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Ce livre est un polar flou, à l'écriture fine, au ton mélancolico-caustique, où l'enquêteur a l'air de se ficher de son enquête, et l'auteur encore plus. Celui-ci a écrit un polar (l'étiquette est vendeuse ?) mais il semble surtout vouloir écrire sur son pays, le Portugal et ses ex-colonies, sur la beauté de Porto et la cuisine, sur les immigrants russes, sur l'incompréhensible, et aimer ciseler les phrases.
Ce roman a eu pour moi le déstabilisant de l'exotisme, parce qu'il est structuré bizarrement, et parce que j'ai découvert que je ne connaissais presque rien du Portugal, ni son histoire, ni sa géographie, ni sa culture, ce qui ne me permettait aucun point de repère, d'autant plus que ce livre n'est pas spécialement explicatif. Peut-être faudra-t-il que je le relise pour le savourer entièrement...
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Il s'agit du second livre de littérature lusophone que je lis, et après la lecture de cette histoire, il m'apparaît qu'il y ait un coté politique fort marqué à cette littérature. Cependant, les deux livres lus ayant été écrits par des journalistes, ils peuvent quelque peu fausser mon interprétation de la chose.

Je suis quelque peu dubitatif à propos du collectionneur d'herbe. J'ai aimé l'histoire, car elle est différente au niveau du coté noir. Ce que je sous-entends, c'est le fait que l'approche pour mener l'histoire est totalement différente de ce que je vois au niveau des romans noirs français et ceux américains. Cela, au final, est une manière de voir les choses autrement.

L'histoire, au passage, n'est pas la plus transcendante, elle permet de voyager et de découvrir des personnages assez disparates. Les chapitres sont relativement courts même si je dois l'avouer, je me suis parfois, un peu, perdu dans l'histoire avec ce coté géopolitique marqué (la colonisation de l'Afrique par le Portugal), si on est pas du coin, on se fait vite détrousser. Encore heureux que l'on peu faire une escale en Russie en cas de pépin.

La notion de voyages et de déplacements est assez marquées, on y voyage de continents en pays. Un pas devant l'autre afin d'atteindre son but. Ici par de grandes notions époustouflantes comme on peu en trouver dans les suspenses américains. Ici, on est plus dans un format Colombo ascendant Derrick qui tend à un russophile littéraire amusé. Cela change un peu.
D'un point de vue personnel, j'ai beaucoup aimé les doses d'humour sous forme de répliques un peu incisives voire sarcastiques qui ont donné un coup de fraîcheur à l'histoire qui en manquait absolument.

Dans l'ensemble, c'est un livre qui ne m'aura pas dérangé, qui ne fera certes pas partie de mes inoubliables, mais qui a le mérite de faire découvrir le fonctionnement du pays.
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La fumette, c'est mal.

Bon, comment le dire gentiment ? Ce n'est pas mon bouquin préféré. Pour tout dire, sur le fond, je ne suis pas sûre d'avoir compris l'histoire. C'est plutôt confus.
Sur la forme, c'est plein de descriptions imagées et colorées, émaillées d'accumulation de détails entre deux virgules, qui donnent des phrases longues, très longues. J'ai l'impression que Francisco José Viegas écrit comme on parle en faisant beaucoup de gestes avec les mains.
Bref, je n'ai pas aimé. Dommage.

Le quatrième de couverture :

Eau aquarelle, forêts et baies sauvages : le fleuve Minho est envoûtant sauf quand on y pêche des cadavres. Deux Russes criblés de balles. Il y a longtemps que Jaime Ramos, chef de la brigade criminelle de Porto, n'est plus surpris par un meurtre, fut-il dans un endroit paradisiaque. Et si cette affaire n'était pas une simple vendetta mafieuse ? Ramos remonte les pistes d'une riche famille portugaise dont la dernière-née a pris la fuite et d'un mystérieux collectionneur des herbes les plus rares du globe...

#chroniques #livres #polar #FranciscoJoséViegas #LeCollectionneurdHerbe #EditionsPoints
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Porto, de nos jours.

Des cadavres de russes, d'Ukrainien découverts criblé de balles et partiellement brûlés dans des voitures.
Une jeune femme de la bonne société portugaise disparue.
Deux affaires à première vue sans rapport l'une avec l'autre, et pourtant.

Un très bon polar portugais.
Une équipe de flics à l'ancienne très attachante et une intrigue bien ficelée.
J'ai aimé me plonger dans cette histoire addictive.
Un bon roman policier portugais que je vous recommande.
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J'étais assez impatient de découvrir cet auteur portugais que je ne connaissais pas encore et ce fût malheureusement une déception pour moi.

Je vais être clair tout de suite, je n'avance en aucun cas que Francisco José Viegas ne fait montre d'aucun talent. Bien au contraire, il y a dans ce roman des qualités littéraires indiscutables et la plume est belle.

Mais voilà, à aucun moment je ne suis rentré dans ce roman, je n'ai rien ressenti et j'étais complètement détaché tous le long du livre à tel point que le terminer a été plutôt douloureux. Pourquoi ? Moi qui suis pourtant plutôt très bon public...L'enquête policière commence plutôt bien, les personnages apparaissent comme intéressants dès le début, mais rapidement l'auteur se perd dans des détails ou histoires annexes qui viennent polluer la trame principale.

Alors je me suis bien sur dit que tout allait se rejoindre à un moment. Cependant, comme je n'avais pas accroché, je n'ai pas réussi à suivre l'enquête, je ne suis d'ailleurs même pas sur d'avoir bien compris la fin...

Je n'ai pas grand chose de plus à ajouter, je ne peux donc ni conseiller, ni déconseiller ce livre. Pour ma part, il sera rapidement oublié.
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Mais dans quel monde vit-on ?

Tel un leit motiv,Jaime Ramos* nous renvoie la question au fil des 350 pages.
N'attendez rien ici sur l'intrigue dans ce commentaire à chaud ** après une soirée perturbée.

Suis un peu dans le même état d'esprit qui fût le mien ( et pas seulement ) à la sortie de la projection de Pierrot le Fou (JL Godard réalisateur en 1965) un après midi au quartier latin.
Depuis ,à chaque occasion, puisque revu six fois, depuis,je me dis :"Mais bon sang t'es nul, cette séquence est la clef d'où part le fil de l'intrigue " comme quoi, selon son état d'âme et ses dispositions du moment (repas trop arrosé ,petite amie peu motivée ou peu cinéphile etc...) on peut découvrir que l'on avait fait fausse route .
Dans ce "récit policier" qui souvent prend des allures d'essai socio politique (je sais peu du Portugal ,de la Lusitanie ou de l'Empire tissé par les grands explorateurs des siècles passés ), m'intéressant plutôt aux chevaux d'exception produits dans ce pays (les Lusitaniens ).


Tout comme je viens de digresser plus haut ,vous serez promené au long des 50 brefs chapîtres dans les méandreuses considérations du chef de la crim' de Porto tant sur le colonialisme, achevé dans la débâcle de la Révolution des oeillets que sur les reconversions commerciales des officiers dans les "affaires " dans les anciennes colonies (Brésil inclus) sans omettre ses recettes de cuisine détaillées qui font saliver !

On peut s'aider d un atlas ,ça ne nuit pas et permet ,incidemment, de briller auprès de jeunes ignorants/es ,on peut comme j'en eus plusieurs fois l'envie, balancer le bouquin à travers la pièce (si l'on vit seul ce qui est mon cas présentement. )
On peut aller voir si d'autres lecteurs ont eu d'identiques velléités (j'avoue avoir jeté un oeil sur les avis de babéliotes inspirés/ées) mais un contrat se doit d'être respecté comme aiment à le rappeler les banques aux insouciants emprunteurs.

Au final pas déçu ,pas non plus enthousiasmé*** mais sans doute ,comme pour les films de JL Godard, un tel roman gagnerait à une relecture détendue ,comme celle du Petit Prince ,au coucher de ses petits enfants un soir d'été sur la terrasse.

Honnêtement je ME POSE la question "C'est quand ton prochain voyage dans ce si beau pays ?"

* Chef de la Brigade Criminelle de Porto
** Notre Dame en flammes c'est perturbant 15/04/2019
*** "Tu veux dire dubitatif ??" ...suffit d' le dire ... ?!!!

Nb:La petite musique déroulée en lisant ces pages fut la chaude voix de la défunte capverdienne Cesaria Evora mais vous pouvez aussi découvrir Katia Guerreiro ,Cristina Branco voire Teofilo Chantre ou même Bonga pour les 68tards.
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Malheureusement j'ai l'impression de ne pas avoir compris où l'auteur voulait nous mener dans ce récit... je n'ai réussi qu'à effleurer l'intrigue ainsi que les personnages.
Le style ne m'a pas convaincu à mon grand regret, des phrases interminables et tortueuses avec énormément de digressions dans le fil du récit, je me suis perdue au fil de l'histoire.
J'aurais vraiment voulu aimer et connaitre l'univers de l'auteur à travers cette histoire mais l'écriture m'a empêché d'y entrer vraiment. Dommage.
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Il est rare que je ne termine pas un bon polar. Je ne suis pas allé au bout de ce livre qui ne manque pas de qualités littéraires.
Un bon roman policier doit se caractériser par plusieurs éléments ; une intrigue, des personnages qui portent l'histoire, un site qui suscite intérêt, une ambiance et un style. Francisco José VIEGAS nous offre toute cette palette avec, en plus, un certain lyrisme qui m'a plu.
L'histoire se déroule tout au nord du Portugal, entre Porto et l'embouchure du Minho, qui marque la frontière avec l'Espagne que les protagonistes traversent parfois pour se rendre à Vigo en Galice. Nous sommes dans un Portugal contemporain, avec des immigrés venus de Russie ou d'ailleurs. Mais on sent aussi les traces du Portugal du temps de Salazar, des grandes familles et de son empire africain.
L'intrigue n'est pas facile à suivre et on savoure plutôt l'ambiance et les décors.
Je n'ai pas pu finir le texte car il manquait un élément que ne peuvent pas compenser ses autres qualités humaines et littéraires. Un bon polar, comme un bon film, doit happer son public par un rythme qui séduit et emporte. Dans un film, l'étape finale de montage serait décisive. Tout auteur qui pense à ses lecteurs, et pas seulement à son oeuvre, doit s'assurer de l'apport d'un bon éditeur qui est l'avocat du public. L'écrivain doit évidemment avoir le dernier mot, ou plutôt l'avant dernier mot avant celui du lecteur. Ici l'éditeur a failli, mais il a des excuses car l'auteur a dépassé les limites habituelles du polar qui peuvent le reléguer au rayon ‘bas de gamme' de l'édition. L'effet final n'est pas une réussite pour le simple lecteur que je suis. Trop de personnages, une histoire complexe et un récit qui n'a pas su retenir mon attention malgré mon intérêt pour les lieux et pour des personnages à cheval entre le monde modern et le Portugal d'un autre âge.
Francisco José VIEGAS serait, selon la quatrième de couverture, un grand maître du roman noir portugais. En 2005, il a obtenu l'équivalent portugais du Goncourt. Mais ce titre, de 2013, est publié dans la série Policier Points. Il n'est pas dit que l'auteur a été Ministre de la Culture de son pays. Auteur complexe pour une oeuvre qui l'est un peu trop pour ce lecteur.
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Une enquête de l'inspecteur Jaime Ramos à Porto.

Cette fois, l'affaire dont il hérite va l'obliger à remonter trois fils parallèles : pourquoi deux Russes viennent-ils se faire assassiner dans le Minho ? Pourquoi une jeune fille de bonne famille disparaît-elle brusquement ? Et, surtout, qui est ce mystérieux collectionneur d'herbe qui envoie un jeune ingénieur parcourir les ex-colonies portugaises ?

J'ai aimé suivre les enquêtes dans la ville de Porto visitée l'année dernière (j'y retournerai bien), ainsi qu'en Angola (voyage qui me tente moins) ou au Cap Vert (pourquoi pas).

J'ai aimé découvrir cet inspecteur féru de littérature russe, et dont on devine la passion pour l'Union soviétique.

Ses deux brigadiers sont eux aussi intéressants à découvrir et à suivre.

En revanche, j'ai moins goutté la succession des chapitres qui suivent des personnages différents de l'histoire. Il m'a fallu parfois un temps certain avant de trouver de qui parlait ce chapitre, et, c'est quelques fois resté un mystère.

Après tant de détails donnés sur chacun des protagonistes, j'ai trouvé la fin un peu succincte.

Mais j'ai passé un agréable moment de lecture pendant les ponts de mai. le récit se déroule également pendant le mois de mai très pluvieux à Porto.

L'image que je retiendrai :

Celle de recettes de cuisine disséminées dans le roman et qui m'ont mis l'eau à la bouche.
Lien : http://alexmotamots.fr/le-co..
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Sous une trame policière tenue, le collectionneur d'herbe se présente avant tout comme un roman sur la mémoire. Dans une langue à l'invention limpide, Francisco José Viegas procède par strates. le collectionneur d'herbe entasse les détails, toujours d'une précision palpable, où peu à peu se dévoile le rapport singulier entretenu par chaque personnage avec son passé. du communisme aux colonies, avec une ambition éminemment littéraire, le collectionneur d'herbe est un roman magnifique, mélancolique et ironique.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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