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Laissez vous emporter dans la petite ville d'Hamelin, dans une version revisité ou même amélioré du célèbre comte. Une petite ville dans laquelle Mirella, une porteuse d'eau, doit chaque jours faire face à de nombreux dangers jusqu'à ce que les rats arrivent en ville et que la peste s'empare de nombreuses vies. Un livre accessible et réservant de nombreuses surprises aux lecteurs. Petit conseille avisé: évitez de lire ce livre une fois la nuit tombé.
Bonne lecture !
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Très bon livre, accrochant, pas difficile à comprendre malgré le vieux-français.
C'est un univers particulier mais intéressant. Je le conseille, pensez-à regarder le lexique à la fin du livre, il peut aider à la compréhension. Je suis quand-même un peu déçue par le résumé car il dit lisez-si vous l'osez. Je me suis donc attendue à un grand malheur mais rien.
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Moyen Age. Les rats ont envahi la paisible bourgade d'Hamelin. Vous croyez connaître cette histoire par coeur ? Vous savez qu'un joueur de flûte va arriver, noyer les rats en musique, puis les enfants d'Hamelin ? Oubliez ces sornettes : la véritable histoire est bien pire, et c'est grâce à Mirella, une jeune fille de 15 ans, qu'on l'a enfin compris.

Je pense vraiment que ce livre est exceptionnel. Une pépite. Faut-il encore que je m'en rends compte car trop de questions me trottent dans la tête. Flore Vesco nous transporte une nouvelle fois grâce à sa revisite du conte des frères Grimm. Ce livre m'a laissé une bonne impression grâce à différentes choses. Tout d'abord la forme ; l'auteur utilise un vieux français mêlé à des mots datant du moyen-âge, ce qui est très plaisant au niveau de la lecture, je me suis retrouvée directement plongée dans l'époque. Ensuite il y a les thèmes abordés. le statut social. La place de la religion. La place de la femme. La peur de la mort. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur dénonce les superstitions, la manière dont les gens se laissent abuser soit par leur méconnaissances, soit par facilité. J'ai adoré Peest. J'ai adoré l'évolution de Mirella. La cruauté de sa réalité, tantôt seule, tantôt assaillie par la convoitise des hommes. J'aime le fait qu'elle ait réussi à maîtriser ses peurs, avec les lépreux et avec la Peste. Mais cela me laisse également beaucoup de questions car on sent bien que derrière le sens propre de l'écriture se dissimule un tout autre sens ! Par exemple, Lors du récit Mirella combat la peste. Oui mais : Combat-elle la peste en la personne de Peest, ou combat-elle la peste à proprement parler, ce qui voudrait dire qu'elle ait contracté la maladie ? L'auteur laisse planer le doute jusqu'à la fin, qui ne donne pas forcément de réponse. Je trouve cela très frustrant et en même temps je trouve cela très intelligent car cela laisse la place au lecteur de tirer ses propres conclusions. Ce livre n'est que métaphores et le nombre de questions qui me restent après cette lecture ne font que me conforter dans une idée : une seconde lecture s'imposera, en temps voulu. J'aimerais vraiment parler de cette histoire avec d'autres lecteurs, alors si comme moi vous êtes curieux de détricoter ce récit pour en comprendre les sens cachés, je suis votre femme ! (Je suis, oui je dois bien l'avouer, très frustrée par cette lecture !)
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Gros coup de coeur pour ce roman jeunesse.
Sous couvert d'un conte très habilement revisité, Flore Vesco propose de dépeindre une chronique sociale moyenâgeuse. Certes c'est un récit fantastique, mais bien ancré dans les réalités et problématiques liées au déterminisme, à la pauvreté, aux injustices de cette dure époque. Certaines difficultés soulevées ne sont-elles pas d'ailleurs encore tristement contemporaines ?
Mirella, héroïne inspirante, saura-t-elle s'affranchir de sa condition de femme servile et soumise ? C'est un personnage dense, complexe, particulièrement attachant.
Des touches d'humour, distillées de ci, de là, permettent une mise à distance de la noirceur des événements, de leurs atrocités. le ton n'en reste pas moins engagé.
De plus, on ne peut qu'applaudir le défi d'écriture de l'ensemble du roman en ancien-français. C'est savoureux à souhait. En toute fin du livre, Flore Vesco a mis à disposition un lexique, des conseils pour « parlader comme au temps jadis » et même un bonus d'insultes médiévales !!
Mon seul regret , c'est d'avoir lu ce roman trop rapidement *-*
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Dans ce roman, on va suivre Mirella porteuse d'eau dans la bourgade de Hamelin. Rien que lorsque j'écris ces mots on devine rapidement que l'on est face à une réécriture du conte le joueur de flûte de Hamelin, et vous savez que j'adore les réécritures de contes !

Au Moyen-âge qui dit rats, dit souvent épidémie de peste. Et c'est exactement la maladie qui va frapper les habitants du village, faisant apparaître à Mirella un étrange don, celui de voir la dame en noir, porteuse de la mort. C'est ainsi que l'héroïne va se retrouver à tout faire pour tenter de l'éviter.

L'histoire de ce roman est entraînante mais ce qui fait surtout son charme, c'est le style de l'auteure qui a voulu utiliser des tournures de phrases et des mots anciens pour imiter le parler du Moyen-âge. Cela nous met totalement dans l'ambiance et nous voilà nous aussi à angoisser à cause de la peste.

Beaucoup de thèmes résonnent comme étant d'actualité avec la pandémie que nous vivons, et voir le comportement des différents personnages et leurs motivations peut nous rappeler notre monde.
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Mirella, jeune porteuse d'eau habituée à obéir en toutes circonstances pour survivre, se retrouve confrontée à l'irruption de la peste dans sa ville, ainsi qu'à l'arrivée d'un certain joueur de flûte...

Dans ce conte revisité, Flore Vesco nous prouve si besoin étant qu'elle manie la langue avec une aisance et un plaisir peu communs. Ici, elle joue avec les expressions et usages du vieux français, créant une langue irrésistible. L'ambiance de la ville est extrêmement bien rendue, avec des personnages plus ou moins caricaturaux, dont un orphelin terriblement attachant, un bourgmestre bouffi et ridicule jusqu'à la drôlerie, un vagabond pas franchement sympathique et une clique de lépreux au grand coeur. Si la drôlerie est là, cela n'empêche pas l'autrice d'évoquer des sujets forts, et avant tout celui de la position des femmes, mais aussi l'égoïsme ou la cupidité.

Encore un grand roman de Flore Vesco.
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Ce qui est bien quand tu commences un livre de Flore Vesco, c'est que tu sais d'entrée de jeu qu'il sera une pépite. Mirella n'est pas en reste. J'avais adoré D'or et d'oreillers qui revisitait La princesse aux petits pois, j'ai foncé sans hésiter sur Mirella dès que j'ai eu l'occasion de le trouver. Et vraiment, il était incroyable.

J'ai trouvé la plume de l'autrice plus complexe et difficilement accessible au début, mais ce n'est qu'un coup à prendre. Finalement, il est aisé de comprendre le vieux français dès lors que ma lecture était régulière.

J'ai adoré le personnage de Mirella : forte, courageuse et bienveillante. Et cet aspect de sorcellerie tombait à point nommé pour la période d'Halloween.

Bref, je conseille vivement comme tout roman de cette autrice que j'ai eu la chance de rencontrer !
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J'ai trouvé ce roman fort long et lent et lourd. Les mêmes événements surviennent et re-surviennent sans qu'on parvienne à comprendre où l.autrice veut nous mener. le langage salmigondis moyen âge n'arrange rien. D.autant qu.il n.est pas tenu régulièrement. Par moments FV l'oublie pour développer des apartes plus actuels. J'ai accéléré a partir du milieu. Pas mon bock de cervoise.
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Je découvre avec plaisir l'univers de Flore Vesco avec L'estrange malaventure de Mirella, une réécriture du conte du joueur de flûte de Hamelin par les frères Grimm.

J'ai de suite adoré l'écriture de Flore Vesco. le travail sur le rendu de la langue médiévale est remarquable : sonorités, rythme, phrasé, vocabulaire… On s'y croirait, et pour autant cela reste tout à fait fluide et lisible. Un petit glossaire (très bien vu) est adjoint à la fin du livre. J'ai trouvé ça franchement génial, une vraie régalade à lire !

Avec cette plume magnifique, l'autrice dépeint une bourgade médiévale avec beaucoup de réalisme. Ici, point de poudre aux yeux : on est dans la boue, les odeurs pestilentielles de rues étroites et malfamées… Nul étonnement face à l'invasion des rats, qui se plaisent là-dedans !
Et la vraisemblance va jusqu'à la représentation des personnages, tant principaux que secondaires; tous définis en fonction de l'échelle sociale, et donnant à ce tableau général des touches de couleur bien distinctes.

Quand à la réécriture du conte, j'ai aimé l'angle et le point de vue choisis. Il y a un mélange de sorcellerie, de fantastique, et de musique, évidemment. Au-delà des petites notes de flûte qui résonnent dans le livre, Mirella entreprend avec La Peste une danse macabre, très bien exécutée.
Ce livre est un roman jeunesse, mais je trouve qu'il offre une lecture adulte très intéressante : au-delà d'un avertissement donné (sur leurs responsabilités à prendre, sur leur lâcheté, aussi), il y a ici une vraie fable sur l'innocence des enfants à préserver.

Flore Vesco oscille entre humour rigolo et cynisme; il y a un arrière-plan cruel dans Mirella, mais qui s'allège avec les petites ritournelles de Mirella, certains personnages qui apportent un peu d'air frais, de l'humour moqueur sur d'autres, et une petite touche de romance vraiment très légère, mais… peut-être n'est-elle que le fruit de mon imagination… :-)

Bref, un excellent moment passé en compagnie de la Mirella, j'ai hâte de poursuivre ma découverte des écrits de Dame Vesco, notamment avec D'or et d'oreillers, dont la lecture est prévue pour le pumpkin autumn challenge, dès le 1er septembre !

Lien : https://zoeprendlaplume.fr/f..
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L'histoire se déroule dans l'Allemagne du Moyen-Âge, à Hamelin. Un jour, cette petite ville sans histoire va se faire envahir par des milliers de rats. Les habitants, désespérés, font appel à un musicien, lui promettant une alléchante récompense s'il sauve la ville de ces nuisibles. C'est ce qu'il fait, à l'aide de sa flûte enchantée. Mais le bourgmestre d'Hamelin s'est bien moqué de lui. Il chasse l'étranger sans le payer. Alors celui-ci revient de nuit pour se venger. A l'aide de son instrument, il ensorcèle les enfants comme il l'avait fait pour les rats. Et comme pour ces animaux, il leur réserve le même sort : il les emmène à la rivière pour les noyer…

Le Joueur de flûte de Hamelin est un conte sombre qui mérite selon moins plus de notoriété. Il m'a toujours fasciné par sa noirceur, sa cruauté, mais aussi son lien au réel. Hamelin existe vraiment et certains éléments historiques prouveraient que cette légende n'est pas aussi fictive que ça… Alors, quand j'ai entendu parler de cette réécriture signée Flore Vesco, je me suis empressée de me la procurer. D'autant plus que tous les avis que je lisais étaient dithyrambiques.

Comme nous l'indique le résumé, ce roman fait le choix de suivre Mirella, une jeune orpheline porteuse d'eau, considérée avec méfiance par les habitants d'Hamelin, à une époque où il ne fait pas bon d'être une jeune fille sans famille, non mariée, à l'éclatante chevelure rousse. Mirella est un plaisir à suivre et apporte un renouveau bienvenu au conte entièrement masculin. Ce personnage plein de ressources et de courage est une ode à l'émancipation féminine et à la liberté. J'ai adoré son histoire, son évolution et ses actions jusqu'au dénouement final.

Autre point fort du roman : son atmosphère. Flore Vesco fait le choix de nous plonger complètement dans l'ambiance du Moyen-Âge, jusqu'à utiliser le vocabulaire de l'époque. (Pas de soucis ! Un lexique est disponible à la fin). Cela pourra peut-être déstabiliser certains lecteurs, mais pour moi ce fut le contraire : dès les premières pages, j'ai immédiatement été conquise par le style de l'autrice. Celui-ci se marie avec son ton particulier, frôlant l'humour noir avec des personnages à la fois ridicules et terrifiants. Ma lecture fut donc un délice qui, au fil des pages, sombrait de plus en plus vers le fantastique. Car les rats, porteurs de la Peste, cachent bien entendu quelque chose de surnaturel…

Lien : https://moonlightsymphonyblo..
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