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3,22

sur 179 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alan Mustgrave était fakir, il est mort sur scène, le clou du spectacle.
C'est à son pote ricain, John Nichols, exilé volontaire en pleine nature, de gérer la succession sur Paname.
Quant à l'élucidation de ce mortel numéro de cabaret, pouf, pouf, ce sera toi qu'y t'y colleras. Tadammmm, and the winner is... l'commissaire Guérin, pestiféré du 36, flanqué de son Lambert de stagiaire.

D'Antonin Varenne, je ne connaissais que "Trois mille chevaux vapeur".
Forcément enthousiaste à l'idée d'entamer "Fakirs", j'allais rapidement remballer ma frénésie au profit de lectures prometteuses, "Qu'est-ce que le parti chrétien démocrate ?" de l'inénarrable Cricri B. en étant l'exemple parfait.

Difficile, pour autant, de cibler précisément le pourquoi du comment.
Le pitch était loufoque en diable.
Les personnages consistants.
Et pourtant j'en suis ressorti fort marri.
Avec le sentiment d'avoir passé ces quelques 300 pages à bord d'un tire-bouchon alors que j'escomptais l'allure diabolique d'un TGV dernière génération.
Un faux rythme récurrent aura eu raison de mon engouement initial.

Si "Fakirs" est loin d'être à mettre au clou, il ne constitue visiblement pas le point d'orgue de la bibliographie d'Antonin Varenne que je m'empresserai de redécouvrir dans un avenir futur ultérieur.
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Avec "Fakirs", Antonin Varenne fait une entrée remarquée dans le polar (même si c'est son troisième roman), il faut bien avoué que l'éditrice Viviane Hamy a le nez fin pour trouver des auteurs à la fois originaux et terriblement novateurs.
Deux intrigues démarrent le roman, deux flics atypiques enquêtent sur une vague d'assassinats alors qu'un citoyen américain mène l'enquête suite à la mort de son meilleur ami, leur route vont bien sur se croiser. Varenne nous tiens en haleine tout du long de son récit, grâce un sens inné pour semer les fausses pistes. de plus, il dresse une palette de personnages singuliers : le lieutenant Guérin et son adjoint Lambert, John l'ami américain fantasque et haut en couleurs sans compter des seconds rôles dans la même veine. Si le roman se veut noir, voir très noir par les sujets traités, Varenne allège son texte d'un humour qui permet au lecteur de souffler. Un polar réussi donc qui sort des sentiers battus, à découvrir indiscutablement. Justement récompensé par le Prix de la Ville du Mans-Michel Lebrun du roman policier.
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Deux enquêtes parallèles qui finissent par se rejoindre : une construction assez classique pour un roman qui ne l'est pas. D'un côté, on rencontre John, un ermite obligé de sortir de son tipi du Lot pour aller identifier le corps d'un ami, ancien spécialiste de la torture des forces spéciales américaines, devenu fakir qui vient de mourir sur scène à Paris. de l'autre côté, on fait la connaissance de Guérin, qui, depuis son placard sous les combles du 36, quai des Orfèvres, enquête sur une série de suicides qui, à ses yeux, n'en sont pas.

Sur cette toile de fond assez noire, l'auteur nous dresse avec humour et justesse une série de portraits de personnages atypiques et attachants. Entre le flic obsessionnel et redoutablement brillant et son stagiaire un peu simplet, les diplomates d'une honnêteté toute relative, les artistes sado-maso, la patronne de cabaret et le gardien de parc ancien taulard, des liens se tissent et conduisent le lecteur dans un Paris underground qu'il découvre avec plaisir et curiosité.

Un petit coup de coeur pour ce polar original et captivant.
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Ce livre m'attendait depuis presque un an (Quais du polar version 2011) et ainsi à l'approche du nouveau Quai des polars 2012, dans à peine un mois, cette lecture s'imposait, et oui je dois épurer ma PAL "noire" pour pouvoir en rajouter, car regarder cette liste d'invités pour 2012, c'est complètement ouf : ICI

Antonin Varenne dresse dans Fakirs, je trouve des portraits de différents personnages. Nous avons alors dans ce livre une galerie de portraits comme une grande galerie des glaces où les âmes des protagonistes se forment et se déforment.

Le duo des enquêteurs : Lambert et Guérin est très décalé, ils sont des marginaux, des laissés pour compte au sein même du 36 quai des Orfèvres, comme les dossiers des suicidés qu'ils traitent tant bien que mal. le but étant de tiré un fil invisible entre toutes ces histoires de fins.

Guérin est un être torturé, mis au placard pour des raisons d'histoires très glauques découvertes au sein de sa hiérarchie... Son perroquet est son seul compagnon à la maison, c'est dire sa condition.

Les suicides relient les histoires, les meurtres aussi, c'est la théorie à laquelle Guérin se rattache sans pouvoir toutefois arriver à tout relier...

Si j'ai aimé cette galerie de personnages, j'ai trouvé que l'intrigue manquait de clarté, mais c'est peut être moi qui ai eu du mal à faire les connexions nécessaires. Mais du coup j'ai été un peu frustrée de ne pas saisir le comment du pourquoi ...

Dans les portraits je me suis prise d'affections et d'intérêt pour le personnage de Bunker. A lui seul, il aurait pu porter une sacrée histoire... Ahh ce Bunker m'a plu. J'ai aimé le suivre (extrait Bunker dans le train de nuit) !

Une lecture somme toute agréable, lecture qui aurait gagné selon moi (ou pour moi), à plus de limpidité dans ses intrigues, mais après tout, certaines choses ne peuvent raisonnablement s'expliquer...

Il faudrait que je lise la thèse de John P. Nichols pour m'éclairer sur le syndrome de Saint Sébastien....

" Tout se passe donc comme si le bourreau laissait à la victime le soin de poursuivre on oeuvre d'anéantissement. mais le cas de cet homme, ancien tortionnaire, devenu sa propre victime -physique et représentative -, est une illustration frappante de ce que nous avons nommé le Syndrome de Saint Sébastien : l'inversion de l'objet et du sujet de la tortures et ses conséquences comportementales. Ce cas sera l'objet et le sujet de notre recherche sur les traumatismes de guerre du point de vue du tortionnaire. Sera donc abordée la question de savoir s'il existe d'autres formes de torture qu'un torture "institutionnalisée". Nous verrons clairement que non : au sens du suicide, tel qu'il fut choisi comme objet d'étude par les premiers sociologues, la torture est un fait socal. paraphrasant Durkheim et sa célèbre démonstration sur la mort volontaire, nous pourrions ainsi conclure cette introduction (à la thèse donc) : Chaque société est prédisposée à fournir un contingent déterminé de tortionnaires. " John P. Nichols
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Loin de moi l'idée de faire de la réclame pour telle ou telle maison d'édition, mais le Prix du Meilleur Polar décerné chaque année par les Editions Points constitue, de mon point de vue, une récompense de valeur et un vrai gage de qualité. Chaque année, un jury composé de lecteurs et de libraires nomme un vainqueur parmi une sélection de polars édités en version poche chez Points. Et force est de constater que la plupart des lauréats de ce prix sont devenus des polars cultes, des incontournables du genre. Je citerai dans le désordre Les Lieux infidèles de Tana French, Baad de Cédric Bannel, Iboga de Christian Blanchard, ou encore Une disparition inquiétante de Dror Mishani. Globalement, tous les polars primés méritent largement cette récompense, tous sans exception. Enfin, si, pour moi, il y en une d'exception.

Fakirs, d'Antonin Varenne, a reçu le Grand Prix en 2010. Je n'ai pas pu retrouver quels étaient les autres polars sélectionnés cette même année, mais c'est la première fois que je ne suis pas d'accord avec le "verdict". J'ai terminé le livre, c'est la raison pour laquelle j'écris cette critique, mais mon avis est partagé, mitigé.

Je vais commencer par les points positifs, et un terme me vient immédiatement à l'esprit pour décrire l'atmosphère qui règne dans ce livre : originalité. Fakirs est clairement un polar qui sort des sentiers battus, on est très très loin des thrillers calibrés, normés. L'auteur montre un talent certain pour camper des personnages peu ordinaires, qui évoluent finalement en marge de la société, voire même en dehors du temps.

Il y a tout d'abord Alan Mustgrave, le fakir en question, un américain, sorte d'écorché vif de la vie (sans mauvais jeu de mot), qui meurt sur scène à Paris dans d'étranges circonstances. Accident, meurtre, suicide ? Si c'est un suicide, alors l'affaire sera gérée par l'étrange et inquiétant commissaire Guérin. Un vieux garçon qui partage sa vie avec un perroquet dépressif pratiquant l'automutilation. Guérin aussi s'automutile, à force de chercher sans cesse à établir des liens et des connexions totalement improbables entre des événements distincts. Guérin est devenu un paria du 36 Quai des Orfèvres, relégué dans un bâtiment dont le plafond fuit et menace de s'écrouler à tout instant.

Heureusement le commissaire peut compter sur le soutien fidèle de son adjoint Lambert, qui porte des joggings à l'hygiène douteuse et passe l'essentiel de ses journées à observer l'évolution de la tâche d'humidité au plafond. Lambert conduit également son patron sur chaque scène de suicide dans un Paris crépusculaire et hors du temps. Enfin, pour compléter le tableau, il y a John, le meilleur ami du fakir mort, un américain qui vit sous une tente au bord d'un ruisseau dans le Lot. Et John ne croit ni à l'accident ni au suicide. Pour lui, c'est un meurtre, alors Guérin et son abruti d'adjoint ont intérêt à se bouger pour découvrir la vérité. Ce n'est pas gagné, vous vous en doutez.

Ha oui j'allais oublier de vous parler d'un dernier personnage et non des moindres. Dans sa quête de vérité, John va croiser la route d'un ancien taulard devenu gardien du parc du Palais du Luxembourg. Une rencontre fortuite qui va se transformer en une véritable amitié, pour le meilleur et surtout pour le pire.

Une galerie de personnages haute en couleurs, vous l'aurez compris, dans ce roman peu banal écrit dans un style très particulier, auquel, je l'avoue, je n'ai jamais vraiment réussi à accrocher. C'est clairement le point négatif de ce roman pour moi. Pourtant, j'avais déjà lu un roman de cet auteur, CAT 215. Et je n'avais pas été gêné outre mesure par l'écriture d'Antonin Varenne. Mais ici, je n'ai pas du tout retrouvé le même plaisir de lecture. En cause, le manque de clarté et de limpidité. J'ai dû relire plusieurs fois certains passages avant de pouvoir les comprendre clairement.

Enfin, l'humour cohabite étrangement avec une noirceur épouvantable que ne vient éclairer aucune lueur d'espoir. Une alternance qui m'a, dans ce cas précis, un peu destabilisé. En général, ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. Mais ici, j'ai eu du mal à m'y faire.

Au final, Fakirs repose sur une intrigue complexe et des personnages hors normes évoluant dans une atmosphère très spéciale et très noire. Un polar peu ordinaire, dans tous les sens du terme. le bon comme le mauvais.

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Le lecteur débarque aux Suicides, une annexe dans des locaux déprimants, pourvus d'un plafond ensanglanté, de la Judiciaire, sis quai des Orfèvres. Là règne le lieutenant Guérin depuis sa mise en quarantaine dont on ne découvrira la raison que bien des pages plus tard. Il est flanqué d'un stagiaire amorphe qui compense son manque notoire d'intelligence par l'admiration sans borne de son patron.
Ces personnages à peines rencontrés, le lecteur est transporté dans le Lot, pour y faire la connaissance de John Nichols, un Franco-Américain qui vit en marge de la société et du village. Il a construit son campement sommaire en pleine nature, dort sous son tipi et s'entraîne au tir à l'arc dans les bois. le monde civilisé va le rattraper quand on lui demande de venir reconnaître le corps de son ami Alan Mustgrave, le fakir toxico. Il est mort, un suicide en apparence, alors qu'il s'exhibait dans un cabaret parisien devant une clientèle sado-maso avide de spectaculaire. La police a conclu à un suicide, mais John Nichols n'en croit rien. Psychologue en rupture avec la société américaine, il ne connaît que trop bien le passé de son ami Alan revenu torturé des guerres du Golfe et d'Irak. Aidé par un ancien taulard réfugié dans le parc du Luxembourg, il remonte la piste du fakir. Des personnages, insolites ou inquiétants, font irruption, ainsi Frank Hirsh, diplomate américain qui avait une liaison avec Alan, la tenancière du cabaret spécialisé dans le sado-maso, des dealers de petite envergure et une peintre dont la conception artistique est pour la moins curieuse. Et, bien sûr, son chemin va finir par croiser celui de Guérin et de son stagiaire Lambert. Guérin, ce flic bizarre et atypique, qui se mutile en s'écorchant la peau du crâne jusqu'au sang, comme son perroquet, vieil oiseau déplumé, seul héritage de sa mère. Guérin, pas persuadé que tous ces suicides qui emplissent les archives sont des morts volontaires. Et si ces suicidés étaient poussés, par quelque force obscure, à se donner la mort ?

L'intrigue point trop complexe, est bien ficelée. L'auteur passe avec facilité du village perdu du Lot aux quartiers glauques de la capitale. Il y promène son « sauvage » avec jubilation et trempe sa plume dans la noirceur pour nous décrire avec réalisme une violence rampante et permanente, qui se niche jusque dans les relations agressives entre les policiers des Homicides et ceux des suicides. Les personnages sont tous hauts en couleur.
Sous prétexte d'une enquête policière, ce roman est plutôt une approche de la violence que peut subir ou donner tout être humain et qui peut conduire à la mort, voulue ou programmée.
Ce roman est original dans sa forme, sauf pour le personnage du policier atypique et tourmenté qui a un relent de déjà lu. Par certains côtés, il évoque les romans policiers de Fred Vargas, et en particuliers le personnage atypique du commissaire Adamsberg, aussi peu ordinaire que l'est le lieutenant Guerin . Ce n'est pas un défaut rédhibitoire, mais ça a un côté de déjà lu.

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Longtemps j'ai avalé les romans policiers à la chaîne avec délectation, autant les whodunit très british dans de grands manoirs où le maître d'hôtel s'obstinait à ne pas être le coupable que les polars noirs au privé dont le foie macérait dans l'alcool, ou encore les versions plus modernes, mais pas moins violentes, où se trouve, avouons le, une certaine surenchère pour retenir le lecteur.
Ce temps est passé et je le regrette un peu: de là ma manie d'essayer un polar de temps, généralement d'un auteur que je n'ai jamais encore lu, pour voir si la magie reprend.
Pas souvent, soyons honnête.
Je ne classe plus ce genre de livres selon deux catégories: coupable deviné avant le protagoniste ou pas. Avec les années, le problème de la représentation, des personnages féminins, par exemple, a pris une place plus importante dans mes critères. Et si je cite celui-ci c'est que le genre bien souvent a droit à un zéro pointé. Et Antonin Varenne comme les autres: tous les protagonistes principaux sont masculins, et les rares personnages féminins sont 1) une tenancière de cabaret définie par sa sexualité et le fait que les deux principaux mâles du roman reluquent ses seins , 2) une artiste allemande qui se met toute nue et se couvre de peinture dans une scène totalement inutile avant d'être rossée (probablement parce que malgré le critère toute nue, elle n'a pas couché avec le protagoniste, après tout c'est écrit par un homme) , 3) la mère morte du flic, une prostituée qui lui a légué son perroquet...

Franchement, les quelques scènes bien fichues, l'auteur a un certain talent, ne rattrapent pas le fait qu'on verse ainsi dans le cliché, entre ça et le passé tragique du flic, une case obligatoire dans la littérature policière actuelle.....Bon, pour une fois au moins il n'a pas une femme morte dans des circonstances horribles & sexuelles, mais c'est à peu près tout ce qu'il nous épargne dans la catégorie.

Pour en venir, enfin, à l'intrigue en elle-même: sympathique, mais sans plus. Quelques moments de suspens bien tournés, un certain humour parfois, mais le livre finit en queue de poisson et laisse le lecteur plus frustré qu'autre chose, comme si l'auteur n'avait pas su comment boucler une de ses deux trames narratives.
Alors, certes, je deviens difficile, mais je suis sûre que je peux découvrir mieux, dans la masse des polars publiés de nos jours....
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Un livre très étrange, avec parfois une très belle écriture. Un flic déjanté placardisé aux suicides, persuadé au fil du temps que certains sont organisés pour satisfaire des voyeurs. Mais on n'en saura pas le fin mot. La principale intrigue concerne John, un Américain qui a fuit l'armée, laquelle voulait qu'il étudie de près des agents spéciaux, tortionnaires et démolis par la guerre du Golfe, dont Alan qui a viré toxico et fakir, mais qui a de quoi embarrassé ses anciens amis de la CIA. Quant au flic, on verra qu'il a à faire à d'autres horreurs au sein même de son commissariat. Il a enfin le personnage de Bunker, avec son chien Mesrine, un ancien taulard qui continue à vitre entre quatre murs misérables, dans une cabane des jardins du Luxembourg, et qui donnera un sérieux coup de main et d'amitié à John, tout en sachant que le chant du cygne est proche. Il reste nombre de zones d'ombres en refermant le livre, très difficile à suivre parfois car très elliptique, mais on peut saluer son originalité sans égal dans le polar français.
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Bon thriller. J'ai marché dans ce roman, bâti autour du suicide d'un fakir devant son public, et de flics givrés de la brigade de suicides au Quai des Orfèvres. Personnage particulièrement réussi d'un officier tellement borderline, qu'il finit par devenir complètement gaga. A cause des critiques élogieuses que j'avais lu, je pensais que le ton serait original. Mais je n'ai pas tellement perçu de différence avec un thriller lambda au style similaire.
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On suit en parallèle le commissaire Guérin, paria du 36 quai des Orfèvres et relégué au service des suicides et John Nichols, psychologue américain réfugié en France. Au centre de l'histoire le suicide du fakir Alan Mustgrave. Des personnages hauts en couleur pour une intrigue un peu décousue.
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