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3,22

sur 179 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La littérature policière contemporaine nous a habitués aux héros portant leurs «fêlures» à l'image du commissaire Adamsberg chez F. Vargas ou Erlendur chez A. Indridason. Ici, il n'est plus question de fêlures: le lieutenant Guérin est habité par de véritables abîmes, affublé de surcroit d'un jeune adjoint au QI poids plume et d'un perroquet dépressif...
Alors c'est vrai qu'on a plus de mal à s'y attacher surtout que les collègues de «la Judiciaire» n'ont vraiment rien pour rattraper le tableau.
La couverture du livre avait pourtant déjà donné le ton (gros plan sur des crochets de boucher) et on pressentait un univers sombre: de ce côté là il tient toutes ses promesses, c'est du noir très très foncé et jusqu'à la toute fin.
Il y est question de suicides (peut-être de meurtres?), de torture, de la guerre en Irak,de petites vies déprimantes, en passant par le monde parisien sado maso...Et pourtant malgré cette atmosphère lourde et glauque, l'écriture d'Antonin Varenne m'a emportée. Tour à tour désespérée (souvent), humoristique (c'était pas gagné et ça c'est très fort...), et brossant à la perfection une kyrielle de personnages dont un SDF truculent (portant, bien entendu, lui aussi ses fêlures, mais d'une rare poésie), elle nous emporte dans cette intrigue, il est vrai, un peu alambiquée au départ, mais tout à fait originale.
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Fakirs est un très bon polar qui vous transporte dans son propre univers : décalé, vaguement surréaliste et souvent drôle.
Les personnages de Fakirs sont très travaillés et ont tous un véritable relief : loufoques, désabusés ou abimés par la vie ils sont toujours attachants, fascinants même. Ils sont l'âme du roman. Bien sûr il y aussi une intrigue, originale et tordue, juste ce qu‘il faut.
Rehaussé d'humour grinçant, le style est parfait : vif, direct et pourtant plein de poésie.
Lien : http://www.quartier-livre.fr..
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Plus un roman de mystère qui se dévoile qu'un policier, j'ai bien aimé l'ambiance particulière de Fakirs, avec ses personnages hauts en couleur.

Les divers éléments prennent du temps à se mettre en place, on ne sait pas trop où on va et il faut accepter de se laisser un peu porter. Ici, on ne cherche pas vraiment à trouver la solution avec qu'on nous la donne, vu qu'on ne connait pas encore trop le problème.

L'auteur n'hésite pas à faire dans le gore et à évoquer le pire du pire. Si ça vous fait d'emblée lever les yeux au ciel, passé votre chemin. Moi j'ai aimé, surtout que le style, cru et particulier également, le sert à merveille, comme pour Trois Mile chevaux vapeurs du même auteur que j'avais lu juste avant.

Par contre, si ici les personnages paumés (et ici, variés) continuent de nous séduire d'une manière que l'on aurait pas cru possible, l'univers et l'histoire sont nettement moins marquants. Surtout qu'on nous livre un épilogue pas franchement nécessaire sur le devenir des personnages, qui gâche un peu le reste du roman en lui donnant une teinte plsu superficielle que ce qu'il avait.

Le cocasse des situations déprimantes est bien mis en avant, avec un humour plein d'ironie et de noirceur.

Un bon moment de lecture, mais quelques lenteurs et un souvenir pas si inoubliable que ça. Mais toujours envie de découvrir d'autres oeuvres de l'auteur, dont j'apprécie définitivement la plume et la vision très noire.
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Pas le meilleur roman que j'aie lu cette année... Pas mal surtout à cause des personnages, marginaux bizarres et intéressants, mais l'histoire se traînait un peu et ne commence à vraiment bouger que vers la fin. Des flashs d'humour ici ou là, mais un roman très noir. Cependant, page 133, j'ai bien rigolé en voyant tous les noms sur la liste des suicidés !
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On rit jaune ou noir effectivement. J'ai bien aimé les deux personnages décalés qui mènent leur enquête chacun de leur coté et se retrouvent associés à la fin.
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Pas facile d'être un flic surtout quand on est relégué dans un bureau insalubre du 36 Quai des Orfèvres , section des Suicides .Mais Guerin aidé de son fidèle adjoint Lambert a pris ce job comme une véritable mission divine , lui le paria qui subit les outrages permanents de ses collégues de la section Homicides .Lors de l'une de ses enquêtes il va croiser la route de John Nichols , un américain vivant quasiment en ermite au milieu de nulle part dans le Lot , venu découvrir la dépouille de son ami et compatriote Alan Mustgrave , fakir occasionnel au lourd passé militaire qui vient de suicider lors d'une dernière représentation scénique . Mais s'agit – il vraiment d'un suicide ?
Fakir est mon premier roman d'Antonin Varenne et surement pas mon dernier . L'auteur nous offre en effet une histoire palpitante , une galerie de personnages complexes et hauts en couleur , qu'ils jouent les premiers ou les seconds rôles . Difficile de ne pas être totalement aspiré par ce récit protéiforme qui mélange les ficelles d'un polar classique avec une étude minutieuse de la psychologie humaine et des démons qui l'habitent .
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J'ai aimé l'originalité des personnages : l'inspecteur et son adjoint (un tandem de choc), la patronne du cabaret, Bunker, John leurs confrontations avec les gens, avec la vie... des prises de tête qui font mal, qui n'aboutissent pas... En fait, j'ai plus vu dans ce livre un traité de sociologie qu'un polar. J'ai aimé l'écriture et la narration, mais beaucoup moins l'intrigue. Elle m'est apparue décousue, insistant sur des détails, passant en vitesse sur les éléments nécessaires à la compréhension. Elle s'appui sur des sentiments, des motivations qui me sont étrangers, auxquels je ne peux m'identifier et c'est sans doute pour cela que je n'ai pas pu m'y couler. J'ai aimé écouter mais j'aurais aimé tout comprendre.

Au passage, je tiens à témoigner de ma satisfaction qu'il existe cette possibilité d'accéder à la littérature quand la vue baisse et, en l'occurrence, j'ai aimé la voix de Jean-Michel Vovk, son rythme, ses variations en finesse, sauf pour l'accent du Lot, pas très réussi. En revanche, je ne vois pas l'intérêt de l'interview finale de l'auteur.
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Prêté par Maud. J'ai vraiment bien aimé le ton, le style, les personnages un peu dégling, à la ramasse. J'ai trouvé moins d'intérêt à l'intrigue.
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VERDICT: Mix mental issues, social issues, drugs and corruption at all levels, and any human black trait you can think of, and you have Bed of Nails, a roller coaster ride into French crime fiction at its bleakest and most captivating.

Le reste de ma chronique est ici:
http://wordsandpeace.com/2014/11/19/book-review-bed-of-nails-i-love-france-123/
Lien : http://wordsandpeace.com/201..
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Pas mal du tout. Un peu difficile d'abord au démarrage et l'implication des 2 histoires n'est pas évidente, mais ensuite c'est très prenant. Et noir, très noir. À ne pas lire en période de déprime :-)
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