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Citations sur L'arbre de santal (21)

Mère surgissait tel un être merveilleux dès qu'on pensait à elle. D'abord, elle était tout ce qui existait, et ensuite presque tout, et de nouveau tout - et si on passait par ailleurs, on revenait quand même à elle. Elle était ce qu'on vivait sans jamais s'en souvenir.
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Et ils continuèrent ainsi. Tantôt ils marchaient et expédiaient leurs affaires à l’avance, ou les faisaient suivre, tantôt ils roulaient à une vitesse vertigineuse qui faisait danser prés et fermes autour d’eux. Arrêtez ! pouvait demander mère en pleine course, et la voiture lui obéissait instantanément. Père avait donné des instructions au chauffeur. Ils étaient là, à un croisement de chemins déserts et se demandaient ce que mère pouvait voir, suivaient son regard qui traversait la vallée jusqu’au flanc de la montagne d’en face.
Mère eut un petit rire étonné :
-Vous ne voyez pas ?
Ils étaient heureux qu’elle vît, mais eux ne voyaient rien.
- Vous ne voyez pas cette strie blanche ?
Mais oui ! Là-bas, sur une paroi escarpée, une bande blanche filait en oblique et disparaissait dans la terre. Une veine de quartz, rectiligne, et lisse si on avait pu la toucher, et certainement très large.
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« Venez, rentrons. Tout ce que nous offrons ne sert à rien. » (p. 94)
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Elle les emmena dans les plaines désertes à travers lesquelles elle-même errait – et là chacun d’eux se sentit seul. Ils s’y retrouvaient individuellement, et chacun devenait misérable, ouvrait la bouche pour crier, mais quand on criait aucun ne sortait. Ici, ce qui s’appelait bruit n’existait pas. C’était effrayant, et l’on prenait ses jambes à son cou pour courir et courir et essayer de trouver quelqu’un au milieu de ces plaines muettes, mais on se retrouvait toujours seul. Et mère était seule et criait : Veillez avec moi ! Mais on ne la voyait pas, on ne l’entendait pas. Elle était dans ses plaines désertes à elle.
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Margit, qui était la fille du lot, avait la main habile et s’activait au rangement avec une sorte de fierté embarrassée, justement parce qu’elle se sentait la fille.
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Ils éprouvèrent un malaise, et cela leur rendit le cœur lourd. Il en existait, des choses étranges et désagréables !
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Nous deux, on est pareils, avait-il dit. Mais Margit avait détourné les yeux et dit qu’ils n’étaient pas pareils.
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Ils échangèrent un regard d’impuissance…Egil se dit qu’elle avait certainement raison, c’était pas pareil d’être une fille .
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Alors, elle répliqua sans réfléchir, comme si quelqu'un lui avait dicté les mots :
- C’est pas pareil d’être une fille et d’être ce que tu es.
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Père travaillait dans son bureau. Pour faire quoi, cela demeurait imprécis. Il écrivait sur ceci ou sur cela, on ne pouvait jamais voir ni toucher, et, par conséquent, on ne pouvait jamais éprouver de sympathie pour son travail .
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