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4,04

sur 5988 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ayant beaucoup aimé « Les Loyautés » et « Les gratitudes », c'est assez logiquement que « Les Enfants sont rois » est venu s'ajouter à ma PÀL, surtout que la plupart des avis étaient très positifs.

« Les Enfants sont rois » débute en 2001, année où Clara Roussel et Mélanie Claux, encore adolescentes, suivent avec grande attention la finale du Loft, émission de téléréalité qui transformera Loana en star. Tandis que Clara intègre les forces de police, Mélanie continue de rêver de célébrité et trouvera finalement le succès en mettant en scène sa vie quotidienne et celle de ses enfants sur YouTube. Lorsque sa fille cadette est enlevée, c'est certes la stupeur parmi les millions de fans qui suivaient leur chaîne « Happy Récré », mais également un nouveau monde que va découvrir Clara lors de l'enquête : celui des enfants influenceurs !

Les enfants dont il est question sont donc rois d'un royaume virtuel où ils se mettent à nu, partageant chaque instant de leur jeune existence en espérant récolter le plus de « likes » possible de la part du peuple. En prenant comme point de départ l'avènement de la téléréalité, Delphine de Vigan suit le chemin tracé par notre société, qui permet d'accéder à la célébrité en sacrifiant sa vie privée. L'auteure pointe du doigt ce besoin constant de reconnaissance et de visibilité, qui incite des parents à partager l'intimité de leurs enfants à des fins mercantiles, générant ainsi des millions de vues sur les réseaux sociaux, ainsi que des sommes parfois astronomiques, souvent au détriment du bonheur des enfants…

Cette dénonciation s'effectue à travers le regard de deux femmes qui ont toutes les deux grandi à l'époque de la téléréalité, mais qui ont cependant développé une vision radicalement opposée des réseaux sociaux. Si l'une est une véritable star du numérique, l'autre est devenue une policière procédurière solitaire, qui préfère rester dans l'ombre.

Si j'adhère totalement à la dénonciation de cet exhibitionnisme lucratif d'enfants beaucoup trop jeunes, je ressors par contre plutôt mitigé de cette lecture. Outre un manque d'empathie envers les personnages, j'ai également eu du mal avec la forme de ce roman, qui a tout d'un récit journalistique, certes intéressant, mais emballé dans une intrigue policière sans véritable envergure. de plus, le côté documentaire a légèrement tendance à tourner en rond en voulant restituer l'aspect répétitif des vidéos publiées sur YouTube, tandis que l'enquête policière retombe comme un soufflé.

Bref, le monde se porterait sans doute mieux si les enfants influenceurs ouvraient des livres au lieu d'ouvrir des cadeaux de grandes marques devant une caméra…même si le livre en question est un livre qui ne m'a finalement pas trop emballé malgré un sujet intéressant. Dommage…mais n'oubliez tout de même pas de liker mon avis 😊.
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Ce livre est actuel, intelligent et totalement réaliste.

À l heure où ne pas être sur Facebook, où refuser que l on affiche son enfant sur les réseaux sociaux, ou voir le mal de laisser un enfant de moins de 3 ans devant la télé, vous fait passer pour un extra terrestre, ce livre tombe à pic.

Mélanie Claux vend du rêve sur YouTube et Instagram en affichant ses très jeunes enfants. Mises en scène, unboxing, défi challenge, vlog, tout y passe. Elle passe des heures à imaginer, préparer, planifier, organiser les partenariat, "dresser" ses enfants au comportement qu elle attend d eux face caméra. Jusqu au jour où sa fille, Kimmy, disparaît alors qu'elle jouait en bas de la résidence avec son frère et des amis. La police va tenter de comprendre ce qu il s est passé (merci les stories de maman sur les réseaux !) pour tenter de retrouver la trace de la jeune fille.

Effectivement, on ne les compte plus, ces influenceurs qui racontent leur vie aux caméras, à des inconnus qu'ils considèrent comme étant leur communauté. Si en soi c était leur seule activité, peu importait. Mais bon nombre affichent leurs enfants. Partenariat avec des marques, tout est bon pour faire des vues et récolter des likes. Pas une seule fois, ces parents semblent se demander si par la suite, leur enfant devenu grand aura pleinement envie que des milliers voire des millions de personnes sachent le jour où ils ont été propres au lit, les maladies qui les ont maintenus à l hôpital, la première fois où ils ont marché, goûté des aliments solides, où ils sont tombés provoquant l hilarité générale, et j en passe. Qui, adolescent ou adulte, assumerait pleinement de voir ses albums photos d'enfance exibés à une masse de personnes inconnues ? Qui, accueillerait avec joie le fait d avoir été mis en scène et clairement exposé sans son consentement ? Ces moments intimes, privilégiés, ne regardent personne. Ces instants devraient être préservés dans la sphère privée. Il faut que les adultes apprennent aux enfants à quitter les Smartphone et les écrans, pour découvrir la beauté du monde, ses paysages, ses couchers de soleil, la littérature, la peinture, la découverte, et l ennui.

De plus, les réseaux sociaux alimentent du rêve. On passe sous silence ce qui ne va pas pour mieux mettre en exergue ce qui va bien, faisant croire à une horde de personne en quête d un modèle que leur vie est médiocre, comparée à celle exposée sur les écrans. On montre comment garder un visage poupon à l aide de dizaines de chirurgies possibles, on montre le corps qu il faudrait avoir, on arbore des villas gigantesques, des maternités sans accouchement difficiles, sans perte de sang, sans baby blues, sans pleurs de bébés. On montre des pays inaccessible au commun des mortels, qui renvoyé à sa propre vie, se sent minable et terne.

Le livre contient un sujet précieux, fin, intelligent.

L histoire m a cependant parfois paru un peu longue, pas assez palpitante à mon goût. J aurais aimé plus de suspense, même si clairement ce n était pas l objectif escompté. J ai eu peu d empathie pour les personnages. Pas assez attachants ? Pas assez approfondis ? Notamment au niveau des enfants, justement. J aurais aimé leur point de vue bien avant la fin, et davantage comprendre leurs émotions, les connaître grace aux dialogues etc.

Un bon roman, sur un thème où il y a tant à dire...
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Quand un écrivain aborde un sujet de société au lieu de se regarder le nombril et de dérouler un récit auto-centré, on ne peut que se réjouir. Et c'est bien un sujet en or que traite Delphine de Vigan. Hélas, nous avons droit à un texte bien pâlot, un mixte de polar et de dystopie, avec des personnages frôlant la caricature, où l'on chercherait en vain des qualités littéraires. Tout cela manque singulièrement de jus, de caractère, de relief, en un mot, de style. Et un texte qui pourrait être écrit par n'importe qui, sans musicalité, est à mes yeux terriblement disqualifiant. Je suis sans doute bien exigeant, me dira-t-on, mais c'est l'acte d'écrire qui l'est, et le sujet n'est pas tout lorsqu'il manque une pâte, un fumet particulier, une petite musique originale qui est la marque des bons auteurs. Je n'ai rien perçu de tel dans le livre de Mme de Vigan. J'attendais sans doute trop de ce roman, mais soyons juste: j'y ai appris des choses stupéfiantes, moi qui suis totalement hermétique aux réseaux sociaux (j'ai d'ailleurs eu davantage l'impression de lire un document qu'une oeuvre d'imagination). Bref, rendez-vous plutôt raté, tant pis pour moi !
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Delphine de Vigan, comme un fin limier, a toujours su prendre le vent et être dans l'air du temps. Son dernier livre ne fait pas exception à la règle.

S'il n'est pas un chef d'oeuvre littéraire, il a le mérite de faire mouche et, en ce qui me concerne, de m'avoir fait connaître une nouvelle forme d'exploitation des enfants, extrêmement rentable et particulièrement pernicieuse que je laisse découvrir à des lecteurs aussi peu informés ou aussi naïfs que moi.

Les réseaux sociaux, les enseignes commerciales de tout poil, les parents en mal de notoriété sont les trois partenaires de cet esclavage, de ce commerce triangulaire d'un nouveau genre:celui des enfants You tubers .

Vite lu, le livre laisse une nausée persistante. Efficace !
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Une famille ultra exposée médiatiquement, la faute "à " la mère qui vit sa "meilleure life" depuis qu'elle est enfin aimée, reconnue, grâce à la chaine You Tube consacrée à ses enfants qu'elle a créée . Et ça marche, grâce aux vues qui atteindront, au plus fort ,25 millions de vues, la famille devient très riche. le revers de la médaille : des enfants célèbres malgré eux... Sammy l'aîné, et Kimmy la cadette qui n'ont plus un instant pour jouer, s'ennuyer. Des enfants qui sont , soit admirés, soit détestés par les autres enfants. Tout est prétexte à être filmé, leur vie ne leur appartient plus. Ce qui est filmé ? Essentiellement du déballage de cadeaux, de la consommation ,de la malbouffe, des challenges débiles.

Mais tout va pour le mieux dans le monde merveilleux qu'a créé Melanie, la mère, jusqu'au jour où ... Kimmy, la fille, est enlevée.

Et Clara , la flic ( célibataire et sans enfant .. et aussi sans parents... ) fait partie de l'équipe chargée d'enquêter.


Tout commence bien entre ce roman et moi, comme un petit goût de roman policier.

Au fil des pages, je découvre l'univers des chaines You Tube, consacrées aux enfants ( un sujet auquel je ne connais rien) . Delphine de Vigan, visblement s'est bien documentée sur les procédures policières, sur les réseaux sociaux.

Oui, mais le soufflé "enquête/suspens" retombe vite,

Comme une impression que l'auteure me fait un cours de rattrapage "téléréalité", alors que j'ai suivi (de loin) le phénomène Loft, je connais le nom des émissions et le nom de Loana...

Impression que l'auteure pour servir son propos, mélange un peu tout : les gens adultes de la téléréalité ( pour montrer le vide intellectuel et culturel) , les enfants acteurs/ chanteurs pour montrer qu'ils sont psychologiquement atteints ,eux aussi, une fois devenus adultes, alors que c'est plus complexe que cela, et les causes sont multiples et non détaillées par Delphine de Vigan ( détournement par les parents de l'argent gagné, hyper sexualisation, drogue, etc... ) .

Et donc, je ne trouve pas la façon de procéder très fine et subtile.

Je ne peux me raccrocher au style ( non poétique, pas d'humour)

Et le livre se déroule, et hop ! stupéfaction, Delphine de Vigan effectue un saut dans le temps : on est en 2030, que sont les enfants, Sammy et Kimmy, devenus ?


Bien qu'étant totalement d'accord avec Delphine de Vigan sur le fond (le danger à faire travailler des enfants, le danger de les exposer...), je n'ai pas été enthousiamée par ce roman.

Sans doute, qu'un traitement différent du genre “suspens”, aurait eu plus d'effet sur moi : j'aurai reçu le message cinq sur cinq, mais je me serais davantage amusée.

Il me semble aussi, qu'elle ne tient pas compte, dans son roman, de l'argent gagné et du fait qu'il permet de se protéger (en habitant dans de meilleurs quartiers, en ne prenant pas les transports en commun etc...) . On parle de 25 millions.

Une façon de traiter le sujet un peu trop "à charge".



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Curieux pour un lecteur (et un écrivain) de plonger dans une histoire télé-réalité narcissique, moi qui croyait que les livres nous évitaient ça ! J'avoue avoir la sensation de découvrir une planète inconnue de moi. Mais pourquoi des gens ont-ils ce besoin de regarder des vidéos du quotidien banale de leurs semblables ? Ah oui, je suis vraiment à la ramasse ! L'histoire ? Enlèvement d'une fillette que le monde entier connaît (sauf vous et moi) parce que ses parents, l'utilisent elle et son frère, comme homme-sandwich dans des vidéos pour se faire du fric en faisant la promotion de marques. Bien sûr elle va me contredire en disant qu'elle veut leurs bonheurs en les rendant riches et célèbres.
Ai-je bien compris ? Page 189 : elle avait rencontré Greg dix ans plus tôt, qui est peut-être le père, alors que la petite a six ans. Quoi ! quatre ans enceinte ?
Un sujet dérangeant et révoltant qui met mal à l'aise avec cette sensation d'être un voyeur comme ceux qui les alimentent devant ces vidéos ou on assiste impuissant à la destruction psychologique d'enfants violés dans leur intimité par leurs parents. N'est-ce pas aussi malsain que les mères qui emmenaient photographier leurs filles chez Hamilton ? Mais que fait la protection de l'enfance dans tout ça ?
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Mélanie claux a essayé d'être célèbre. Elle aurait rêvé d'être sélectionnée pour faire loft story et d'être applaudie sur les champs élysées, à sa sortie. Etre aimée, reconnue, Mélanie en rêve, mais ses maigres tentatives de télé réalité ont échoué.
Elle va se rattraper, elle découvre sur YouTube une façon d'accéder à la popularité, au 'bonheur ". le bonheur selon Mélanie c'est de recevoir des milliers de like, de coeurs des personnes qui la suivent, et elle va tout sacrifier sur l' autel de cette nouvelle religion
Elle va servir la messe tous les jours, en se servant de ses enfants en bas âge, contre leur gré, elle va en faire des enfants esclaves qui vont travailler de nombreuses heures, tous les jours, elle se persuade qu'ils sont très heureux et que c'est eux qui désirent être filmés et faire ces pubs.
D de Vigan s'engouffre dans cette histoire d'enfants exploités sur YouTube et dénonce cette dérive dangereuse pour la santé physique et surtout mentale de ces enfants. Son roman mi critique d'un problème societal mi polar, est efficace, dans un style sec et nerveux. A travers Mélanie, c'est toute une partie de la société qu'elle dénonce, accro aux réseaux sociaux, qui n''est pas dans la vraie vie, qui n' existe qu' en postant photos et vidéos d'eux tout au long de la journée, et frémissant de bonheur à chaque like.
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J'attendais beaucoup de cette lecture et la déception fut à la hauteur de cette attente. J'ai traîné cette histoire, je n'arrivais pas à avancer alors que d'habitude, surtout avec des chapitres courts, ça va assez vite. Je me suis ennuyé, je n'ai pas réussi à accrocher, pourtant le thème des réseaux sociaux et des enfants stars aurait pu me parler.
Je sortais de la lecture d'un très bon roman écrit avec un superbe style et c'est évident que ce livre n'a pas tenu la comparaison même si je ne cherche pas à comparer deux livres entre eux.
La mère de famille, personnage principal, m'a laissé totalement indifférent, aucune empathie à son égard. de même, l'inspectrice procédurière m'a semblé fade et juste spectatrice de ce qui se passait. Je n'ai pas ressenti de tensions lors de la phase principale de l'action qui tient plus de la moitié du livre.
Par contre, et j'ai ajouté une étoile pour cette partie, le dernier quart du livre a remonté le niveau. J'ai trouvé passionnant l'évolution des deux enfants et les troubles dûs aux conditions de leur enfance. Apparemment le délire de type Truman show existe réellement.
Bref, l'idée de départ était bonne mais pour moi ça n'a pas suivi, dommage.
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Agréable mais...
Je viens de finir le roman de Delphine de Vigan et je reste sur une impression très mitigée. Il y a la un sujet passionnant, embrasser l'époque des youtubers, des influenceurs, de Nabila, des selfies...Génialement intéressant sur le papier. le livre se lit de manière très agréable.
Mais j'ai été déçu par le traitement policier du sujet. Je n'ai pas du tout cru au personnage de Clara, très artificiel. Et puis un adjectif convenu ici ou là, un cliché, un passage démonstratif et l'on se dit que c'est tout de même bien sage et un brin scolaire tout cela...Je ne vais pas trop creuser ce point car je n'ai pas envie d'être désagréable et de heurter les amateurs du roman.
Je suis ressorti du livre en me disant que j'avais l'impression d'avoir lu un croisement entre Michel Bussi et George Orwell. Hélas le premier a écrasé le second 2 à 0...Dommage car il y avait là un vrai beau sujet. Toutefois, la fin, plus originale, laisse entrevoir que le livre aurait pu donner autre chose....
Je n'ai pas vu la dernière Palme d'or, mais l'on dit qu'elle aborde avec une très grande causticité le même sujet. Je comparerai mais on imagine ce que Lodge ou Chabrol auraient pu tirer du même thème, pour ne citer que ces deux exemples....
Enfin, ultime mise en abîme, le livre questionne notre espoir de recueillir des "j'apprécie", même sur un site comme Babelio, et cela fait quand même réfléchir ! Afin de ne pas devenir comme l'héroïne du roman, merci donc d'apprécier cette critique avec modération !
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Le titre pourrait être "Les enfants gâtés ". Ou "Les parents gâteux".
Au sens propre: gâté, pourri, abîmé, perverti, moisi, détruit.

Le roman dénonce une forme de perversion plus inquiétante que le banal laxisme éducatif qui consiste à laisser des enfants de plus en plus jeunes devant des écrans allumés en permanence. Tablettes et smartphones font partie des hochets que manipulent des nourrissons, ces "digital natives ".

Mais il y a pire que de devenir accro à l'écran. C'est de servir d'objet sous l'oeil d'une caméra qui capte vos faits et gestes H24.
Une habitude qui s'est répandue, comme un jeu de rôle à grande échelle : "regarde ma vie, mes fringues, mes sorties, mes voyages, mes potes, regarde ce que je mange, avec qui je couche, mes exploits sportifs, mes selfies, mon chien ou mon chat, ma piscine et ma bagnole neuve, mes gosses......"
Que ceux qui n'ont jamais fait ça lèvent le doigt.

Au début, ça paraît cool de poster une photo avec sa copine devant la Tour Eiffel. Chacun devient le reporter de sa propre vie. Ou plutôt du best-of de la vie quotidienne. Des millions de clichés, de vidéos, avalés par Big data.
Certains en font un vrai bizness, avec des millions de vues qui rapportent gros.
Quand je serai grand, j'veux être influenceur, ioutioubeuse, star du Web.

Tout le monde filme, tout le monde a été capté, capturé par une caméra invisible. "Souriez, vous êtes filmés !"
Le système est accepté tacitement. le QR code vous identifie partout, la numérisation des individus est établie.

Delphine de Vigan, à travers ce récit d'une mère dévorant ses propres enfants,
à peine dystopique, nous fait entrevoir le gouffre obscur où nous plongeons volontairement. Par narcissisme, par inconscience, par vanité, par ennui, par accoutumance.
Les images, c'était bien pour communiquer avec les enfants ou les illettrés. Elles sont devenues le média dominant. Plus la peine de déchiffrer, de réfléchir, de comprendre, de relire un texte. Suffit de regarder le zapping de 19h50, ça suffit pour être informé.

À part ça, si vous voulez en savoir plus sur ce bouquin, lisez le. Je vais pas vous faire un dessin.
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