Ces soldats me disent ce que les mouettes disent aux marins: la fin du voyage est proche.
Des miroirs, ma chère enfant. De simples miroirs concaves en cuivre, réfléchissant en l'amplifiant l'ardeur du soleil de midi. L'idée n'est pas de moi, d'ailleurs. Archimède avait déjà utilisé ce moyen mille ans avant nous pour incendier les galères romaines qui assiégeaient Syracuse.
- Rattrape-le et tue-le, Thorgal! Je veux sa tête!
- Rien ne t'empêche de m'accompagner pour la lui prendre, Galathorn...
Je vous laisse vos sanglantes luttes de princes... Moi c'est une simple affaire d'homme qu'il me reste à régler.
-Pourquoi cet acharnement à vouloir emmener un enfant qui ne t'es rien ?
-Qui ne m'est rien ? Tu n'es qu'un barbare ignorant, Thorgal...car cet enfant est tout, puisqu'il possède la force ! Par l'héritage de je ne sais quelles origines inconnues, celui que tu as engendré sera le plus grand.
p.48.
Aaricia à Thorgal :
- Je ne veux plus jamais que nous soyons séparés, mon aimé. Plus jamais.
- Nous ne le serons plus Aaricia, je te le promets.
- Et où irons-nous pour vivre heureux ?
- Loin des hommes.
Galathorn:
"[...] Je te supplie de réfléchir, Thorgal. Je ne te demande pas de servir un tyran comme Shardar. J'ai retrouvé mon trône légitime et je veux être un roi juste"
Thorgal:
"Comment peut-il être légitime qu'un homme règne sans partage sur d'autres hommes ? Qu'importera à tes sujets d'avoir changé de maître ?... Ils ne seront jamais que des sujets."
N’avez-vous jamais peur de défier les dieux ?
- Et voilà...Ha!Ha! Qui songerait à reconnaitre le grand Shardar dans cette défroque?
- Triste sortie pour un roi qui se dit grand!
Comment peut-il être légitime qu'un homme règne sans partage sur d'autres hommes ?
« J’étais venu chercher les miens sans armes et sans haine, Shardar. Mais tu es allé trop loin dans l’abomination. Libère ma femme ou je te transperce. » (p. 45)