Bastien Vivès, tome 1 : Le Jeu vidéo

Grosse nostalgie et coup de vieux en lisant cela !

Une jaquette avec un dessin qui interpelle les "initiés", et ils seront immédiatement conquis. L'impression d'être de connivence avec un joueur qui a vécu les mêmes choses que vous, qui le croque et en parle avec humour et justesse. Oubliez toutes les autres BD qui se vantent de parler de JV et des joueurs, il n'y en a qu'un qui décrit cette famille avec justesse et sans cliché (enfin si, mais bien utilisés !), c'est Bastien Vives. En touche à tout et ici passionné du JV, il maitrise encore son sujet, avec un trait simple et efficace, et une connaissance approfondie des joueurs et de leurs "travers". Une pépite de bonne humeur, qui risque malgré tout de laisser les béotiens du JV à la porte de la crise de rire.
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Ce qui est incroyable avec ce recueil d'historiettes dessinées, outre la vivacité et la justesse du trait, reste dans la pertinence et la réalité tangible des dialogues.
Quoi ? Vous croyez qu'il n'existe plus de gens pour savoir ce qu'est un Arcade Game? Ce que signifie SSF, CS, ban ou modde?
C'est avec une certaine tendresse que Bastien Vivès croque les gamers de tous poils, et nous livre son regard.

Bastien Vivès nous fait découvrir plusieurs saynètes de la vie des gameurs. Ces derniers et leur proches se reconnaîtront et rigoleront bien ! J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette bande dessinée.

Pour les gamers

L'univers du jeu vidéo décrit par le joueur que fut Bastien Vivès : ça donne un album très drôle, même pour les moins avertis, et au graphisme toujours aussi habile. Cet album édité dans la collection « Shampooing » est suivi de deux autres opus: La famille et L'amour. L'ensemble de cette série rassemble des strips diffusés sur le blog de l'auteur mais aussi beaucoup d'inédits.
(Florence)

Bastien Vivès a croqué des instants de vie de gamers de tout âge. Jeu entre amis ou en famille, du développement aux codes triches, des gros accros à ceux qui n'y comprennent rien, ... tout le monde y passe !

Que l'on soit joueur passionné ou occasionnel, on se reconnaîtra sans peine, même si certaines situations sembleront moins drôles pour les non initiés.

Sympa

Adoubé tant par les aficionados du 9e art que par le grand public et définitivement mis au pinacle de la bande-dessinée française, Bastien Vivès a, avec son très remarqué Polina, suscité l'unanimité de la critique. Prolifique (Le goût du chlore, Les melons de la colère, Les autres gens…), ce jeune auteur n'en finit cependant pas de surprendre et d'aborder des registres pour le moins variés. Avec le jeu vidéo, il décide ainsi de succomber à ses vils instincts de geek et s'adresse à l'univers fermé et élitiste des gamers.

Car là où un lecteur lambda ne saurait décoder la couverture de cet ouvrage, les joueurs s'étant échinés des heures durant à maîtriser le gameplay d'un Street Fighter IV y verront forcément un cap par lequel ils sont passés. Il faut d'ailleurs bien insister d'emblée sur le fait que cette bande-dessinée s'adresse presque exclusivement aux gamers, tant les strips proposés peuvent paraître pointus, dans certains cas. Vivès se charge également d'évoquer des tranches de vie que seuls les joueurs invétérés ont forcément connues : la mère qui appelle son enfant pour manger sans parvenir à le faire décoller de sa console ; mourir dans un jeu sans avoir fait de sauvegarde récente au préalable ; le désintérêt envers les filles au profit d'un jeu vidéo…

Il semblerait toutefois que le jeu de prédilection de Vivès soit Street Fighter IV au regard des nombreux strips qui lui sont consacrés : « Ecoute Michel, c'est pas parce que tu jouais Yun sur 3.3 qu'on va en faire un God Tier sur SSF4.». Sans compter l'emprunt évident de la typographie de Capcom utilisée pour le titre du livre. D'autre part, on sent bien que l'auteur a attentivement regardé les matchs commentés par Ken Bogard (les connaisseurs tilteront aux noms de ‘King Dévouze' ou de ‘Gaïdo', ainsi qu'aux expressions propres à ce jeu). Cependant, Vivès présente également des strips mettant en scènes des joueurs de MMORPG ou de FPS type Counter-Strike.

Avec son trait toujours aussi distinct, Vivès présente des situations cocasses et parfois très drôles que tout amateur de versus fighting et de jeu vidéo en général appréciera forcément. Cependant, pour ceux qui n'y connaissent rien à ce domaine et demeurent impassibles face à l'appel du Shoryu, il sera difficile pour eux de trouver cette bande-dessinée d'un grand intérêt.
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