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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La fumette, c'est mal.

Bon, comment le dire gentiment ? Ce n'est pas mon bouquin préféré. Pour tout dire, sur le fond, je ne suis pas sûre d'avoir compris l'histoire. C'est plutôt confus.
Sur la forme, c'est plein de descriptions imagées et colorées, émaillées d'accumulation de détails entre deux virgules, qui donnent des phrases longues, très longues. J'ai l'impression que Francisco José Viegas écrit comme on parle en faisant beaucoup de gestes avec les mains.
Bref, je n'ai pas aimé. Dommage.

Le quatrième de couverture :

Eau aquarelle, forêts et baies sauvages : le fleuve Minho est envoûtant sauf quand on y pêche des cadavres. Deux Russes criblés de balles. Il y a longtemps que Jaime Ramos, chef de la brigade criminelle de Porto, n'est plus surpris par un meurtre, fut-il dans un endroit paradisiaque. Et si cette affaire n'était pas une simple vendetta mafieuse ? Ramos remonte les pistes d'une riche famille portugaise dont la dernière-née a pris la fuite et d'un mystérieux collectionneur des herbes les plus rares du globe...

#chroniques #livres #polar #FranciscoJoséViegas #LeCollectionneurdHerbe #EditionsPoints
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J'étais assez impatient de découvrir cet auteur portugais que je ne connaissais pas encore et ce fût malheureusement une déception pour moi.

Je vais être clair tout de suite, je n'avance en aucun cas que Francisco José Viegas ne fait montre d'aucun talent. Bien au contraire, il y a dans ce roman des qualités littéraires indiscutables et la plume est belle.

Mais voilà, à aucun moment je ne suis rentré dans ce roman, je n'ai rien ressenti et j'étais complètement détaché tous le long du livre à tel point que le terminer a été plutôt douloureux. Pourquoi ? Moi qui suis pourtant plutôt très bon public...L'enquête policière commence plutôt bien, les personnages apparaissent comme intéressants dès le début, mais rapidement l'auteur se perd dans des détails ou histoires annexes qui viennent polluer la trame principale.

Alors je me suis bien sur dit que tout allait se rejoindre à un moment. Cependant, comme je n'avais pas accroché, je n'ai pas réussi à suivre l'enquête, je ne suis d'ailleurs même pas sur d'avoir bien compris la fin...

Je n'ai pas grand chose de plus à ajouter, je ne peux donc ni conseiller, ni déconseiller ce livre. Pour ma part, il sera rapidement oublié.
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Mais dans quel monde vit-on ?

Tel un leit motiv,Jaime Ramos* nous renvoie la question au fil des 350 pages.
N'attendez rien ici sur l'intrigue dans ce commentaire à chaud ** après une soirée perturbée.

Suis un peu dans le même état d'esprit qui fût le mien ( et pas seulement ) à la sortie de la projection de Pierrot le Fou (JL Godard réalisateur en 1965) un après midi au quartier latin.
Depuis ,à chaque occasion, puisque revu six fois, depuis,je me dis :"Mais bon sang t'es nul, cette séquence est la clef d'où part le fil de l'intrigue " comme quoi, selon son état d'âme et ses dispositions du moment (repas trop arrosé ,petite amie peu motivée ou peu cinéphile etc...) on peut découvrir que l'on avait fait fausse route .
Dans ce "récit policier" qui souvent prend des allures d'essai socio politique (je sais peu du Portugal ,de la Lusitanie ou de l'Empire tissé par les grands explorateurs des siècles passés ), m'intéressant plutôt aux chevaux d'exception produits dans ce pays (les Lusitaniens ).


Tout comme je viens de digresser plus haut ,vous serez promené au long des 50 brefs chapîtres dans les méandreuses considérations du chef de la crim' de Porto tant sur le colonialisme, achevé dans la débâcle de la Révolution des oeillets que sur les reconversions commerciales des officiers dans les "affaires " dans les anciennes colonies (Brésil inclus) sans omettre ses recettes de cuisine détaillées qui font saliver !

On peut s'aider d un atlas ,ça ne nuit pas et permet ,incidemment, de briller auprès de jeunes ignorants/es ,on peut comme j'en eus plusieurs fois l'envie, balancer le bouquin à travers la pièce (si l'on vit seul ce qui est mon cas présentement. )
On peut aller voir si d'autres lecteurs ont eu d'identiques velléités (j'avoue avoir jeté un oeil sur les avis de babéliotes inspirés/ées) mais un contrat se doit d'être respecté comme aiment à le rappeler les banques aux insouciants emprunteurs.

Au final pas déçu ,pas non plus enthousiasmé*** mais sans doute ,comme pour les films de JL Godard, un tel roman gagnerait à une relecture détendue ,comme celle du Petit Prince ,au coucher de ses petits enfants un soir d'été sur la terrasse.

Honnêtement je ME POSE la question "C'est quand ton prochain voyage dans ce si beau pays ?"

* Chef de la Brigade Criminelle de Porto
** Notre Dame en flammes c'est perturbant 15/04/2019
*** "Tu veux dire dubitatif ??" ...suffit d' le dire ... ?!!!

Nb:La petite musique déroulée en lisant ces pages fut la chaude voix de la défunte capverdienne Cesaria Evora mais vous pouvez aussi découvrir Katia Guerreiro ,Cristina Branco voire Teofilo Chantre ou même Bonga pour les 68tards.
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Lecture dans le cadre de la sélection des lecteurs du prix du polar des éditions Points
Dès les premières pages, ce polar (?) annonce la couleur. Il est atypique. Il ne se fond pas dans la masse. Plutôt un bon point pour lui car je dois dire que des quasi copier-coller de livres policiers, ces derniers, je commence sérieusement à m'en lasser. Une chose est certaine : je ne me jetterai plus sur le dernier d'entre eux ( ni policier ni thriller d'ailleurs) paru. J'ai l'impression de lire sans cesse la même histoire, avec quelques variantes seulement. Et quand à la fin de l'année, je fais le bilan de mes lectures, je n'ai plus qu'un souvenir imprécis de la majorité d'entre eux. Alors certes, j'en lirai certains mais je vais devenir vraiment très sélective avec ce genre.
Ici, il n'en est rien. Des histoires comme celle-là, je n'en avais jamais lues. Une histoire de meurtres, oui, mais abordée très différemment de ce que j'ai pu découvrir jusqu'ici. Un style qui sort de l'ordinaire. Plat diront certains. Intéressant à mes yeux.
On ne rebondit pas de péripétie en péripétie, c'est un fait. Mais d'autres qualités sont appréciables comme par exemple lorsqu'on est en présence d'un auteur qui ne lésine pas sur les descriptions et qui immerge le lecteur dans la vie de ses personnages. Les premières pages, quoique un peu « brouillon « , me paraissaient tout de même prometteuses. J'apprécie d'entrer dans la vie des protagonistes. Je raffole des descriptions de lieux qui m'invitent aux voyages. Un cocktail savoureux. Pour les trois quarts du récit du moins.
Puis, tout à coup, le soufflé est retombé. Car derrière cette mer calme, j'attendais qu'arrive la tempête. Des secrets dévoilés ? Des détails passés longtemps sous silence enfin révélés ? Rien de tout cela malheureusement.
Si mon avis est assez mitigé sur ce livre, je ne me montrerai pas pour autant très négative à son sujet car il a pour mérite de sortir des sentiers battus. Et ces derniers temps, peu d'auteurs m'ont fait fouler de nouveaux chemins.
Et ce petit goût de poésie ( en me renseignant sur l'auteur, j'ai pu découvrir qu'il était aussi poète, ce qui ne m'étonne pas à la lecture de cet opus) est bien agréable…
Lien : https://labibliothequedeceli..
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Quand j'ai lu la 4ème de couverture de ce roman, je me suis dit que j'étais ravie de découvrir un polar portugais.
L'histoire s'ouvre sur la découverte de trois cadavres. Deux hommes russes sont trouvés morts, criblés de balles, dans une voiture partiellement carbonisée, puis celui d'une jeune femme dans la vase au bord du fleuve. Jaime Ramos et son partenaire, disons plutôt serviteur et souffre-douleur, Isaltino sont chargés de l'enquête. Dans le même temps, le commissaire leur demande comme une faveur de retrouver la fille d'un riche notable qui s'est volatilisée. Olivia, membre de l'équipe de Jaime s'occupe de retrouver la jeune femme.
Donc tout démarre comme un polar. C'était le but me direz-vous ?
Oui mais à partir de là, on s'enlise dans des descriptions du paysage portugais. Puis on a droit à une biographie minutieuse de chaque personnage de ce roman. de polar, on bascule dans une analyse sociétale du Portugal en remontant sur des décennies. L'auteur nous parle de l'Angola, du Cap Vert, du Brésil et de Kaboul. Sans oublier la partie russe de cette histoire avec une analyse de cette migration soviétique vers ce Portugal, petit pays coincé dans un coin de la péninsule ibérique.
C'est intéressant, on y apprend beaucoup de choses notamment en matière d'espionnage, de trafics d'armes et de drogue, de malversations financières. Jusqu'à perdre complètement de vue la trame polardesque du départ. Et en même temps, tant mieux car cette trame reste très classique et sans réelle surprise.
La surprise vient plus de la façon dont l'auteur profite de chacun de ses personnages pour faire ressortir un détail qui va lui permettre d'entrainer son lecteur dans un autre lieu, à une autre époque et ainsi, peu à peu, conter l'histoire ou le paysage de son pays ou de ses colonies.
Alors non, ce n'était pas le polar que j'attendais. Mais c'est un roman intéressant auquel j'ai certes eu du mal à accrocher mais qui m'a quand même amener jusqu'à la fin avec le sentiment d'avoir découvert un pays que je n'ai jamais encore visité.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Est-ce un polar, comme l'indique l'éditeur ? Certes il y a des morts et une enquête qui sert de toile de fond, mais Viegas s'en désintéresse rapidement à travers de longues digressions qui racontent un demi-siècle de l'histoire du Portugal, de la Révolution des Oeillets à nos jours. le collectionneur d'herbe est un roman choral, une série de portraits et de tranches de vies : l'inspecteur Jaime Ramos, observateur immobile d'une affaire qui n'avance pas ; son adjointe Olivia qui fait cavalier seul ; l'ingénieur Dos Santos Povoa, qui met ses compétences au service du collectionneur d'herbe ; le général qui a combattu en Angola ; la mystérieuse Paula dont on ne saura pas quel était le rôle exact... Tous ces personnages qui se croisent sont les pièces d'un puzzle que Viegas choisit de décrire sans l'assembler. Au lecteur d'imaginer ce qui s'est passé et de se laisser porter par le style et la langue de l'auteur. le collectionneur d'herbe n'est pas un polar palpitant, mais un roman fascinant, de la pure littérature policière loin des canons des best-sellers actuels.
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