Un polar portugais, atmosphère de bord de mer, nourriture et bons cigares.
Le cadavre d'une femme trouvé sur les rochers Açores et des liens avec un autre corps sur le continent. Des enquêtes qui se croisent, l'obsession de découvrir la vérité.
Un style particulier, bien loin des polars nordiques. le déroulement au ralenti, un peu lourd, comme une journée sous un soleil de plomb.
Avec les vagues de la mer et le vague à l'âme du policier…
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80 pages et puis s'en va...
Si ce livre était resté presque 15 ans dans ma PAL, c'est sans doute parce que j'avais un mauvais pressentiment.
En relisant le quatrième de couverture, tout semblait tellement prometteur.
Le premier problème vient quand au bout de 80 pages, on n'a pas encore atteint la moitié des infos de ce quatrième... Il y a comme un problème. Parce qu'on parle quand même d'un livre policier avec une double enquête en parallèle ! Donc pour les amateurs d'enquêtes policières, il faudra repasser. On est proche du néant complet. 2-3 dialogues vaguement orientés, une visite d'appartement et quelques interrogations. Mais pas plus.
Par contre, si vous cherchez une recette complète d'une poêlée de poissons et de fruits de mer, si les dimensions exactes d'une vingtaine de marques de cigares vous intéressent, si votre GPS est en panne et vous avez besoin d'une carte précise de l'île San Miguel aux Açores, alors ce livre est fait pour vous et vous ne serez pas déçu.
Pour les autres, passez votre chemin.
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Délivre-nous de la mort, délivre-nous de l’indifférence, de la peur, du bruit, de la circulation, délivre-nous des querelles de famille, de la pluie d’automne, si triste, délivre-nous du réveil précoce dû à un pressentiment, une faim singulière, un froid dans le coeur.
( p. 84-5)
..un homme doit apprendre à vieillir et à sentir que son temps est passé. On vieillit bien si on est heureux ou si on était heureux quand on a commencé à vieillir. C’est tout un art.
(p. 290)
Bien sûr qu'il y a des cercueils très variés, dit l'homme. Enfin je ne dis pas qu'il y en ait de toutes les couleurs, parce que la mort est une chose sérieuse. Mais de toutes sortes et de toutes formes. C'est quelque chose de compliqué, un cercueil, c'est le dernier moyen de transport qui nous est proposé.
- C'est vrai, dit Jaime Ramos. Pour moi, j'en voudrais un simple, pas cher, en bois solide.
- C'est important le bois. Et un cercueil demande beaucoup de travail, beaucoup de soin. La taille, l'assemblage...
[p. 105]