Les Maîtres de l'orge, Tome 3 : Adrien, 1917

C'est la première guerre mondiale. Adrien Steenfort est sur le front, laissant sa mère Magrit s'occuper de la brasserie familiale. Avec ses origines allemandes vivre en Belgique sous l'occupation n'est pas chose aisée. Et pour sauver sa brasserie dans des conditions drastiques de rationnement, la belle Magrit sera obligé de subir bien des humiliations...

Un très bon tome qui ne brasse pas que de la bière mais aussi les conditions de vie des belges sous l'occupation. le rationnement, les fils et les maris partis sur le front, les rapports avec l'ennemi, les débordement de la fin de la guerre où les gens en profitent pour régler leur compte...
Magrit est très belle dans ce tome. Une femme courageuse qui se bat pour sa brasserie familiale, pour les hommes qu'elles aiment, pour la Belgique qui est devenue son pays.

Arf, j'ai rendu le Tome 2 avant d'emprunter le Tome 3 à la bibliothèque. Et je n'ai pas pu jouer à chercher ls changements survenus dans le village.
Sous couvert du récit d'une dynastie de Brasseur, les premiers tomes étaient un "cours" sur l'histoire de la bière.
Et avec ce tome 3, cela devient un cours sur l'histoire de la Belgique. La première guerre mondiale en zone occupée Belge... j'ai surtout appris la guerre de Tranchée à l'école, et je ne m'étais pas posé la question de ce qu'il se passait sur ces territoires "annexés". Et finalement c'est très similaire à ce qu'il s'est passé pendant la seconde guerre Mondiale.

Les personnages sont toujours aussi prêts à tout pour arriver à leurs fins, et il en devient gênant de s'attacher à eux.

Ce tome est intitulé Adrien, mais c'est pourtant sa mère, Margrit, qui est le personnage principal. Depuis la mort de Charles, 12 ans plus tôt, c'est elle qui dirige la brasserie, tandis que Noël dirige la sienne de son côté. Tous les jeunes-hommes sont partis à la guerre, les Allemands occupent le terrain et les combats font rage à seulement 150 km du village de Dorp. La vie est de plus en plus difficile, notamment en raison des réquisitions, et la bière est plus souvent faite avec de l'avoine qu'avec de l'orge. Margrit en est réduite à collaborer avec l'ennemi pendant que, de son côté, Adrien est blessé, puis "utilisé" à cause de son bilinguisme pour espionner les Allemands.
Margrit va subir de nombreuses humiliations, mais elle ne va jamais abandonner la partie, quoi qu'il lui en coûte.
La série se poursuit donc sur un ton beaucoup plus sombre et oppressant. On est vraiment écoeuré de tout ce que les nazis font subir à Margrit et on se demande vraiment comment elle fait pour tenir le coup. Elle a un petit côté Scarlett O'Hara de part son caractère fort et entier.
La guerre, quelle chose absurde !... Heureusement l'espoir en l'avenir va revenir à la fin de l'épisode et on peut espérer des jours meilleurs dans le tome 4.
Les vignettes consacrées aux champs de bataille sont très réussies, par contre certaines scènes entre Margrit et le colonel Allemand sont vraiment trop théâtrales.

Nous voici 30 ans après le tome précédent, en 1917, à la fin de la première guerre mondiale. Nous suivons Adrien, le fils de Charles et Margrit, confronté à cette guerre et convoité par les deux camps au vu de sa double nationalité. En parallèle, nous voyons les difficultés des brasseries belges sous l'occupation allemande et nous en apprenons davantage sur le passé de Margrit.
J'ai apprécié ce troisième tome même si j'ai trouvé le personnage d'Adrien moins charismatique que ses parents.

Troisième épisode, à la fin de de la deuxième guerre mondiale. Margrit essaie de faire tourner la brasserie malgré la guerre pendant que son fils Adrien se bat sur le front. La bière passe au second plan dans ce volume tourné vers la guerre.

Nous sommes au coeur de la première guerre mondiale en 1917. Adrien, le fils de Charles et Margrit, est engagé sur le front. Margrit, dans le village de Dorp, va vivre un cauchemar sous l'occupation allemande. Elle va passer pour une traitresse puisqu'elle a des origines allemandes et les belges ne l'épargneront pas. Mais tout a une fin et la guerre aussi. La paix reviendra dans les coeurs et dans les familles.

Dans le tome 3 on retrouve Margrit et son fils. Adrien est partie au front pendant la première guerre mondiale et Margrit mène sa guerre à la brasserie. Une très bonne bd

Dans ce tome intitulé "Adrien", on y traite beaucoup le personnage de Margrit. Margrit et son fils Adrien traversent la première guerre mondiale, de manière héroïque. L'un au front, l'autre à la brasserie face à l'occupation allemande. Pour sauver la brasserie, Margrit va accepter de descendre bien bas !
Un très bon tome ....dramatique, qui confirme une excellente série.
A noter, en début de chaque tome : le petit récapitulatif très pédagogique, des événements de l'époque.

Malgré les turbulences et trahisons familiales, les nouveaux procédés de fermentations et la montée du socialisme, la bière coulait à flots dans les deux brasseries Steenfort dans le petit village de Dorp.

Seulement, en situant ce troisième tome en 1917, Van Hamme a également placé le petit village de Dorp et ses deux brasseries au beau milieu des conséquences de la première guerre mondiale. Pénuries et rationnements des matières premières (levure, charbon, orge) et réquisition du cuivre, des équipements et des chevaux vont causer la fermeture (souvent définitive) de nombreuses brasseries belges.

Les brasseries des Steenfort n'échappent pas aux difficultés de cette guerre qui fera couler plus de larmes et de sang, que de bière. En cette période d'occupation et de privations, l'histoire de la Belgique va se jouer jusque dans les brasseries de Dorp.

Un excellent tome dédié à l'occupation allemande et qui mettra en verve toute la force de caractère et la détermination des Steenfort.