéressantes. Cet ouvrage est composé de nombreuses thématiques telle que la tristesse, l'incompréhension, la mort, le pardon, l'acceptation, la joie...
J'ai passé une lecture très agréable. C'est avec plaisir que je vous recommande de glisser ce roman entre vos mains.
Je trouve que son premier roman est plutôt réussi.
Une auteure à suivre.
Lien :
http://juliechronique.fr/202..