Quand l’orchestre se tait, ils virevoltent encore comme une toupie légère qui n’a plus besoin de sa corde et qui s’enivre de son mouvement. La musique est en eux. Ils s’arrêtent, désemparés. Mais ils ne se décident pas à se désunir.
Les amoureux redoutent aussi le garde. Les jeunes s’attardent parfois dans la clairière avant de passer à la mairie, mais sans trop oser s’embrasser, de peur de le voir surgir comme un diable d’une boîte.
Un blanc d’œuf monté en neige... Ça s’élève vite et ça n’a pas de consistance.
A mon âge, on a besoin de voyager. Une façon de s’évader. Ce n’est pas à vingt-deux ans qu’on se plante quelque part, comme un arbre.
C’est seulement à la nuit que les deux jeunes gens peuvent retrouver la liberté ; la liberté avec ses périls, mais avec ses espoirs.
Polenta aux champignons avec Paul Vincent, auteur du livre "Le cuisinier en candidat libre" aux Editions Marabout