Un objet en souffrance

Il a tout perdu, plus de foyer, plus de travail et surtout il a perdu la mémoire. On le croit fou, il a un dédoublement de personnalité. Il a même perdu son identité. Serait-il manipulé par son entourage ? Un petit suspense agréable à lire.

Un peu trop glauque à mon goût, avec un je ne sais quoi de triste et d'amer qui reste sur le coeur et lui fait un peu mal... Mais c'est du bon Van Cauwelaert quand-même, ne vous y trompez pas! On retrouve la patte du grand romancier avec toute sa tendresse et son regard intelligent et doux sur les hommes. Il s'agit de paternité dans cette histoire, puisqu'un homme qui ne veux pas avoir d'enfants, va en faire un pour un homme qui ne peux pas en avoir... Qui est le père de qui, là est toute la question, car des grands enfants en manque de repères, il y en a plus d'un dans ce récit... C'est un roman drôle et touchant, au style fluide qui se dévore. Il est un peu triste et dur aussi par moments, comme je le disais, mais ça n'enlève rien à son humanité, peut-être que ça lui en ajoute au contraire... J'en recommande la lecture, même si il ne fait pas partie de mes préférés de cet auteur.

Deux hommes aux mêmes blessures se rejoignent dans un destin "en miroir" via la paternité. En apparence, l'un est dans la réussite, l'autre dans l'échec, et puis tout se brouille.
Au début, j'ai pensé "il n'y a que l'écriture tendre de Van Cauwelaert pour rendre crédible et touchante cette histoire". A la fin, j'avais une overdose de chutes, de coups, de noirceur, de cynisme, de noms d'entreprises et de montages financiers, une sensation de lourdeur... L'objet en souffrance, c'était moi, la lectrice. Dans ce livre, les adultes sont des enfants qui jouent avec des choses plus grandes qu'eux et l'enfance est blessée par des adultes démissionnaires. Il y a peu de clarté au bout.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui parle de la relation d'un fils avec son père. Je l'ai lu alors que je venais moi-même de perdre mon père, et ce livre m'a redonné du baume au coeur; il m'a fait vraiment beaucoup rire car le héros se met dans des situations tellement drôles.

Quelle jolie histoire !! Quand j'ai découvert ce livre, écrit en 1991 et qui parle du don de sperme, il fallait absolument que je le lise.

François et Simon parlent l'un après l'autre tout au long du roman, chapitre après chapitre. François est un homme d'affaires retors qui prend plaisir à couler certaines entreprises pour mieux les racheter. Il travaille avec son frère et a des relations avec plusieurs femmes. François croise par hasard Simon, homme simple, marié et vendeur au rayon jouets d'un magasin. Simon vient d'apprendre qu'il ne pourra pas avoir d'enfant. Il s'écroule.

Pour des raisons pas très orthodoxes, François va alors faire un don de sperme. Pour Simon. Et puis, grâce au pouvoir de l'argent, il va intervenir sur tous points dans la vie de Simon afin de lui apporter le bonheur. Ou du moins ce qu'il estime être le bonheur.

Ce roman, c'est la rencontre entre deux hommes à l'existence bancale. L'un qui s'ennuie sûrement va vouloir aider l'autre. Et à partir de ce moment-là, tous deux vont traverser un certain nombre d'épreuves.

Au delà de tout avis qu'on peut avoir sur la façon dont est tourné le recours à l'insémination avec donneur (mais le roman a plus de 20 ans, ne l'oublions pas), l'auteur nous amène dans une histoire émouvante dont la fin nous surprendra.

J'ai été très touchée de découvrir un livre écrit par un homme pour parler de pères, de celui qui veut l'être mais ne peut avoir cette chance et de celui qui fera ce cadeau à un autre en vivant la paternité par procuration. le début du roman peut sembler cliché et dérangeant mais je suis allée au bout de ma lecture et je l'ai trouvée belle.

J'ai dû acheter ce livre dans un marché car il coûte 98Francs. Malgré tout, ce livre; très bien écrit où le lecteur se sent à l'aise dans sa lecture; est toujours d'actualité. C'est l'histoire d'un homme stérile et de sa femme en fin de vie qui décident d'avoir recours à un donneur anonyme. Adrien naît sans mère pour l'éduquer avec un père Simon instable hanté par tout un passé familial. François est le donneur qui se sent affreusement coupable de ce qui arrive au pauvre Simon. Adrien est un enfant surdoué, arrogant, dominateur face à Simon qui chevauche dépression et joie de vivre. François, obsédé par ce fils, va travailler pour Simon. Mais François va-t-il enfin dire la vérité qu'il sait? de mon point de vue, la fin se termine en queue de poisson. 4 étoiles. Je recommande vivement. Didier van Cauwelaert, niçois de naissance, a fait un très bon travail.

Trop d'originalité tue l'originalité. Pourtant j'apprécie l'extravagance et les histoires farfelues mais ici trop, c'est trop. Il est question du destin -- un thème qui m'est cher -- et de ce que l'on met en oeuvre (ou pas) afin de tirer les ficelles de nos existences. Ne sommes-nous que des pantins désarticulés ou tenons-nous les rênes d'une main de fer ? L'auteur navigue entre deux voix qui sonnent faux car, justement, il ajoute des revirements rocambolesques si peu crédibles qu'ils nuisent au propos. Cela reste un bon roman mais pas le chef d'oeuvre qu'il aurait pu tricoter de ses doigts d'orfèvre.

Deuxieme livre de cet auteur que je lis, apparemment je n'accroche pas . Simon desespere de pouvoir donner un enfant à sa femme, françois a toujours refusé d'etre pere .

Comme certains lecteurs je m'attendais à une jolie histoire sur la difficulte de procreer mais ce livre est totalement rocambolesque , j'avais l'impression d'une pelote de laine qui serait tombée par terre est qu'on essayerai de remettre correctement . Au final la moral se passe plutot apres ...a vouloir diriger la vie de quelqu'un ou trop l'aider on finit par faire le contraire et sur ce fait je ne peux vraiment pas contredire Didier van cauwelaert ...

J'aime beaucoup Didier van Cauwelaert. J'ai lu presque tous ces livres. Lu il y a de nombreuses années, j'avoue que celui-ci ne m'a pas laissé de grands souvenirs ni bons, ni mauvais. Sûrement une gentille histoire divertissante mais sans grande étincelles.

je l'ai trouvé moins bien que les autres. Pourtant l'histoire m'intéressait, je ne sais pas... Peut-être la manière dont elle était racontée !