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4,05

sur 6133 notes
Depuis toute petite, Mélanie est accro à la téléréalité .Elle ne rate aucune de ces émissions qui exposent ses protagonistes aux regards inquisiteurs des téléspectateurs.
En grandissant, Mélanie veut devenir actrice de ce monde , en quête de gloire cathodique.
Clara pour sa part grandit dans une famille où la télé est proscrite et va se diriger vers une carrière dans la police.

C'est le destin de ces deux femmes qui nous est raconté ici, à travers les affres de l'exposition médiatique. Comme à son habitude , Delphine de Vigan se concentre sur un thème principal et le traite de façon , si ce n'est exhaustive, approfondie. Là où d'autres auteurs n'auraient pas hésité à faire intervenir un pédophile, un terroriste, des magouilles politiciennes, Delphine de Vigan s'en tient à son propos.
Elle le fait à travers une enquête policière qui nous plonge dans l'envers du décor des télé du web.
L'analyse est pointue : Conséquences financières, de notoriété, psychologiques , impact sur la vie quotidienne, surexposition , image renvoyée, droit du travail et une plongée implacable dans la concurrence de ce monde de l'image : Occuper l'espace, exister même s'il l'on n'a rien à dire. Aux détriments de tout ce qui peut souder une famille.
Les conséquences de la surexposition des enfants sont bien sur au coeur de l'ouvrage.
Si Delphine de Vigan se projette dans le futur , à pas feutrés, elle analyse très finement le passé et cet instant où tout a basculé avec Loft Story.Le moment où l'on passe de regarder la télé à être vu à la télé pour exister. Ce moment où le dernier des abrutis peut "se faire un max de thunes " en s'exposant sur des scenarii débiles. Ou encore l'obligation à générer du clic, pour acquérir une reconnaissance d'images.Exister.
Que c'est triste.
Merci madame de Vigan d'avoir synthétisé tous ces problèmes dans un très beau roman.Encore un pour vous !
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Je me suis régalée à la lecture de ce roman. Commencé hier, fini ce matin.
Pourtant un sujet qui est loin de moi : la téléréalité, les réseaux sociaux etc.
Ce livre raconte les dégâts qui peuvent être causés par ce culte actuel qui est de vouloir passer à la télé ou sur une chaîne youtube. Cette volonté de se montrer tout le temps, d'avoir des like etc....
Grande novice que je suis, j'ai découvert qu'être youtubeur pouvait rapporter gros ! Interdit de rire !....

Ce livre décortique les conséquences de cette surexposition sur deux enfants, un frère et une soeur dont la mère a créé une chaîne youtube où elle les filme quasi constamment. A l'opposé une jeune flic dont les parents ont eu tardivement une télé, éloignée de tout ça sauf pour ses enquêtes.

Je crois que le pire c'est que ce n'est pas une dystopie ! mais juste une description de la réalité d'aujourd'hui. de la fatuité d'aujourd'hui ? J'ai trouvé ce livre excellent, je me suis régalée, mais une fois fermé.... que ce livre est noir !

Histoire d'être ridicule jusqu'au bout, allez je l'avoue,j'ai dû demander à mes filles ce qu'était une story sur Instagram....
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Mission impossible pour moi ce soir : écrire la critique n° 602, et faire un meilleur score de like que les super-chroniqueuses (et queurs) qui m'ont précédés, je pense notamment au génial billet d'Onee qui m'avait fait tant rire, ou à celui de Magali (Ladybirdy), qui analyse si finement ce roman.
En plus je pars avec un méga-handicap : je ne suis pas youtubeuse, malheureuse ! Je n'suis pas instagrammeuse, pauvre gueuse ! (désolée, j'ai une chanson de Marie-Paule Belle en tête, ça parlera aux plus de 55 ans "La Parisienne") Et je ne suis même pas sur Facebook, encore moins sur tik-tok, mais quelle larguée ! A part Babelio, en fait, je ne fréquente aucun réseau social (Et LinkedIn aussi, j'avoue, mais j'étais obligée). Je suis donc très mal placée pour juger du contenu de ce livre qui tourne autour de célébrités des téléréalités dans sa genèse, puis de chaînes Youtube et de comptes Insta totalisant des millions d'abonnés. Dire que je suis toute fière quand je totalise 50 pouces sur un de mes retours...

Enfin on n'est pas là pour que je vous raconte ma life, mais que pour que Mélanie vous expose celle de ses produits, pardon je voulais dire "enfants" sur sa chaîne "Happy récré". Ils ont une vie de rêve ces marmots ! Jugez plutôt : ils peuvent ingurgiter toute la junk-food qu'ils veulent, se faire offrir toutes les consoles de jeux et les Barbies existantes, aller dans deux parcs d'attraction par week-end, et en prime se faire un max de thunes. Ah non, ça c'est leurs parents, je me suis trompée. Bon, c'est vrai, de temps en temps c'est un peu fatigant de signer des autographes pendant des heures, ou un peu stressant de se faire harceler à l'école parce qu'on est une célébrité à 6 ou 8 ans. Puis il y a des jours où on n'a pas forcément envie d'être filmé H24 ou presque, mais bon, maman est tellement heureuse de prendre sa revanche sur cette émission de télé-réalité d'où elle s'était fait éjecter dès le premier tour, il y a quelques années, on va quand même pas lui enlever son petit plaisir.

Mais le hic, c'est que ça fait des jaloux, ce succès. Et voilà que Kimmy, la petite star, se fait enlever. Et qu'une enquêtrice, ou plus exactement une "procédurière" (je ne connaissais pas ce métier), va mettre son nez dans l'affaire, et remuer la m.., pardon soulever quelques lièvres. Elle est comme moi, Clara (l'enquêtrice), naïve sur la question des réseaux, elle ne connaissait pas l'existence de ces chaînes qui mettent en scène de jeunes enfants et permettent à des marques d'obtenir contre quelques "cadeaux" une extraordinaire visibilité en quelques clics. Et elle va découvrir un monde où derrière les coeurs et les étoiles se cache une réalité pas toujours très reluisante.

Vous allez m'accuser d'être de parti pris, et vous n'aurez pas tort. D'ailleurs l'auteure n'est pas neutre non plus, son livre décrit de façon assez manichéenne les dérives de cette exploitation des enfants par leurs parents. Ca ressemble presque à un documentaire à charge par moment, j'ai pensé à Elise Lucet avec son émission "Cash investigation". Mais comme je suis en accord avec sa position, ça ne m'a en rien gênée dans ma lecture. Je suis restée parfois mâchoire pendante, sidérée de voir jusqu'à quelles extrémités certains sont prêts à aller pour des likes (et du pognon, aussi !).

Par contre la partie "enquête" ne m'a pas transportée, même si j'ai découvert le travail du procédurier dans une affaire criminelle. Et le personnage de Clara est un peu falot par rapport à celui de Mathilde, la mère en recherche de gloire. Et je trouve que la fin, qui se déroule dans le futur, est trop peu développée pour être réellement intéressante.
Ces petites réserves exceptées, j'ai lu ce livre avidement dans mon TER, matin et soir, sans m'endormir dessus alors que j'étais épuisée, ce qui prouve bien que j'ai été complètement subjuguée !

Le meilleur De Vigan que j'aie lu à ce jour.
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C'est l'histoire d'une rencontre improbable, de deux mondes opposés, d'un manque criant d'amour et de reconnaissance, d'ennui, d'attitudes face à la surconsommation, de revenus faciles en apparence et surtout, surtout, l'histoire de deux gosses, propriétés de leur mère où leur existence en tant qu'individus est nié, tout simplement n'existe pas. C'est une enquête implacable sur les réseaux sociaux où les enfants sont présents malgré eux.
Je suis d'une génération où je pourrais juger, critiquer et je me reconnais plus dans l'existence de Clara, l'inspectrice procédurière qui vit simplement et exerce avec passion son métier. Mais, en y réfléchissant bien, peut-on reprocher à la mère de famille d'exercer son propre métier d'influenceuse avec passion ? Peut-on lui reprocher de fournir une vie facile, abondante à ses enfants et son mari ? Ce dernier a quitté son travail pour participer et profiter de cette vie. Mélanie n'a eu aucun garde-fou. Si les parents de Mélanie lui avait donné autant d'amour et d'attention qu'à sa soeur, elle n'aurait peut-être pas découvert avec la première émission de téléréalité, l'existence de Loana et cette espèce de vie valorisée filmée et mise en scène. Si elle ne s'était pas ennuyée après la naissance de son premier enfant, errant désoeuvrée dans la maison, elle n'aurait pas filmé son quotidien en l'offrant à une communauté virtuelle curieuse et en demande. Une addiction à l'amour est née.
Les enfants de Mélanie, Sammy et Kimmy ne sont pas dupes mais n'ont pas le choix. Sammy, l'aîné, est docile et essaie de protéger sa soeur, Kimmy, qui a tendance à se rebeller malgré son jeune âge. Elle était épuisée avant sa disparition.
Des parents toxiques, des enfants lucides, des réseaux sociaux et Clara qui est loin d'en finir avec cette enquête.
J'ai adoré suivre la vie de tous ces personnages. L'auteure a mené cette enquête incisive sans mots superflus, comme si elle faisait barrage à cette consommation surabondante offerte.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Delphine de Vigan, comme un fin limier, a toujours su prendre le vent et être dans l'air du temps. Son dernier livre ne fait pas exception à la règle.

S'il n'est pas un chef d'oeuvre littéraire, il a le mérite de faire mouche et, en ce qui me concerne, de m'avoir fait connaître une nouvelle forme d'exploitation des enfants, extrêmement rentable et particulièrement pernicieuse que je laisse découvrir à des lecteurs aussi peu informés ou aussi naïfs que moi.

Les réseaux sociaux, les enseignes commerciales de tout poil, les parents en mal de notoriété sont les trois partenaires de cet esclavage, de ce commerce triangulaire d'un nouveau genre:celui des enfants You tubers .

Vite lu, le livre laisse une nausée persistante. Efficace !
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Une famille ultra exposée médiatiquement, la faute "à " la mère qui vit sa "meilleure life" depuis qu'elle est enfin aimée, reconnue, grâce à la chaine You Tube consacrée à ses enfants qu'elle a créée . Et ça marche, grâce aux vues qui atteindront, au plus fort ,25 millions de vues, la famille devient très riche. le revers de la médaille : des enfants célèbres malgré eux... Sammy l'aîné, et Kimmy la cadette qui n'ont plus un instant pour jouer, s'ennuyer. Des enfants qui sont , soit admirés, soit détestés par les autres enfants. Tout est prétexte à être filmé, leur vie ne leur appartient plus. Ce qui est filmé ? Essentiellement du déballage de cadeaux, de la consommation ,de la malbouffe, des challenges débiles.

Mais tout va pour le mieux dans le monde merveilleux qu'a créé Melanie, la mère, jusqu'au jour où ... Kimmy, la fille, est enlevée.

Et Clara , la flic ( célibataire et sans enfant .. et aussi sans parents... ) fait partie de l'équipe chargée d'enquêter.


Tout commence bien entre ce roman et moi, comme un petit goût de roman policier.

Au fil des pages, je découvre l'univers des chaines You Tube, consacrées aux enfants ( un sujet auquel je ne connais rien) . Delphine de Vigan, visblement s'est bien documentée sur les procédures policières, sur les réseaux sociaux.

Oui, mais le soufflé "enquête/suspens" retombe vite,

Comme une impression que l'auteure me fait un cours de rattrapage "téléréalité", alors que j'ai suivi (de loin) le phénomène Loft, je connais le nom des émissions et le nom de Loana...

Impression que l'auteure pour servir son propos, mélange un peu tout : les gens adultes de la téléréalité ( pour montrer le vide intellectuel et culturel) , les enfants acteurs/ chanteurs pour montrer qu'ils sont psychologiquement atteints ,eux aussi, une fois devenus adultes, alors que c'est plus complexe que cela, et les causes sont multiples et non détaillées par Delphine de Vigan ( détournement par les parents de l'argent gagné, hyper sexualisation, drogue, etc... ) .

Et donc, je ne trouve pas la façon de procéder très fine et subtile.

Je ne peux me raccrocher au style ( non poétique, pas d'humour)

Et le livre se déroule, et hop ! stupéfaction, Delphine de Vigan effectue un saut dans le temps : on est en 2030, que sont les enfants, Sammy et Kimmy, devenus ?


Bien qu'étant totalement d'accord avec Delphine de Vigan sur le fond (le danger à faire travailler des enfants, le danger de les exposer...), je n'ai pas été enthousiamée par ce roman.

Sans doute, qu'un traitement différent du genre “suspens”, aurait eu plus d'effet sur moi : j'aurai reçu le message cinq sur cinq, mais je me serais davantage amusée.

Il me semble aussi, qu'elle ne tient pas compte, dans son roman, de l'argent gagné et du fait qu'il permet de se protéger (en habitant dans de meilleurs quartiers, en ne prenant pas les transports en commun etc...) . On parle de 25 millions.

Une façon de traiter le sujet un peu trop "à charge".



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En 2001, Mélanie a 17 ans et, en grande fan de Loana, suit avec assiduité Loft Story à la TV. Quinze ans plus tard, mariée et mère de famille, elle met en scène ses enfants de 3 et 6 ans sur sa chaîne YouTube. Au fil des années, elle rencontre un succès croissant, avec des millions d'abonnés et des dizaines de contrats publicitaires. Mais un beau jour, sa fille Kimmy disparaît. Commence alors l'enquête policière pour la retrouver.

Même si le suspense est bien entretenu autour de l'intrigue, ce qui m'a le plus happée dans ce récit est l'étude et la réflexion de l'auteur sur l'univers des réseaux sociaux. Issue de l' "époque prénumérique" (pour reprendre l'expression de Delphine de Vigan), j'ai toujours du mal à mesurer l'impact du virtuel et l'importance des apparences pour les millenials. Ce roman m'a permis de cerner un peu mieux les motivations de ceux qui ne semblent exister qu'à travers un écran et ignorent toute notion d'intimité. Il est également question, ici, de l'exploitation des enfants par leurs parents, et des manipulations dont ils sont victimes à des fins d'audience -et cet aspect est particulièrement glaçant.

Toutefois, l'auteur se garde bien de porter un jugement, se contentant intelligemment d'opposer les points de vue sur la façon dont les réseaux sociaux banalisent l'exhibitionnisme et le voyeurisme. Etant un peu restée sur ma faim avec deux de ses précédents romans, j'ai pleinement apprécié celui-ci. Il est bien structuré, impeccablement écrit, et ses personnages sont finement travaillés ; j'ai notamment aimé Clara, la "procédurière", dont le portrait m'a beaucoup touchée.
C'est donc une lecture agréable, pertinente et bien ciselée, soit une belle réussite malgré son thème trivial et un peu effrayant. Un bon bouquin pour la rentrée.
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Titre amer, ironique
Pauvres enfants youtubeurs
Un univers factice
Fait de likes, followers
Hello Sammy Kimmy
Arrêtez les gimmicks!
Leurs sourires fissurés
Un appel au secours
D'images prisonniers
Leurs petits coeurs si lourds
Maman veut la lumière
Elle qui était dans l'ombre
Maman est tellement fière
Avant que tout s'effondre...

Delphine de Vigan pointe avec subtilité les ravages causés par l'exploitation des enfants dans les mondes virtuels, les réseaux faussement sociaux. On connaissait déjà les enfants mannequins, chanteurs, acteurs. Je trouve qu'ici, c'est pire encore. Car on transforme le quotidien des enfants, le vrai monde, en un studio de pacotille où ils jouent perpétuellement un rôle et confortent sans le savoir la surconsommation. On massacre leur jeune vie. Affligeant.Terrifiant.

L'auteure ne juge pas, elle constate. Par l'intermédiaire de Clara, la discrète procédurière du groupe d'enquête, qui découvre avec horreur et incompréhension cet univers ahurissant, elle analyse les ressorts de ce danger numérique. L'aspect policier dynamise le récit mais n'est qu'un second plan. Toute la lumière- artificielle- est mise sur la mère, Mélanie, qui vit la reconnaissance sociale par procuration, à travers ses enfants, elle qui n'avait pas pu devenir célèbre, en participant à une télé-réalité.

On ressort de cette lecture, même si l'on avait eu vent de cette utilisation des enfants , avec dégoût et indignation. Compassion aussi pour ces vies détruites.




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Nous suivons Mélanie Claux, qui depuis le premier loft story rêve de sa part de gloire dans le monde de la télé-réalité, et de l'autre Clara Roussel, procédurière à Paris. Ces deux jeunes femmes sont amenées à se rencontrer suite à la disparition de l'enfant de Mélanie.

A 41 ans, je peux dire que je fais partie de cette génération Loft story. J'étais devant mon écran pour suivre cette « aventure », ces candidats assez fous pour se faire enfermer dans une maison, filmée H24. J'ai également suivi d'autres télé réalité, ma curiosité étant plus forte que le bon sens : star académie, pop star, le Bachelor, les anges, etc.

J'ai également eu ma période de visionnage de vlogs dit « famille », et là je ne m'y suis pas retrouvée. Cherchant à garder plus ou moins mon anonymat sur internet, j'ai eu du mal à comprendre que l'on puisse exposer ainsi sa vie, et celle de son entourage à la vue de tous. Ce qui me dérange le plus, c'est la mise en avant des enfants. J'ai alors découvert, le monde caché de ses vidéos, le nerf de la guerre : l'argent. Les partenariats à gogo, pour tourner encore plus de vidéos, sous prétexte d'amuser les enfants et qu'ils sont heureux de le faire avec leurs parents.

Delphine de Vigan dépeint bien ce monde de YouTube, et le personnage de Mélanie me semble décrit justement. Ces mères et pères de famille qui font le choix de s'exposer et d'exposer les leurs, ne semblent pas conscients de ce qu'ils imposent à leurs enfants. Je partage la vision de l'autrice sur ce sujet, car un enfant de quelques années n'a pas conscience de ce qui se trame derrière l'objectif et quel est le but de tout ça. Il ne fait pas le choix de se filmer, et surtout de ce montrer au monde entier.

J'ai également apprécié sa vision post Youtube, qui est, je l'espère, poussée à l'extrême mais pas si farfelue à mon sens. Bref une lecture qui me fait réfléchir à ce monde de réseaux sociaux, sur lesquels je vis ma vie virtuelle comme beaucoup d'entre nous, mais certainement pas sans impact sur nos vies bien réelles.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Après avoir emmené ses enfants choisir une paire de baskets pour Kimmy, Mélanie accepte qu'ils jouent dehors avec des amis. Quand il est l'heure de rentrer, Kimmy a disparu.
L'intrigue est originale. Elle est néanmoins traitée avec beaucoup de distance par le narrateur. Malgré les recherches entreprises par l'auteur, ou peut-être à cause de ses recherches, j'ai parfois eu l'impression de lire un article sur le sujet, aucune émotion ne se dégage. J'ai peiné à comprendre les motivations de chacun, à l'exception de celles de Mélanie.
Si les destins de Loana, Jordy ou Macaulay Culkin vous sont déjà connus, vous risquez une impression de déjà-lu. La fin est très classique, trop même. Reste la belle écriture de Delphine de Vigan.

Lien : https://dequoilire.com/les-e..
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