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Citations sur Fin de saison (17)

Ouvrir les yeux. C’est tellement compliqué parfois.
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Commencer l’horreur par la terreur. La douleur qui vient de l’intérieur et qui le noie. Je suppose que ça en réveille certains. Qu’ils se révèlent là-dedans. Alors que d’autres se font achever de l’intérieur, direct, avant même que tout commence.
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La naissance est une séparation. L’existence une déchirure. L’amour des points de suture. On est tout seul. Pour toujours. Malgré nos efforts sincères ou nos pitoyables stratagèmes. Pas tout le temps bien sûr. Mais presque.
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Y a le temps qui s’arrête juste au moment où t’as le doigt coincé dans la porte. Cet instant dans le vide, qui dure une éternité. L’agonie, droit dans les yeux.
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On était beaux tous les deux avec ma femme. Dedans comme dehors. Frais. Joyeux. Qu'est ce qui nous est arrivé ? Ce mélange de tout et de rien justement.
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Ça ne changerait rien. La mort aurait le même goût. Un goût de peur. Un goût de trop tard. Un goût de bien fait pour ta tronche.
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Disons qu’il y a des jours avec et des jours sans. Ou des années avec et des années sans. Ou des vies entières avec et des vies entières sans. Alors parfois je veux bien tendre la joue, mais d'autres fois j’envoie le front. Direct. Ça fait une sorte d’équilibre, ou mieux une impression de mouvement.
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Merci aux matins et aux printemps qui nous font le coup à chaque fois.
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Chaque soir avant de m'endormir je faisais une petite prière dans ma tête en énumérant les prénoms des gens que j'aimais et je demandais au petit Jésus de les protéger afin que nous puissions tous vivre heureux longtemps. Je croyais que les gens bien ne mouraient que de vieillesse, pour faire de la place aux autres, presque dans la joie. Je pensais que ceux qui faisaient du mal le payaient. Inéluctablement. Et puis en vieillissant Dieu s'est éloigné. Comme le père Noël. Faudrait pas me prendre pour un jambon. J'ai vu des gens honnêtes et bons mourir comme des merdes, des enflures boursouflées d'ignominie prospérer en se curant les dents. J'ai compris que les humains étaient tous perdus, comme moi, et qu'ils seraient prêts à se couper les bras en rondelles avec un clou rouillé pour être simplement un peu plus aimés et consolés. Comme moi. Juste pour crever moins seul. J'ai vu que nous avions besoin de croire. Éperdument. J'ai compris que faire des enfants nous sauvait en nous autorisant simplement cet indispensable privilège d'actionner ces deux fameux boutons. Amour et Consolation. Enfanter pour aimer et consoler. Enfanter pour être aimé et consolé. Enfanter pour être obligé de croire en demain aussi. Comme le moindre mammifère puant de cette planète. Comme le gamin dans le noir de son lit le soir. Comme une souris dans le grand vide de l'univers. Je n'ai jamais eu la foi. Mais j'ai besoin de Dieu. Parce que j'ai besoin d'avoir quelqu'un à maudire.
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Toutes ces conneries qu’on veut fuir quand on n’a rien à faire et puis qu’on chiale de pas pouvoir retrouver une fois qu’on les a perdues.
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