Je peux très bien me passer de toi

Que dire...? J'ai eu l'impression de lire un mauvais scénario de premiers baisers, la série des ado des années 90. C'est long, c'est pénible, c'est si mièvre et prévisible.
Il aura été difficile d'avancer et de finir ce livre tant il n'aura rien suscité en moi à part de l'ennui.
Quel contraste avec le syndrome du spaghetti si émouvant et bien écrit, dont les personnages sont attachants. Comment est ce possible d'écrire des romans si inégaux en terme de qualité d'histoire...?
Dans cette histoire, les rôles sont ridicules et caricaturés a l'excès: la cruche totalement cruche en toutes circonstances, en mal de sexe, d'un côté, et de l'autre, la bombe à qui tout semble réussir mais qui est malgré tout malheureuse Et bien sûr vu que les opposés s'attirent: elles sont amies!
Et tous ces gens désespérés tombent amoureux de la bombe...
Je suis désolée mais la fin est tellement, tellement prévisible chaque étape est annoncée des pages et des pages à l'avance il n'y a aucune intrigue ni de rebondissement intéressant.
J'ai fini le livre en diagonale. Je crois que même tout le bleu du ciel de Mélissa Costa est meilleur, c'est dire!

J'ai beaucoup eu du mal à me plonger dedans : la plume, les deux héroïnes, l'histoire en elle-même, les soi-disant rebondissements. Pourtant sur le papier, l'amitié et la romance sont toujours des beaux sujets à aborder mais cette fois-ci, pas captivée. Une lecture que j'ai subie en partie par son manque de profondeur.