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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La suite de “l'Autoroute sauvage”, toujours aussi inquiétant, noir, cruel, avec une sorte de zombies pour rajouter à l'horreur, et de nouveau compagnon de route pour Gérald. du très bon post-apocalyptique.
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"La Mort en Billes" est le deuxième opus du cycle de la Terre Sauvage, de l'écrivaine de SF française Julia Verlanger (de son vrai nom Eliane Taïeb).

Dans le premier tome,"l'Autoroute Sauvage", l'auteure nous décrit, à travers les yeux de Gérald, une France post-apocalyptique, ravagée par la guerre bactériologique...Une génération après, les êtres humains survivent difficilement, sous la menace constante des épidémies de peste bleue, des rats, et des groupes d'humains devenus cannibales par nécessité. Les grandes villes ont été désertées car elles concentrent l'essentiel des menaces...

Après avoir rencontré Annie (et l'amour), Gérald le survivant solitaire surentraîné accepte, pour les yeux de sa belle, de tenter une incursion à Paris, où pourrait s'y cacher le secret du remède contre la peste bleue. Il n'y croit guère, mais que ne ferait-on par amour...D'autant qu'il peut compter sur l'appuie de Thomas, un ami (dans le même style que lui) rencontré en route (là aussi grâce à Annie).

Dans "la Mort en Billes", le récit reprend là où on l'avait laissé. le trio Gérald, Annie, Thomas a réussit à se retrouver à Porquerolles, l'île d'origine d'Annie qui a réussit à conserver un semblant de civilisation. Gros coup de bol, le père d'Annie est médecin et avec des moyens rudimentaires parvient, grâce au dossier ramené de Paris, à fabriquer un remède, qu'il espère efficace contre la peste bleue. Il s'agit maintenant d'aller le tester sur le terrain. Une mission taillée sur mesure pour Gérald et Thomas...

Si on a aimé le premier tome, il n'y a aucune raison de ne pas aimer celui-là. L'univers saisissant, la densité du personnage principale et le style, tout en gouaille émaillé d'argot bien de chez nous de l'auteure, y font toujours des merveilles. A y bien penser, d'ailleurs, c'est une écriture qui siérait parfaitement à un polar. Néanmoins, j'ai trouvé cet opus un cran en-dessous de «l'Autoroute Sauvage ». D'abord, parce que le personnage de Gérald devient omniprésent, Annie étant quasiment absente de cette histoire. Et du coup il n'y a plus cette dualité sauvage / civilisée, féminin / masculin qui m'avait séduit dans le tome précédent. Ça sent donc franchement la testostérone…Ensuite, même s'il est plaisant que l'auteure en profite pour développer son univers, en nous révélant un nouvel îlot de civilisation, on est quand même franchement surpris qu'un homme (Gerald), qui a parcouru la France de long en large durant 20 ans, n'en ait jamais entendu parler…Sinon j'ai bien aimé la menace que doivent affronter Gérald et ses amis…un truc bien gore tout à fait typique d'un film d'horreur de la fin des 70's.

Globalement, c'est toujours un régale, donc. du rythme, de l'action, des personnages attachants, un univers intéressant…Direction la fin du cycle, avec « l'Ile Brulée ».
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Un sac de billes.
Alors que Gérald a réalisé l'impossible, revenir de Paris sain et sauf avec le résultat de recherches médicales prometteuses pouvant peut-être permettre d'élaborer un remède contre la peste bleue, il s'ennuie sur Porquerolles, havre de paix sécurisé où une vie sociale s'organise, presque aussi plan-plan qu'avant l'apocalypse. Frédéric, leader du clan de l'île d'Hyères, décide de l'envoyer en mission pour tenter de dénicher des survivants compétents dans le domaine biomédical et les amener sur l'île. Il devra aussi tester l'antidote mis au point sur un pestiféré schtroumphé. Accompagné par le fidèle, efficace et mutique Thomas, Gérald est ravi d'aller se dérouiller les muscles dans l'hexagone ravagé et pourri mais les surprises ne vont pas manquer avec l'avancée des amas de billes dévoreurs insatiables de toute vie animale. Rien ne semble pouvoir enrayer cette mort en marche hormis prendre la fuite, hagard par manque de sommeil, enragé par impuissance totale.
Le 2e tome de la trilogie de Julia Verlanger paru en 1977 respecte le cahier des charges de la collection Anticipation chez Fleuve Noir, suspense, sexe, baston, rythme, rebondissement, coup d'éclat final. Moins fourni en actions prenantes que le premier volume, les groupés ayant été progressivement supplantés par des squelettes de billes qui chuintent mollement en avançant comme des zombis attirés par la viande fraîche, le récit démarre sans beaucoup d'attraits avec des redites par rapport aux précédentes trouvailles du 1er tome. Heureusement, vers la moitié de l'histoire, quand les billes resserrent leur jeu et taraudent les survivants qui ont la mort aux trousses, le roman devient à nouveau prenant, inventif et surprenant. Il incite ainsi à partir à la découverte du 3e et dernier volume, « L'île brûlée ».
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