Des vacances bien pourries ou Ma théorie sur les dominos

Je vivais l'enfer.
Mais je ne savais pas encore qu'il existait pire que l'enfer.
L'enfer, par mauvais temps.

Le soir, j'ai senti une odeur de soupe, avec sans doute des légumes dedans ( c'est ça, le problème des soupes : les légumes).

Tout est une affaire de hasard. Un hasard qui se prend parfois les pieds dans le tapis, qui tombe et se relève, repart, se cogne, un hasard qui hésite, se trompe de chemin, choisit d'aller à gauche ou à droite, un hasard qui avance et, finalement, trouve sa voie.
C'est ça, la vie : une suite de hasards.

Vous connaissez le jeu de dominos ? Une pièce tombe, en entraîne une autre, puis une autre et ainsi de suite, jusqu'à ce que toutes les pièces se retrouvent à terre. Bon, eh bien, voyez-vous, je trouve que la vie, c'est une sorte de grande chute de dominos.
Une partie géante.

J'en rêvais. Depuis des mois !
C'est en pensant à ça que j'ai réussi à tenir le coup au troisième trimestre qui cette année durait... neuf semaines.