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L'auteur m'a fait penser un peu à Christian Signol pour le côté "terroir" du récit mais je préfère de loin ce dernier.
Dans ce roman, je me suis parfois ennuyée à suivre des récits de chasse redondants et incompréhensibles à cause de la multitude de détails.
En revanche, j'ai davantage apprécié les chapitres relatifs à la famille de l'auteur, sa vie d'étudiant...
Une lecture en demi-teinte !
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La phrase ne saurait être plus claire mais n'allez pas croire que Vincenot a écrit sa Billebaude en pédant d'un monde rustique. Au contraire, toujours aussi clairement écrite est la louange prémonitoire (1978) à la nature. Si près d'un demi-siècle après, notre perception de la chasse a évolué, le respect prôné pour les arbres, les abeilles, a quant à lui pris une acuité singulière.


Henri Vincenot est aussi l'homme du chemin de fer. Il a longtemps écrit à la Vie du Rail. Ses reportages dans la France entière et, nous concernant, sur la ligne des étangs Narbonne-Perpignan ou plus originalement encore entre Montpellier et Toulouse par Saint-Pons-de-Thomières, ne peuvent que donner des regrets à l'heure du tout TGV, de l'abandon, après les petites lignes, de tant de transversales et par ailleurs du fret pour toujours davantage de pollution routière.


L'anthropocène ce mot crée à la fin du vingtième siècle atteste de l'impact des activités humaines sur la planète or il fut un temps où l'homme, et Henri Vincenot en était, intégré à la nature n'en compromettait pas l'avenir. Dans cette perspective, en considérant la normalité d'hier devenue une mise en garde impérative, le passé ne doit-il pas compter pour le futur ?
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Il est bien agréable de suivre Henri Vincenot dans sa campagne de l'Auxois, au cours de son enfance et son adolescence au milieu de sa famille, grands-parents, arrière-grands-parents; gens simples, paysans, artisans, qui avaient le goût de ce qui était bien fait, savaient tirer parti des dons de la nature, et aussi menaient une vie sociale harmonieuse, faite d'entr'aide et de complicité. Ecouter Vinvenot décrire la nature et les moeurs d'alors, et c'est un festival de mots colorés, qui sont sont le plus souvent inconnus (il y a un lexique....), mais qui apportent au récit une véracité et une poésie très attachantes. Il y a aussi le Vincenot réfractaire à tout progrès technique, qui nous explique, avec parfois un brin de mauvaise foi, sa haine des mathématiques, des ingénieurs, et de tout ces hommes des villes qui, en organisant leurs usines, vident les campagnes de leurs jeunes pour les réduire à l'exclavage industriel et urbain, condamnent l'artisanat en abandonnant toute notion d'art et de qualité, et polluent la terre et l'eau. Donc, notre Vincenot était un entêté un brin rétrograde. Mais il savait observer, et aussi écrire: il nous a donc laissé un gentil livre et le souvenir de sa truculence (mais les scènes de chasse finissent quand même par lasser).
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Croustillant comme une croûte aux escargots ... de Bourgogne bien entendu. Vraiment savoureux.
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Au hasard des mots,
" Best seller" de Vincenot, aurait-il aimé ce mot ?
Le billebaude est comme tout livre de Vincenot agréable à lire, mais un je ne sais quoi de moins authentique s'y révèle. Comme un adoucissement des propos de l'auteur, qui restera aux yeux de certains assez rétrograde.
L'essentiel est là, la bourgogne, les gens du cru, toujours authentique eux.
Henri Vincenot est toujours une bulle d'oxygène, comme un vent du fond de la combe qui revigore et bonifie l'esprit.
Merci M. Vincenot.

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J'ai tout simplement adoré ce roman qui raconte la vie d'un jeune enfant dans les années 1910. Proche de la nature et sachant vivre avec peu de moyens.
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Un livre incontournable! Vincenot est non seulement un conteur incroyable mais un écologiste avant l'heure. La philosophie qui se dégage de ce livre provient à la fois d'une ode à la vie et d'une critique acerbe du "progrès" et du monde moderne.
Vincenot nous fait partager ses savoirs ancestraux, décrit les récoltes et les propriétés des plantes, la coupe du bois, la gestion des ruches, l'organisation sociale et familiale, toute son enfance, ... la vie quoi! Les descriptions de chasse ne sont même pas critiquables puisque replacées dans un contexte de vie en autarcie.
Les ingénieurs et inventeurs n'ont qu'a bien se tenir: Vincenot les enverrait au bûcher suivant le principe de l'inquisition, et on ne peut pas dire qu'il à tord!
Un livre à lire et à relire!
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« allez dans les auberges, le soir, une fois que le fumier a été tiré, que les vaches ont été soignées : vous y verrez ceux qui viennent boire le canon et jouer la partie de tarot. Je me demande en quoi on peut trouver dans leur type une quelconque influence « romaine » ?

Chaque communauté a son sobriquet. On nous appelle aussi les « môssieurs ». C'est plus récent. « Pêle-chien », c'est moyenâgeux. Ça veut dire que les gens de chez nous iraient jusqu'à peler les chiens. On dit maintenant : « ils tondraient un oeuf ». « il ne faut rien laisser perdre » : c'est presque la devise du village !

C'est aussi la mienne. Bien que nous soyons follement imprévoyants et négligents, par folles bouffées…Gaulois, quoi ! » dixit Henri Vincenot
Lien : http://mabibliothque.unblog...
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Cela ne vous est-il jamais arrivé de sentir l'écrivain assis près de vous dans le salon ?
Extraordinaire conteur, boulimique de la Vie, Henri Vincenot évoque avec truculence son enfance auxoise après la Première Guerre.
La Billebaude signifie le hasard : chasser à la billebaude . Son grand-père "le tremblot" lui enseignera pas à pas les rudiments et aussi l'amour du travail bien fait étant compagnon bourrelier.L'autre grand-père est compagnon chaudronnier.
J'ai été sensible à sa rencontre avec la petite "Kiaire" son premier émoi amoureux . Plus tard lors d'un échange troc entre vignerons du Sud et agriculteurs du Nord, il rencontrera celle qui partagera sa vie.
Ces vrais gens auxquels il est attaché respirent le bonheur simple, unique, authentique.
Le passage du poste TSF à galet avec le Tremblot est impayable !
Vincenot ne voudra pas devenir ingénieur mais choisira au hasard... à la billebaude : HEC où il sera reçu numéro 8 au concours, ce qui ne l'empêchera pas d'être un farouche adversaire du modernisme,de la mécanisation des campagnes , de l'exploitation de la nature et de la locomotive . Tous ces maux qui ont provoqué l'exode rural.
Henri Vincenot nous apprend les propriétés des plantes, savoir séculaire de ses grand-mère , le travail des ruches et l'organisation de la vie à la ferme. Les tâches réparties entre hommes, femmes, grands et arrière-grand-parents rendent tout le monde utile à l'équilibre de la maison.
...Et si ce livre n'était pas uniquement une leçon de vie ! Mais tout simplement du bon sens à consommer sans modération
...avec un verre de Romanée
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c'est le premier livre de Vincenot que j'ai lu.
après je ne me suis plus arrêté de lire les écrits de ce merveilleux conteur.
sa description du monde paysan de cette époque est bien loin, comme il le dit lui même , des écrits misérabilisme habituel.

il nous dépeint un endroit enchanteur, une vie simple et belle.
son enfance avec ses grands parents.
on y trouve même des recettes de cuisine et autres ...
j'avoue relire ce livre de temps en temps.
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