La Demi-pensionnaire

Thomas est un modeste employé de la SACEM quand il reçoit la visite d'une vieille dame qui lui demande de se mettre dans la peau d'un militaire disparu et qui aimait une jeune fille. Thomas va aller de surprise en surprise quand il découvre que la jeune fille nommée Hélène est paraplégique et que la mamie en fait a la maladie d'Alzeihmer et qu'elle ne sait plus très bien ce qu'elle fait. Il va pénétrer dans leur vie et peu à peu tomber amoureux d'Hélène tandis qu'il sauvera la mamie d'une maison de retraite où veut l'enfermer sa fille pour protéger son héritage.
Je n'ai pas été vraiment séduite par l'univers de Didier van Cauwelaert dans ce roman qui m'a paru très (trop) fantaisiste. J'attendais aussi beaucoup plus de magie dans ce livre. Certes la lecture en est rapide mais je n'en garderais pas un souvenir flamboyant. Je m'y suis un peu ennuyée et parfois trouvé que certains détails étaient vraiment trop originaux.

Une routine trop bien huilée et attendue, virant trop souvent dans le pathos.

Ce n'était pas une bonne idée de lire ce livre après du Jim Harrison. Mais bon, c'est fait! C'est une petite histoire mignonne, pleine de bonheur et de joie de vivre et un certain humour. C'est un roman qui se lit sur la plage, assez vite. Je lirai, plus tard, "un aller simple" prix goncourt, juste pour ne pas rester sur une mauvaise impression.


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..

J'ai trouvé l'histoire plutôt sympathique, un côté "ensemble et c'est tout" optimiste et joyeux, qui se lit vite.

Mais j'ai deux problèmes.

Le premier la temporalité, l'histoire file vite, en quelques jours, le narrateur bouleverse sa vie et celles de plein de personnes de son entourage proche ou éloigné.

Et le second c'est le personnage masculin, j'ai trouvé Thomas immature et auto centré.
J'ai particulièrement été crispée quand il évoque le fait qu'il fréquente des prostituées quand il a de l'argent, sans état d'âme et qu'il glisse qu'il met sur le même plan les filles en boîte à qui il doit payer un verre pour les séduire.
Ca me crispe parce que je pense fondamentalement que le corps des humains n'est pas une marchandise. Je n'épiloguerai pas plus.
Et ça me crispe aussi parce que ça montre un rapport du narrateur aux femmes qui m'interroge, surtout qu'il se vante ensuite d'être physiquement ému par une femme qui a l'âge d'être sa grand mère...et qu'il redoute que Hélène ne remarche et le quitte...

L'histoire est mal écrite, pas d'émotions mais l'ennui n'est pas présent..