Fakirs

J'avais lu quelque part que c'était un très grand polar, que c'était la meilleure lecture de l'année, que jamais meurtres et suicides n'auront été aussi divertissants... Que nenni !
Je n'en attendais pas forcément un chef-d'oeuvre, mais au moins une belle histoire, un bon suspense. Dès les premières pages on commence à trouver long le moment ou ça va saigner un peu... Puis à 200 pages on se dit que même les petites scènes de la vie dans se lire sont particulièrement bien mal décrites, et dans un style pas du tout captivant. le style d'ailleurs fait vraiment beaucoup penser à l'écriture de Fred Vargas.
Pour conclure, il n'y a peu d'intérêt à lire ce livre mou qui est aussi très lent et avec très peu d'action et d'intrigue. Eventuellement pour les fans de Fred Vargas… Mais pour ma part ce n'est pas le chef-d'oeuvre que j'en avais entendu.

J'ai voulu lire "Fakirs" parce qu'un lecteur Babélionaute le conseillait aux fans de Fred Vargas dans sa critique.
Raté !
Il est vrai que les personnages de Fakirs sont torturés et farfelus et que l'intrigue est sombre et tirée par les cheveux, autant dire tout ce que j'aime. Mais le gros hic c'est que je n'ai pas du tout accroché à la plume d'Antonin Varenne... Je crois que c'est tous les sous-entendus et le manque de précision qui m'ont dérangés. À l'opposé de Fred Vargas donc...

Un peu décu par l'intrigue.

Étrange roman. Difficile de me faire une idée sur la qualité d'écriture de l'auteur. En effet certaines pages m'ont beaucoup plu, notamment celles qui parlent de Bunker ou de John dans son tipi. Mais l'intrigue m'a semblé décousue et très confuse. Malgré des personnages intéressants je n'ai pas pris de plaisir pendant ma lecture.

Varenne Antonin - "Fakirs", éditions Viviane Hamy, 2009 (collection "Points")

Dans un cabaret parisien, un fakir américain Alan Mustgrave se produit dans un spectacle masochiste, à la fin duquel il s'arrange pour se suicider : son ami John tente d'éclaircir les circonstances de cette disparition. Dans le même temps, Guérin, un policier déchu et bizarre, flanqué de Lambert, tente d'élucider d'autres suicides quelque peu étranges, comme celui d'un jeune homme qui s'était mis à courir dans le flot de circulation sur le périphérique jusqu'à ce qu'un camion l'écrase. D'autres suicides lui semblent tout aussi étranges…

Concomitamment, John révèle peu à peu l'histoire d'Alan : ancien G.I. américain, envoyé faire la guerre en Irak, formé aux techniques d'interrogatoire puis de torture, revenu à moitié fou de ces années de guerre. Quant à lui, John est en fait un psychologue chargé d'une étude sur le comportement de ces anciens tortionnaires. Comme il enquête d'un peu trop près, il est pris en chasse par d'autres agents, de même que Guérin qui en connaît un peu trop long sur la mort d'un certain Kowalski...

Un livre bien écrit, des intrigues concomitantes bien menées, même si la fin est un peu tirée par les cheveux. Dans le fond, une réflexion sur la façon dont certains services secrets recruteraient et formeraient des gens à la torture et surtout à la destruction psychique de leurs victimes... âmes sensibles, s'abstenir.
Car une fois de plus, il s'agit d'un récit émaillé de scènes de violence très crue, complaisamment décrites.

Je me suis empressé de terminer ce livre, un peu pour connaître (et comprendre) l'énigme, surtout pour en avoir fini avec lui ! Car sa lecture est agaçante.
L' auteur a besoin de la moitié du bouquin pour faire apparâitre l'énigme. Mais c'est surtout son style qui dérange, fait de courtes phrases tronquées, incomplètes, souvent sans verbe. Cela pourrait passer pour les dialogues, mais c'est ce même style qu'il emploie pour ses propres commentaires. Ajoutons que son langage est souvent limite argotique : on obtient un roman très confus, aux phrases parfois absconses, dans lequel l'auteur étale sa misanthropie et son dégoût du monde, ce qui ne rend pas sa lecture plus agréable ! Avec en prime un scénario tordu. Quelle mouche a donc piqué les lecteurs de « Points » pour attribuer un prix à ce polar, original certes, mais dans le sens négatif.