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Une série qui décidément ne baisse pas de niveau.

Il commence à y avoir beaucoup de personnages secondaires. Brian K. Vaughan s'attarde à nous les faire mieux connaitre à travers des épisodes flashback qui veulent expliquer pourquoi elles se comportent tel qu'elles le font (je dis « elles » parce que Yorick est le dernier homme sur Terre, je rappelle). L'auteur est toujours fasciné par les personnages.

On voyage beaucoup dans cet épisode, d'une part parce que Yorick et sa bande recherchent toujours Esperluette – le singe qui détient les secrets de la mort des hommes et de leur éventuel retour – qui a été enlevé par notre infâme ninja favorite, d'autre part parce que les personnages sont très dispersées sur le globe.

Conformément à son habitude, l'auteur intègre finement des thèmes d'ordre social dans les intrigues.

La situation évolue essentiellement parce qu'une journaliste parvient à piéger Yorick en Australie, à le photographier et à informer les femmes de toute la planète qu'il en reste un. Les gens ont droit à la vérité quelles que soient les conséquences.
Et là, les conséquences se rapprochent d'un carnage infini : des régiments de femmes militaires venus de tous les pays se retrouvent en Australie pour tenter de récupérer l'homme. Pas de pitié au programme.

Le dernier tome s'annonce passionnant.
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Ce quatrième volume regroupe les tomes 7 et 8 de la série : "Le scoop" et "Monnaie de singe", découpés respectivement en quatre parties pour l'un ("Le scoop", "À l'heure de notre mort", "Association d'idées" et "Mille machines à écrire") et trois parties pour l'autre ("Monnaie de singe", "L'homme de fer blanc" et "Géhenne").

Toujours aussi intense dans ses actions et ses intrigues, à l'humour toujours aussi décalé, ce volume est un véritable plaisir. Les souvenirs sous forme de flash-back de certains protagonistes secondaires nous permettent de comprendre le comment et le pourquoi de leurs personnalités/caractères et voir les raisons pour lesquelles ils se battent contre leur conscience et leur passé.

L'histoire a pris de nouveau une belle avancée, elle commence en Australie et se termine au Japon, avec quelques épisodes aux États-Unis. Yorick a récupéré son singe, non sans mal. Allison se bat contre les démons de son passé. Héro rejoint Beth dans son église, et y apprend une sacrée nouvelle. Alter a retrouvé les astronautes. Et la planète entière est au courant qu'un "mâle" a survécu à l'apocalypse...

Tout ça promet de sacrés rebondissements dans le dernier volume... Il me tarde de découvrir comment tout cela va se terminer !
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Dans ce quatrième volume, l'histoire est tout aussi passionnante que les précédentes, avec des intrigues et des rebondissements qui se multiplient. Les comportements de nos compères peuvent être mieux compris grâce aux retours en arrière sur leur vie.
Cette merveilleuse histoire va certainement nous offrir une belle conclusion pour cette aventure.
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Ma première expérience avec la licence fut la série sur Disney + qui malheureusement a été annulée après une seule saison seulement et nous laissant ainsi sans réponse.

Voulant obtenir ces réponses, et surtout aimant découvrir les oeuvres de base qui amène à des adaptations, je me suis lancé dans la lecture du comics de Brian K. Vaughan.

Si le tome précédant nous donnait quelques éléments de réponse sur le pourquoi du comment Yorick est le dernier homme sur Terre, ce tome, ne nous donne pas beaucoup plus d'infos, au contraire, il nous pose de nouvelles questions.
On pourrait penser que cela sert à faire durer la série, et c'est peut-être le cas, mais en tout cas c'est très bon !
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Ce tome fait suite à Un petit pas (épisodes 11 à 17). Il contient les épisodes 18 à 23, initialement parus en 2004, avec un scénario de Brian K. Vaughan, des dessins de Pia Guerra (épisodes 18 à 20), de Goran Parlov (épisodes 21 à 23), tous encrés par José Marzán, avec une mise en couleurs de Pamela Rambo. Les couvertures sont réalisées par JG Jones (épisodes 18 à 20), Araon Wiesenfeld (épisodes 21 & 22) et Massimo Carnevale (épisode 23).

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Épisodes 18 à 20 - Yorick se souvient d'une visite à la maison de retraite pour voir son grand père, 15 ans plus tôt, avec son père et sa soeur. de retour dans le temps présent, l'agent 355, le docteur Allison Mann, Yorick Brown et Ampersand se déplacent en quad dans les grandes plaines du Colorado. Ils ont été pris en chasse par 3 femmes armées de carabine, à cheval. Elles les ont prises pour des amazones. Une fois cette situation réglée, 355 décide de laisser Yorick au bon soin de 711, une ancienne agent du Culper Ring, pendant que Mann et elle emmènent Ampersand pour qu'il soit soigné dans un dispensaire.

Le moins que l'on puisse dire est que Vaughan s'aventure dans des territoires totalement inattendus dans la première partie. Sous des dehors très surprenants, il se lance dans un profil psychologique de Yorick exposant des traumatismes par une méthode sortant de l'ordinaire. le procédé retenu semble avoir été choisi uniquement dans le but de choquer. le décalage avec le reste de la série est tellement important que le lecteur est en droit de s'interroger sur ce qui apparaît surtout comme une maladresse de forme. Sur le fond, il s'agit d'un aspect très pertinent du parcours de Yorick qui éclaire plusieurs facettes fascinantes de sa personnalité.

Si les dialogues restent prépondérants, cette forme déconcertante atteste aussi de la volonté de Vaughan de donner une apparence plus visuelle aux tribulations de la petite équipe. Cela commence dès la deuxième scène qui fleure bon le western à la Bonanza. Pia Guerra se révèle plus crédible que d'habitude dans cette scène trouvant le point d'équilibre parfait entre course-poursuite premier degré, et évocation respectueuse du cowboy des prairies verdoyantes ou boisées. Elle dessine une maison très accueillante pour le foyer de l'ex-agent 711, sans tomber dans le décalque d'un magazine de décoration d'intérieur. Pour la suite, elle n'a d'autre choix que celui d'exécuter les visuels imposés par le scénario, aussi improbables soient-ils. Cela ne l'empêche de réaliser des mises en scènes évitant les clichés malgré l'imagerie appuyée de Vaughan (le rite détourné du baptême), ou des images capturant l'horreur de la situation (la pleine page dans laquelle Yorick découvre sa cage d'escalier après l'épidémie).

Brian K. Vaughan poursuit sa narration avec les mêmes caractéristiques : un humour qui fait mouche (la discussion à base de nombres sur les membres du Culper Ring, 1033, 241, 853) et de références culturelles pointues, du Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes au personne d'Homer Simpson tel qu'il apparaît dans l'oeuvre de Nathaniel West.

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Épisodes 21 à 23 - L'agent 355, le docteur Allison Mann, Yorick Brown et Ampersand poursuivent leur périple à pied sur l'autoroute Interstate 40, traversant l'Arizona. Ils s'arrêtent dans un garage tenu par une jeune mécanicienne se faisant appeler PJ. Elle leur apprend que la route est coupée par un barrage installé et défendu par une milice appelée "les fils de l'Arizona", composée de 8 femmes armées jusqu'aux dents, avec des convictions politiques très affirmées à droite.

L'histoire reprend une trame plus classique pour cette deuxième partie, avec ce groupe de femmes persuadées que la mort des mâles découle d'un sombre complot, et avec la mise en danger des protagonistes sous la menace d'armes à feu. Avec ces épisodes, le lecteur commence à percevoir l'effet cumulé de la narration, et il prend conscience de l'évolution des personnages (Yorick, 355 et Allison). Vaughan a construit ses personnages petite touche par petite touche, un bout de dialogue par ci, une réaction anodine par là. D'un coté, il est possible de ressentir un effet sitcom devant ces échanges de propos chargés d'émotion. de l'autre les personnages sont déjà suffisamment étoffés pour éviter le ridicule de déclarations et de révélations, en pleine tourmente émotionnelle.

Cette histoire est l'occasion pour un autre dessinateur de donner du temps pour souffler à Pia Guerra : Goran Parlov qui a travaillé à plusieurs reprises avec Garth Ennis pour des récits très violents et très âpres (par exemple Punisher MAX ou Fury MAX). Eh bien non ! En surface, les images gardent cette apparence propre sur elles, un peu fades. Il y a fort à parier que cela est imputable à l'encrage de José Marzán qui instaure une cohérence visuelle entre les 2 dessinateurs. La mise en page est peut-être un peu plus vive que celle de Guerra, mais les visages restent toujours aussi épurés.

Avec cette histoire, Vaughan s'éloigne un peu de la thématique principale de la série (le clivage homme / femme dans la société) pour pencher du coté de la sitcom et du film d'aventure (sans aller jusqu'à Mad Max quand même).

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Ce tome comprend 2 parties bien distinctes : la première dont le ressort dramatique déconcerte fortement, et qui doit sa plausibilité aux dessins de Guerra, la deuxième plus habituelle dans le cadre de la série qui perd un peu en réflexion au profit des émotions des personnages. Les pérégrinations se poursuivent dans Alliance contre nature (épisodes 24 à 31).
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Autant j'avais eu plus de mal avec le troisième tome, que je trouvais plus mou et avec une intrigue parfois un peu tirée par les cheveux, autant celui-ci relance la machine, et nous emmène inexorablement vers le cinquième tome qui viendra conclure la série.
Le principal reproche que j'ai à faire à ce tome, c'est l'illustration de couverture qui présente le Dr Mann comme une amoureuse aguicheuse, hors si elle a des aventures au cours des tomes, quoi de plus normal étant donné que l'intrigue se déroule sur des années… Elle est bien plus que ça, c'est avant tout le médecin le plus proche d'un remède au virus qui a décimé toute la population masculine de la planète !!!
Hormis ce choix d'illustration de couverture hasardeux, j'apprécie toujours autant le style graphique de Pia Guerra, qui colle parfaitement à l'intrigue, adaptant les tonalités de couleurs au différents lieux et saisons…
Et comme je le disais, l'intrigue de Brian K. Vaughan reprend de la vigueur et de la crédibilité dans ce quatrième tome. J'avais failli décrocher à certains moments du tome 3, ici, je suis restée scotchée à ma lecture du début à la fin. On enchaîne une fois de plus les révélations et rebondissements, au Japon cette fois-ci, à la poursuite d'Esperluette, qui a été enlevé précédemment. On y découvre une culture différente des épisodes précédents, et des pratiques qui diffèrent dans la réaction des femmes à la disparition de leurs congénères masculins… Pour en savoir plus, il vous faudra lire ce tome 😉
Une certitude me concernant, je lirai le cinquième tome, qui est déjà dans ma bibliothèque, avant la fin 2018, car j'ai très envie de la découvrir. J'ai d'ailleurs attendu de rédiger cette chronique (oui, j'ai un peu de retard 🙄) avant de me lancer, et il me tarde de le faire…
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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C'est un volume dense et complexe qui entremêle toujours plusieurs parcours simultanés dont on commence à un peu mieux cerner les objectifs, qu'il d'agisse de pouvoir, de vengeance, d'idéal ou de but personnel.
Toujours à la recherche d'Esperluette, Yorick et l'agent 355 sont perturbés par une journaliste à sensation qui va lancer d'autres femmes à la poursuite du dernier homme.
Héro, la soeur de Yorick, a retrouvé Beth, le jeune femme de l'église dans laquelle il avait trouvé refuge... qui est proche d'accoucher !
Quant au docteur Mann, elle se débat avec sa conscience et ses conflits familiaux et ne s'aperçoit pas qu'elle est menée comme un pion par sa jolie pirate.
J'ai trouvé intéressant d'explorer un peu le passé d'Allison et celui de l'agent 355. Je suis curieuse de voir comment ça va se terminer.
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Toujours aussi extra ! Quel plaisir de suivre Yorick Brown et l'histoire des autres personnages. C'est toujours aussi dynamique et intéressant. Que de questions/réflexions sont abordées dans Y. J'espère que le cinquième et dernier tome sera à la hauteur des précédents ! Hâte de le lire.
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Un quatrième tome tout aussi intense que les précédents avec des intrigues et des rebondissements toujours aussi nombreux.
Brian K. Vaughan développe ses personnages notamment avec de nombreux flashbacks qui permettent de comprendre les agissements du personnage dans le présent. C'est intelligemment fait, sans ralentir l'action, et ils s'insèrent parfaitement dans le récit. le scénariste suit de nombreux personnages et de nombreux lieux qui s'imbriquent parfaitement, on s'attend donc à un dénouement final en apothéose...
Et on n'oublie pas aussi ces clins d'oeil à la pop-culture, disséminé en majorité par Yorick, qui sont un peu aussi la marque de fabrique de cette série.
Pour finir, 2 scènes sont étonnantes dans ce tome : une scène sortie de nulle part avec Yorick et le Docteur Mann poursuivi par des cannibales en Afrique (peut-être aura-t-on une réponse dans le cinquième tome ?) ; la seconde est une scène avec Beth (celle de l'église) qui porte son bébé sur le dos, mais cela devrait être un nourrisson ? Et on voit plus tard que c'est en fait le fils de l'astronaute... j'ai un peu du mal à croire que c'est une grosse erreur du scénariste !?
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