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Une série que j'ai littéralement dévorée…

Un beau jour l'humanité ainsi que tous les mammifères se voient amputés de tous leurs détenteurs du chromosomes Y. Tous sauf deux, Yorick Brown et son petit singe qui ont miraculeusement survécus. Yorick devient bien entendu pour certaines un individu à protéger et pour d'autres un individu à supprimer afin d'éradiquer complètement les mâles de la planète.

Autant vous dire qu'il aura droit à son parcours du combattant. D'autant plus que ce Yorick vivant aux Etats-Unis n'a qu'une idée en tête retrouver sa petite copine partie en Australie quelque mois avant le fléau.

L'histoire est dynamique et pourtant truffées de réflexions intéressantes sur notre société, mais aussi de références culturelles dont certaines me faisait parfois défaut.

Le scénariste utilise beaucoup les flash-back et les rêves qui ont une importance primordiale dans la compréhension de la psychologie des personnages. La plupart des personnages sont vraiment très travaillés à croire que le scénariste leur a fait un dossier complet avant de créer leur histoire.

Pour le dessin, c'est un style très américain qui ne m'a pas trop plus au départ mais au fur et à mesure que j'avançais dans les tomes j'avais l'impression que celui-ci devenait bien meilleur.

On ne peut que se demander ce qu'il arriverait vraiment si une telle chose arrivait un jour…

Il semblerait que cette série aie donné des idées à un réalisateur (D.J. Caruso)… néanmoins le projet serait un peu mort mais pas complètement… bref une affaire à suivre…
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Ce tome comprend les épisodes 1 à 5, parus en 2002, écrits par Brian K. Vaughan, dessinés par Pia Guerra, encrés par José Marzan junior, mis en couleurs par Pamela Rambo, avec des couvertures de J.G. Jones. Cette série est complète en 60 épisodes, regroupés en 10 tomes (ou 5 en format dit "deluxe", à commencer par Y le dernier homme, volume 1 qui contient les épisodes 1 à 10).

Le premier épisode est raconté suivant 2 flux différents. Il y a la conversation téléphonique que Yorick Brown est en train de mener depuis son appartement de Brooklyn (en répétant son numéro d'évasion depuis une camisole de force suspendu par les pieds, la tête en bas) avec Beth Deville, sa copine qui effectue un stage d'archéologie en Australie. Et il y a plusieurs scènes différentes présentant Jennifer Brown (la mère de Yorick, membre du Congrès) à Washington, la colonel Alter Tse'Elon (militaire de carrière israélienne) à Naplouse en Cisjordanie, l'agent secret 355 (une femme en mission pour exfiltrer la doctoresse Frozan Hamad, détentrice d'une étrange amulette) en Jordanie, la généticienne Allison Mann (spécialiste en clonage) à Boston, Hero Brown (la soeur de Yorick, responsable d'une équipe de soin d'urgence) également à Boston. le premier épisode se termine alors que tout être vivant porteur d'un chromosome Y meurt en même temps, sauf Yorick et Esperluette (son singe Capucin moine). Dans un premier temps, Yorick (avec son singe) essaie de rejoindre sa mère à Washington, alors que sans homme (un-man-ned), la civilisation a du mal à perdurer.

Il s'agit de la première série d'ampleur de Brian K. Vaughan qui doit une partie de sa renommée à sa participation à l'équipe de scénaristes de la série Lost (dans laquelle il a été intégré parce que Damon Lindelof aurait été impressionné par la série "Y le dernier homme"). Dès le départ, le lecteur est confronté à un dispositif narratif cher à Vaughan : une histoire racontée au temps présent, avec des scènes du passé qui s'intercalent entre chaque séquence. Ce morcellement lui permet d'insuffler un rythme rapide grâce à des séquences brèves changeant régulièrement de sujet. D'un autre coté, cela peut provoquer une forme d'agacement du lecteur qui n'a pas forcément envie de papillonner ou de réassembler les pièces de ce puzzle créé artificiellement. Malgré tout, cela fonctionne bien pour ce premier épisode (et ce premier tome) avec une forme originale d'introduction des personnages.

Une deuxième spécificité de Brian K. Vaughan réside dans son utilisation de références culturelles populaires. Au cours des dialogues, les personnages se réfèrent à des personnages publics, ou à des anecdotes dérisoires. Cela peut constituer une forme d'attrait pour le lecteur qui reconnaît alors en Vaughan une âme soeur (un geek comme lui). Néanmoins Vaughan ne se contente pas de parsemer ses dialogues de noms connus. Lorsque que Yorick évoque Jesse Garon (le jumeau mort né d'Elvis Presley), il s'en sert pour construire la personnalité de Yorick, montrer une de ses caractéristiques. Lorsque Yorick et Rose se recueillent devant l'obélisque "Washington Monument" (élu symbole phallique national) pour évoquer toutes les stars du rock masculines qui viennent de disparaître, ils échangent des noms très connus (Dylan, Bowie). La discussion commence avec une référence plus pointue à une salle de concert New Yorkaise (le CBGB) et l'un des groupes emblématiques qui s'y est produit (les Ramones) et il se termine avec Rose parlant d'une certaine Tori (Tori Amos). Ce genre de référence peut avoir 2 effets sur le lecteur : une forme de connivence quand il les connaît, une forme d'exclusion si elles lui échappent trop souvent. Vaughan compense ce risque en parsemant son récit de ce qu'il qualifie de "factoïde" (des faits avérés, mais sans importance, insignifiants) dans différents champs de la culture, des séries télés américaines (The three Stooges) à l'histoire (la création du "Culter Ring" en 1778 par George Washington), en passant donc par la musique pop, ou même l'étymologie du mot ordurier désignant le sexe féminin en anglais (l'équivalent de con).

Brian K. Vaughan inscrit son récit dans une forme d'aventure post-apocalyptique (disparition de la moitié de la population humaine, 48% pour être exact, et de la moitié des animaux) avec 2 personnages principaux taillés pour l'aventure (un spécialiste de l'évasion, et une spécialiste des opérations militaires clandestines). Yorick est immédiatement agréable, avec son manque d'ambition, son absence de machisme, et son amour romantique et inconditionnel pour Beth. En outre il dispose d'un petit plus d'intelligence qu'il utilise à bon escient en fonction des situations. On est loin des conventions stéréotypées propres à ce genre de récit. En prime, Vaughan insère quelques touches d'humour aussi bien sous forme de répliques moqueuses (Yorick : "Qui nous tire dessus ? Des terroristes ?", sa mère : "Pire des républicains"), que visuel (une jeune femme qui menace Yorick d'un pistolet et qui lui met la main dans le slip pour vérifier qu'il n'est pas un transsexuel), ou de situation (une top-modèle qui se retrouve conductrice de benne à ordures ménagères parce que sa profession est devenue obsolète avec la disparition des hommes).

Enfin l'élimination de toute population mâle sert de point de départ à plusieurs composantes du récit. Il y a bien sûr le récit d'anticipation pour lequel Vaughan met bien en évidence les conséquences de l'absence d'homme (en particulier par la disparition de métier dans lesquels ils représentent plus de 90%, voire 95%, du corps), mais avec une incertitude d'une page à l'autre sur le niveau de désorganisation de la civilisation qui s'avère assez fluctuant et imprécis. Vaughan sait également dépasser l'horizon d'attente du lecteur, en montrant que l'élimination des tensions entre homme et femme ne résout rien quant à la condition humaine, à commencer par la violence (apparition d'un culte bizarre d'amazones avec mutilation du sein gauche et meneuse charismatique prénommée Victoria), le racisme ou même l'arrivisme. Dans ce dernier registre, la personnalité "normale" de Yorick (sans musculature exagérée, sans niveau de testostérone l'incitant à penser avec ce qu'il a entre les jambes, fidèle en amour malgré la situation) fait d'autant mieux ressortir les préjugés.

Il reste malgré tout dans ce premier tome des transitions un peu brusques : arrivée inopinée d'un personnage comme Tse'elon à Boston, transition artificielle d'une scène à l'autre, ellipse plus artificielle que révélatrice. Il y a également les dessins de Pia Guerra, terriblement fonctionnels. Il faut dire que le scénario de Vaughan repose sur de nombreux dialogues de personnages échangeant des informations. Si ces scènes sont légitimes du point de vue l'histoire, elles sont difficiles à rendre intéressantes visuellement. Guerra a beau alterner les champs et contrechamps, et les plans rapprochés avec les plans éloignés, elle a du mal à trouver des mises en scène vivantes. Son style pragmatique a l'avantage de pouvoir inclure tous les détails concrets nécessaires (le système d'accroche de la barre de suspension pour le tour de Yorick, le titre des livres de sa bibliothèque, etc.), avec la limite inhérente lorsque Guerra ne sait pas trop à quoi ressemble ce qu'elle dessine (l'arrière de la benne à ordures ménagères). Sa façon un peu simplifiée de dessiner constitue parfois un frein à l'immersion lorsque l'intrigue exige un endroit spécifique (par exemple les rues de Naplouse manquent de détails pour être convaincantes).

Avec ce premier tome, Vaughan propose une variation très originale sur le thème d'une disparition brusque de la moitié de la population mondiale, avec des morceaux de culture populaire, et un point de vue original sur la place de l'homme dans la société nord américaine. L'histoire souffre un peu de dessins platounets, et de transitions parfois à l'emporte-pièce. Pour savoir si la civilisation (et le règne animal) survivra à la disparition des mâles, il faut suivre les pérégrinations de Yorick dans Un petit coin de Paradis (épisodes 6 à 10).
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Yorick est un jeune américain tout ce qu'il y a de plus banal. Bon... son occupation favorite consiste à jouer au magicien (il est d'ailleurs passé maitre en l'art de s'échapper de n'importe quelles paires de menottes ou camisoles de force) et il partage son petit studio avec un singe hyperactif, mais sinon sa vie n'a rien de bien exceptionnelle. du moins était-ce le cas avant qu'il ne devienne le dernier homme encore vivant sur Terre. L'idée ne manque pas d'originalité, et cela surprend moins quand on apprend qu'elle vient de Brian K. Vaughan a qui l'on doit également d'autres superbes comics, à commencer par la série de science-fiction « Saga ». Mais qu'en est-il véritablement ici ? Si « Y le dernier homme » n'est certainement pas la plus grande réussite de l'auteur, ce premier volume pose cela dit des bases prometteuses. On y découvre les dix premiers chapitres des aventures de ce jeune homme qui va se retrouver au centre d'une immense toile après la mort inexpliquée d'absolument tous les représentants de la gente masculine, aussi bien des hommes adultes que des enfants ou même des animaux. On retrouve ici les bases de tout récit post-apo : une catastrophe inexpliquée qui entraîne la chute de notre civilisation et la disparition de nos modes de vie et nécessite donc pour les survivant(e)s de s'organiser autrement.

Mais difficile de justement pour ces femmes de s'organiser sans les hommes... Non pas parce qu'elles seraient incapables de se débrouiller sans un mâle fort et brave à leur côté mais justement parce que le dit mâle a tendance dans nos sociétés contemporaines à avoir le monopole sur certaines professions essentielles pour le bon fonctionnement du pays. Impossible désormais de se déplacer en avion puisque que 90% des pilotes avant la catastrophe étaient des hommes, idem pour des métiers plus physique ou encore pour ce qui est de l'organisation politique du pays. Outre cette réflexion engagée sur la place des femmes dans nos sociétés modernes, l'intérêt de l'ouvrage tient aussi aux différentes réactions des survivantes face à la catastrophes. Endeuillées, nostalgiques, pragmatiques, euphoriques..., chacune se fait à sa manière à ce nouveau monde dont elles sont désormais les seules maîtres. Dommage toutefois que la bande des Amazones, guerrières tyranniques bien satisfaites d'être débarrassées du « joug » masculin, soit présenté de façon aussi peu nuancé : nous avons affaire à des folles hystériques et cruelles, sans une once de raison et dont on comprend mal les motivations. Les personnages sont pour leur part plutôt intrigants, même si là encore on peine à comprendre les réactions ou les obsessions de certain(e)s.

Ce premier volume d' « Y le dernier homme » marque le commencement d'une série prometteuse reposant sur une idée originale mais un scénario pour le moment assez classique dans sa construction. La toute dernière page de l'ouvrage laisse toutefois prévoir de sacrés rebondissements et donnent incontestablement envie au lecteur de poursuivre plus loin l'aventure en compagnie de Yorick et de son compagnon simien.
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Un phénomène inexpliqué entraîne la disparition soudaine des représentants du sexe masculin hommes et animaux compris... Je vois déjà un sourire apparaître sur le visage de certaines féministes ! Ne nous réjouissons pas trop vite : il faudrait d'abord assumer le deuil des fils, frères et pères, amants et amis et puis ensuite se demander comment perpétuer la race humaine sans hommes ?
Entre les femmes de pouvoir qui peuvent enfin étancher leur soif de puissance, les amazones modernes qui se réjouissent de la disparition des hommes au point d'en devenir psychopathes, les violentes qui attaquent les plus faibles pour un peu de nourriture où de confort matériel, c'est bien vite une énorme pagaille et le monde n'en devient pas plus sécurisant pour autant !
Mais bien sur il reste tout de même un dernier homme : Yorick Brown, seul survivant avec son singe mâle Esperluette de cet hécatombe masculin. Il devient non seulement le seul moyen de se reproduire mais aussi un enjeu de taille pour la recherche médicale : comment et pourquoi a-t-il survécu ?
Nous voici donc devant un haletant comic qui à la manière d'un Walking Dead s'amuse à étudier une société privée de ses habituels repères, en l'occurence ici les hommes. le dessin, réaliste mais un peu "niaiseux" n'est pas ce qu'il y a de meilleur ici mais l'histoire est vraiment captivante et originale.
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Yorick était un jeune homme parmi tant d'autres. Il souhaitait épouser sa petite amie Beth et trouver un travail. Rien de plus banal...
Quand la moitié de la population décède en un instant, c'est tout le système actuel qui s'effondre. le chaos est total.
Pour Yorick encore plus que pour le reste de la population, le bouleversement va être total car il est : le dernier homme.
Garder son libre arbitre quand on représente le dernier espoir de l'humanité n'est pas chose simple. Comment échapper à ses extrémistes féministes qui veulent en finir avec l'oppression masculine ?

Je suis tombé par hasard sur ce comics post-apocalyptique et la quatrième de couverture m'a séduit.
L'histoire est à la fois simple et prometteuse. En une seconde tous les individus de sexe masculin meurent. le chaos est total, les routes bloquées, des corps jonchent les rues, les maisons, les champs.
La réflexion de l'auteur sur les conséquences d'un drame de cet ampleur est très intéressante.
La mort subite d'un grand nombre de personnes a d'abord un impact immédiat : accidents de voiture, d'avion...
On voit par la suite les conséquences à courts termes : conditionnement des corps, détresse, désorganisation...
Puis, bien entendu, la désorganisation sociale devant un désastre majeur entraînant une flambée de l'extrémisme et l'apparition de bon nombre d'opportunistes.

L'auteur souligne également d'une fort belle manière que la parité est encore loin d'être de mise à notre époque. La désorganisation est donc encore plus marquée dans toutes les instances dirigeantes.

Yorick est un personnage rendu sympathique par sa candeur. Je le trouve par contre assez peu réaliste. Il est le dernier des hommes, il est traqué par des extrémistes qui veulent sa mort, mais il agit instinctivement et fonce tête la première dans le danger. On ne ressent pas dans ce premier tome le poids qui repose sur ses épaules ou même le rejet de cette responsabilité.

L'auteur a choisi une structure narrative non linéaire. L'histoire commence par la soudaineté du drame puis par des flashback qui permettent à l'histoire de se mettre en place. Ce choix visuel et percutant m'a donné l'impression d'être au cinéma. C'est très réussi.

Coté graphisme, Y, le dernier homme est un comics de bonne facture. Les dessins sont soignés et la mise en couleur correcte. On trouve également quelques dessins pleine page, essentiellement lors des changements de chapitre, d'une grande finesse. Ces dessins sont les couvertures de l'édition originale.

Le comics ayant rencontré un beau succès aux USA et Brian K.Vaughan étant l'un des scénaristes récurrents de Lost, c'est logiquement que les droits ont été achetés par New Line. Malheureusement, ce projet ne verra pas le jour. le studio n'était prêt à financer qu'un seul film alors que le réalisateur D.J. Caruso désirait en faire trois.





Pour conclure, Y, le dernier homme est un comics prometteur avec un scénario "original", des dessins de qualité et une narration maîtrisée. Je lirai volontiers la suite pour voir si ses belles promesses sont tenues.

Note : 7/10
Lien : http://www.les-mondes-imagin..
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Yorick, jeune homme rêveur cherchant un but dans sa vie, va voir son quotidien entièrement bousculé en quelques secondes.

Personne ne sait ce qu'il s'est passé, mais tout les hommes sont morts, d'un coup, tous de la même façon. Vieillards, enfants, foetus, ou jeunes garçons, aucun n'a été épargné. Même pas les animaux !

Enfin, aucun, sauf Yorick ... et son singe.

Le voilà seul dans un monde post-apocalyptique remplis de femmes. Certaines tristes et abattues par cette éradication, certaines tombant dans le féminisme extrême.

Pas évident de survivre quand vous êtes la cible de mire de toute la planète ...



Voilà un comic original et vraiment très sympa à lire.

De base, j'avoue que, au vu de la couverture, ça ne me tentait pas des masses, le dessin ne m'attirait pas plus que ça.

Mais en feuilletant, j'ai découvert avec joie que le dessin de l'histoire était tout autre, et j'ai directement accroché à cette histoire aberrante au rythme halletant.



Quelques minutes avant le début de la catastrophe mondiale, nous faisons la connaissance de quelques personnes que l'on suivra tout au long du récit.

Yorick, d'abord, avec sa petite amie. Sa mère, ensuite, femme politique influante. Sa soeur, ambulancière aux moeurs légères. Une femme soldat en Cisjordanie, une agent spéciale du gouvernement, une chercheuse sur le clonage humain, etc ...

Avec tout cette personnes, nous avons droit à différente vision des évènements et de leur suite, ce qui permet de les aborder avec plusieurs angles, plusieurs points de vue, ce qui est non seulement agréable à suivre, mais également important et intéressant pour le scénario en lui-même.

On s'attachera à certains personnages, moins à d'autres, mais ils ont tous quelque chose à apporter, une pierre à poser à l'édifice du récit.



C'est un comic assez sombre dans son ensemble, mais grâce à beaucoup de couleurs, à des touches d'humour et à une grosse dose d'action, le tout est vraiment très digeste et ça ne tombe jamais dans une ambiance trop lourde et pesante.

C'est un bon thriller, genre comic catastrophe, montrant la survie d'un monde ... sans hommes (ou presque).

Pas mal original et sans tomber dans les gros clichés, il utilise les bonnes ficelles du genre tout en les tournant à sa sauce pour nous faire passer un moment unique plein de suspens et de questions.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Si vous ne lisez jamais de bande dessinée, par manque de temps, parce que c'est un monde inconnu pour vous, parce que les livres vous semblent plus " sérieux" , commencez par celle-ci ! Allez-y ! n'hésitez plus ! Lancez-vous ! de belles heures de lecture vous attendent ! Ce fut mon cas !

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Un phénomène étrange et inexpliqué a fait disparaitre de la terre tous les porteurs des gènes masculins….sauf Yorick et son singe….Commence pour lui une course poursuite à la recherche de sa fiancée dans un monde dévasté !
Pour moi qui ne connais et ne lis pas de comic, je me suis laissé prendre par ce récit fantastique....Imaginer un monde ou les hommes ne sont plus, sauf un.....Des tas de questions se posent, et on découvre au fur et à mesure de la lecture des autres tomes des tas de situations invraisemblables.....Le rôle des amazones, les femmes qui pleurent leurs hommes et puis tous les bouleversements auquels sont confrontès les états, parce qu'après tout avec la disparition des hommes, c'est juste la moitié de l'humanité qui disparaît en quelques instants.....!
De plus cette série n'est en aucun cas féministe ou favorable aux femmes et ne se veut pas l'apologie de la femme....
Malgré tout je me suis vraiment laissé prendre par ce récit et je l'ai dévoré à une vitesse incroyable, tant l'intrigue et bien mené et chaque tome nous apporte sa part de rebondissements....
J'ai juste été déçu par le dernier voire les deux derniers tomes (il y a en 10 en tout) avec un épilogue qui ne m'a pas du tout convaincu...
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17 juillet 2002. A la même seconde, partout dans le monde, les hommes meurent, victimes d'un mystérieux fléau. Après une période de panique, de grande détresse et de famine, les femmes se réorganisent peu à peu pour sauver ce qui reste de leurs sociétés. Partout dans le pays (l'essentiel de l'intrigue se passe aux États-Unis), les solidarités se manifestent et certains clans se (re)forment (les Amazones par exemples). Quant les plus humanistes tentent de sauver ce qu'il y a encore à sauver, les extrémistes affichent un excès de féminisme (brulant les icônes et les affiches à l'effigie des hommes).

Au milieu de la confusion, un miraculé : Yorick. Avec son singe Espérluette, ils sont les deux seuls survivants masculins (toutes races ou espèces confondues). Après quelques jours à se terrer dans son appartement, c'est finalement la faim qui conduira Yorick à sortir de son repaire. Il masque son visage pour mieux se fondre dans la masse. Avec horreur, il découvre les stigmates de la catastrophe, tente parfois en vain de cacher sa réelle identité, jusqu'à ce que l'Agent 355 fasse irruption dans sa vie. Elle est chargée de sa protection durant le voyage qui doit conduire Yorick au laboratoire du Docteur Mann, brillante biologiste dont les premiers travaux sur le clonage humain sont prometteurs. C'est le début d'une longue cavale qui s'achevera en dix tomes.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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