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Des petits mots. Des mots doux. Des mots tendres. Des mots-pansements.
Des mots de tous les jours. Des mots de petit jour. Des mots volés et envolés.
Des petits bonheurs deci-delà. Éparpillés. Semés.
Des petits riens silencieux. Des petits riens qui font grand bruit.
Des instants suspendus. Un entre-deux.
Un matin gris. Des feuilles jaunes. Un diamant noir. Un ciel vert.
Des brumes bleues. Des petits jours blancs. Des matins aubépine. Des soirs orangés.
Vague à l'âme et âme soeur.
Bleu de travail. Bleus au coeur. Bleus à l'âme.
Poèmes des matins-chagrins, des matins-sourires.
Poèmes berceurs et enchanteurs. Poèmes mélancoliques.
Thomas Vinau, funambule sur le fil de la vie...
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Des poèmes qui nous emmènent loin. Enfin certains...Beaucoup me parlent, d'autres me questionnent et peu me laissent indifférente. le thème du temps qui passe, les couleurs grises ou colorées se chevauchent au fil de ces chroniques.
Globalement j'aime bien et on passe un bon moment. On se laisse aller au fil du temps. Ça fait du bien, la poésie.
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Une soixantaine de petits textes poétiques sur les petits riens de la vie. du plaisir à la lecture, mais qu'en restera-t-il ? Ils m'ont moins emportée que dans ses proses.
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Les japonais ont eu Basho. Nous, nous avons Thomas Vinau ! Un poète qui a l'art d'évoquer et de sublimer les petits riens du quotidien. Son écriture touche au coeur. Rien ne sert d'en parler, il faut juste le lire...
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Un compagnon qu'on m'a offert dans un moment charnière où j'ai cru me perdre. de superbes photos poétiques de modèles de rien. Simple, beau, amical et touchant.
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"J'écris à l'encre noire les jours de rien. Les petits matins purpurins. Les soirs sans fin. Smicard de l'aube et des pluies fines."



Avec délicatesse et poésie Thomas Vinau chante "la petite fumée de nos vies". Il cherche le mot juste pour dire la solitude des matins gris, la lassitude des jours qui se ressemblent, puis, comme un éclair, la beauté d'un instant suspendu.

"Et les petits jours blancs dans le crachin de rien. La mousse sur les pierres. Les murs qui pourrissent. Les volets de bois mort qui ne cessent de mourir. Les pigeons gorgés de brouillard qui traversent un ciel sans question. Et les petits jours blancs dans le crachin de rien. Les matins mal coiffés. le désordre des petites lumières. La belle vie dans des chaussettes mouillées." (Les matins mal coiffés)



"Manger nos bravoures sans éclats. Nos petits pains. Nos petits matins. Mordre dans l'eau froide du temps qui passe. Laper l'onde glacée. Ca fait mal aux dents. C'est bon. le vent souffle. On marche sur les trottoirs. On regarde par la fenêtre. On essaie. On veut bien. On s'étire. On s'écoute. On tient droit. En se tenant la main." (Nos petits pains)



Sa poésie embellit la réalité par ses images : "Un wagon de lucioles s'est arrêté dans le jardin pour grignoter le crépuscule. (...) J'aurais dû dire : chaque soir avec toi est une luciole qui grignote le crépuscule."



Ses poèmes en prose sont à la fois mélancoliques et lumineux, constituant ainsi un recueil matûre et abouti. Une merveille !



"On tourne en rond. Il faudrait vider les greniers avec de grands balais qui remuent la poussière. Il faudrait rouler avec les vitres ouvertes dans le champ de luzerne. Cueillir les asperges sauvages. Planter son nez là où ça sent. Boire du vin au bord de la rivière. Prendre ce qui passe. Il faudrait se salir. Tous ensemble. Sans projet. Comme avant." (Se salir)



"Rien n'est promis à part la nuit. Mais la lumière a mille peaux. Je viens de voir à l'instant un lapin qui joue du piano. Alors." (Rien n'est promis à part la nuit)


Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Lire Thomas Vinau c'est porter un regard différent sur les choses et les situations du quotidien. C'est se laisser entraîner dans une rêverie poétique, des textes courts où les émotions se chevauchent, nous faisant passer du sourire à la profondeur. C'est reconnaître des impressions traversées, des moments fugitifs qui ne reviendront pas. Il y a souvent quelque chose qui grince ou qui va de guingois dans ce qu'il raconte, avec tellement de tendresse et de sensibilité qu'on aimerait en lire davantage.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Le temps qui passe et la peur qui en découle irriguent ce Bleu de travail de manière discrète mais fondamentale. La frontière entre prose et poésie perd ici tout son sens entre éclats d'haïku et pieds dans la boue.


Le livre en lui-même est également particulièrement séduisant, avec cette belle reproduction de Deineka en couverture. Un interlude, beau et touchant, avec juste cette pointe de trouble, inconfortable mais si nécessaire.
Lien : http://chroniques.annev-blog..
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De courts textes poétiques sur les petits riens de la vie quotidienne, sur la nature, sur la nuit, sur son ressenti. À lire et à relire au gré de l'humeur du jour. J'aime l'écriture de Thomas Vinau, une belle découverte qui me donne envie de lire d'autres recueils de poésie du même auteur.
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J'étais tombée sur "Comme tout le monde", à un moment où j'en avais vraiment besoin et ça m'avait marquée. En cherchant, j'ai vu que c'était un extrait du "Bleu de travail" et j'ai immédiatement voulu lire le reste.

Impossible hélas de trouver le livre.

C'était il y a plusieurs années déjà et sans mon attachement à "Comme tout le monde" j'aurais sans doute oublié. Mais il y a quelques jours, ma géniale meilleure amie me l'a offert et ce matin, j'ai enfin pu assouvir ma curiosité. Hélas, je suis restée hermétique à l'écriture de Thomas Vinau (en-dehors d'une ou deux exceptions), très loin de ce que "Comme tout le monde" a provoqué en moi à l'époque et continue de provoquer aujourd'hui.

C'est dommage.

Tout est question de goûts, je le sais bien, mais j'avoue avoir été déçue. Pas de l'oeuvre en soi, mais déçue de ne pas ressentir ce que j'ai si longtemps imaginé, je suppose. C'est ma faute, on va dire ^^

Je suis tout de même ravie d'avoir pu enfin lire cette oeuvre (merci super bestie 💜) et d'une certaine façon, de pouvoir passer à autre chose.

Puis, au final, j'ai toujours "Comme tout le monde" et c'est déjà énorme.
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