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Citations sur Michel Strogoff (77)

Aux maisons de poste, on trouve à se loger et à se nourrir. D’ailleurs, à défaut de relais, la maison du paysan russe n’eût pas été moins hospitalière. Dans ces villages, qui se ressemblent presque tous, avec leur chapelle à murailles blanches et à toitures vertes, le voyageur peut frapper à toutes les portes. Elles lui seront ouvertes. Le moujik viendra, la figure souriante, et tendra la main à son hôte. On lui offrira le pain et le sel, on mettra le samovar sur le feu, et il sera comme chez lui. La famille déménagera plutôt, afin de lui faire place. L’étranger, quand il arrive, est le parent de tous. C’est "celui que Dieu envoie".
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« Il fut un temps, Sire, où, quand on allait en Sibérie, on n’en revenait pas !
- Eh bien, moi vivant, la Sibérie est et sera un pays dont on revient ! »
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Sangarre, placée près de lui, ne dit qu’un mot :
- Le knout !
- Oui ! s’écria Ivan Ogareff, qui ne se possédait plus, le knout à cette vieille coquine, et jusqu’à ce qu’elle meure !
Un soldat tartare, portant ce terrible instrument de supplice, s’approcha de Marfa Strogoff.
Le knout se compose d’un certain nombre de lanières de cuir, à l’extrémité desquelles sont attachés des fils de fer tordus. On estime qu’une condamnation à cent vingt coups de ce fouet équivaut à une condamnation à mort. Marfa Strogoff le savait, mais elle savait aussi qu’aucune torture ne la ferait parler, et elle avait fait le sacrifice de sa vie.
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Qu'importe ! L'hiver est l'ami du Russe.
Oui,Nadia, mais quel tempérament à toute épreuve il faut pour résister à une telle amitié ! J'ai vu souvent la température tomber dans les steppes sibériennes à plus de quarante degré au-dessous de glace ! J'ai senti, malgré mon vêtement de peau de renne, mon coeur se glacer, mes membres se tordre, mes pieds se geler sous leurs triples chausettes de laine ! J'ai vu les chevaux de mon traîneau recouverts d'une carapace de glace, leur respiration figée aux naseaux.
J'ai vu l'eau-de-vie de ma gourde se changer en pierre dure que le couteau ne pouvait entamer ! ... mon traîneau filer comme un ouragan ! Plus d'obstacles sur la plaine nivelée et blanche à perte de vue ! Plus de cours d'eau dont on est obligé de chercher les passages guéables ! Plus de lacs qu'il faut traverser en bateau ! Partout la glace dure, la route libre, le chemin assuré !
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La porte du cabinet impérial s’ouvrit bientôt, et l’huissier annonça le général Kissoff.

« Ce courrier? demanda vivement le czar.

— Il est là, sire, répondit le général Kissoff.

— Tu as trouvé l’homme qu’il fallait?

— J’ose en répondre à Votre Majesté.

— Il était de service au palais?

— Oui, sire.

— Tu le connais?

— Personnellement, et plusieurs fois il a rempli avec succès des missions difficiles.

— A l’étranger?

— En Sibérie même.

— D’où est-il?

— D’Omsk. C’est un Sibérien.

— Il a du sang-froid, de l’intelligence, du courage?

— Oui, sire, il a tout ce qu’il faut pour réussir là où d’autres échoueraient peut-être.

— Son âge?

— Trente ans.

— C’est un homme vigoureux?

— Sire, il peut supporter jusqu’aux dernières limites le froid, la faim, la soif, la fatigue.

— Il a un corps de fer?

— Oui, sire.

— Et un cœur?...

— Un cœur d’or.

— Il se nomme?...

— Michel Strogoff.
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- Diable! s'écria Alcide Jolivet, pour un simple négociant, monsieur Korpanoff, vous maniez joliment le couteau du chasseur !
- Très joliment même, ajouta Harry Blount
- En Sibérie, messieurs, répondit Michel Strogoff, nous sommes forcés de faire un peu de tout !
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Trop d'ambition a perdu les plus grands empires.
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- Alors, Nadia, dit Michel Strogoff, je ne crois pas que Dieu, en nous mettant en présence, en nous faisant traverser ensemble de si rudes épreuves, ait voulu nous réunir autrement que pour jamais.
- Ah!" fit Nadia, en tombant dans les bras de Michel Strogoff.
Et se tournant vers Wassili Fédor :
"Mon père, dit-elle toute rougissante.
- Nadia, lui répondit Wassili Fédor, ma joie sera de vous appeler tous les deux mes enfants!"
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- Peut-être, ajouta-t-elle, ta mère a-t-elle pu quitter Omsk ?
- Cela est possible, Nadia, répondit Michel Strogoff, et même j’espère qu’elle aura gagné Tobolsk. La vieille Marfa a la haine du Tartare. Elle connaît la steppe, elle n’a pas peur, et je souhaite qu’elle ait pris son bâton, et redescendu les rives de l’Irtyche. Il n’y a pas un endroit de la province qui ne soit connu d’elle. Combien de fois a-t-elle parcouru tout le pays avec le vieux père, et combien de fois, moi-même enfant, les ai-je suivis dans leurs courses à travers le désert sibérien ! Oui, Nadia, j’espère que ma mère aura quitté Omsk !
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Elle se rappelait ses attentions pendant le voyage, son arrivée à la maison de police de Nijni-Novgorod, la cordiale simplicité avec laquelle il lui avait parlé en l’appelant du nom de sœur, son empressement près d’elle pendant la descente du Volga, enfin tout ce qu’il avait fait, dans cette terrible nuit d’orage à travers les monts Oural, pour défendre sa vie au péril de la sienne !
Nadia songeait donc à Michel Strogoff. Elle remerciait Dieu d’avoir placé à point sur sa route ce vaillant protecteur, cet ami généreux et discret. Elle se sentait en sûreté près de lui, sous sa garde. Un vrai frère n’eût pu mieux faire ! Elle ne redoutait plus aucun obstacle, elle se croyait maintenant certaine d’atteindre son but.
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