Je vis le visage, que la mort avait nettoyé de ses impuretés, et qui était beau- qui avait retrouvé sa beauté.
Un chef qui n'a pas l'amour des siens est un bien misérable mannequin.
Le songe
Et si au fond de ce puits, au fond de cette inépuisable géhenne, si au fond de cette hébétude déchirée j'avais une pensée - s'il me restait un sentiment, c'était l'amer crève-cœur, c'était le déchirement, c'était le désespoir désert et glacé de savoir que des gens, par le monde, des hommes comme nous, avec une tête et un cœur, connaissent notre existence et notre vie, et qu'ils mènent leur vie à eux, leurs affaires d'argent, d'amour, et de table, qu'ils avancent chaque jour parmi les choses et dans le temps sans nous consacrer l'obole d'un souci. Et que même il en est d'autres, oui, qu'il en est d'autres, d'autres qui parfois songent à nous - et que cette pensée fait sourire.
Mais c'était aussi la splendeur escomptée de Jérusalem. Et c'était pour Thomas la fascination de ce Paris débordant d'humanité et d'histoire, de ces pierres, de ces rues, de ces quartiers qui vivaient dans les romans de Dumas, de Balzac, d'Eugène Sue.
« Je vous souhaite une bonne nuit. » - Werner bon Ebrennac
La France n'est pas un pays comme les autres. Ce n'est pas pas un pays qu'on aime seulement parce qu'on a eu la chance, méritée ou non, d'en jouir de père en fils. On ne l'aime pas seulement par un attachement de bête à sa garenne. Ou d'un Germain à sa horde. On l'aime avec la foi d'un chrétien pour son Rédempteur.
Je ne puis sans souffrir offenser un homme, fût-il mon ennemi.
Sa voix était d'une tristesse sans borne. Je fus surpris, - plus encore du regard que des paroles. Ainsi, il nous rejoignait, il avait su nous rejoindre, nous les solitaires, nous les muets. Il avait mieux su me comprendre, que moi, lui. Aujourd'hui, je sais bien que je manquais de sagacité. Car ce mess était à l'image de ce pays, où seuls les lâches, les malins et les méchants allaient continuer de pérorer ; où les autres n'auraient, pour protester, que leur silence.
La France n'est pas un pays comme les autres. Ce n'est pas pas un pays qu'on aime seulement parce qu'on a eu la chance, méritée ou non, d'en jouir de père en fils. On ne l'aime pas seulement par un attachement de bête à sa garenne. Ou d'un Germain à sa horde. On l'aime avec la foi d'un chrétien pour son Rédempteur. Si vous ne me comprenez pas, je vous plains.
On imagine ce que durent être pour lui ces quatre ans que la France a passés au fond des catacombes. Ce n'est pas une fois, mais dix, qu'il m'a fallu l'empêcher de commettre quelque irrémédiable sottise.