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Je serai de toute façon toujours déçu par une adaptation de Corto ; Les seuls albums qui trouvent grâce à mes yeux sont tous ceux d'Hugo Pratt. Car, lui faisait de la littérature dessinée, alors que Bastien Vivès fait juste de la B.D.
Sur chaque page de cet album il y a au moins 1 ou 2 vignettes franchement moches. Cela veut dire aussi que certaines sont plutôt réussies, mais en fait j'ai l'impression d'un travail bâclé. le scénario a l'épaisseur d'une feuille à cigarette (on pense vaguement au SAS de Gérard de Villiers). Ce Corto « 2000 » me fait penser à un produit marketing ; genre : Gel2000, Assu2000, Optic2000 … juste un produit de plus dans le catalogue Casterman.
Les clins d'oeil à l'esprit d'origine, ressemblent ici à un cahier des charges, on les dirait sortis aux forceps (un vague trésor babylonien, l'évocation en flashback d'Annie Leibovitz ...).
Alors pourquoi ai-je acheté ce bouquin ? 1/ Parce qu'il y a sur la couverture ces deux noms : Hugo Pratt et Corto Maltese, et que je suis accro à l'oeuvre du premier, aux aventures du second. 2/ Parce que B. Vivès et M. Quenehen (le scénariste) font ce qu'ils peuvent (même s'ils n'ont pas le talent, qu'ils ne sont pas à la hauteur) pour essayer de rendre hommage aux premiers.
Voilà, j'avais mis 3* à Océan noir, celui-ci vaut 2*.
Si vous aimez Corto, passez votre chemin et si vous voulez le découvrir, commencez par ceux d'H.P., celui-ci est un autre personnage, dans une autre époque, c'est une B.D. pas désagréable - 20 minutes de lecture - mais sans plus.
Allez, salut.
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je pense que les aficionados d'Hugo Pratt sont à plaindre, et les amateurs des riches aventures de Corto Maltese... Là il n y a vraiment pas grand-chose..j ai eu l impression de lire une adaptation bande-dessinée d'un mauvais roman d'espionnage...Où sont les Ethiopiques, les celtiques...Histoire pas passionnante, personnages féminins à la limite du vulgaire...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Certes nous avons ici une nouvelle version du personnage de Corto, même si le coté aventureux et idéaliste demeure, certes le dessin n'est pas celui de Pratt, impossible de reproduire ses aquarelles délicates alors Vives a choisi un noir, gris et blanc qui est plutôt pas mal trouvé et qui va bien aux aventures vécues par ce nouveau Corto. Il n'a pas beaucoup changé, idéaliste pour la vie. fidèle en amour et en amitié. Ici il s'est embarqué avec Semira, à la tête d'une bande de pirates, pour retrouver un trésor. Mais l'aventure tournera court et la belle Sémira va disparaitre.
Au fond, c'est plutôt bien fait quand on oublie le contexte reprise de Corto. Agréable à lire.



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2002, Corto Maltese est à Venise avec Semira. Une guerre se prépare en Irak et les trafiquants se sont donnés rendez-vous dans la ville. Corto, avec Semira et ses amis bosniaques vont jouer les pirates et s'emparer d'une très grosse somme d'argent.

Mais tout ne se passera pas comme prévu et Corto va devoir improviser, fuit et partir à la recherche d'hommes qui l'on trahi.

C'est la troisième aventure de Corto Maltese scénarisée par Martin Guenehen et dessinée par Bastien Vivès, la première que je lis. N'étant ni fan absolu ni même féru de Corto Maltese, je ne crierai pas au scandale quant à sa transposition quasiment un siècle après l'époque dans laquelle le faisait évoluer son créateur Hugo Pratt. C'est pour moi un album qui permet de mettre en scène un Corto contemporain, un homme encore jeune qui vit dans son époque, une manière assez habile de continuer à faire vivre un héros emblématique de la BD. Un hommage à son créateur et une adaptation plaisante. le format, celui d'un roman graphique, est bien choisi, et sur un scénario tortueux et sinueux à souhait -comme l'étaient ceux d'Hugo Pratt dans lesquels, parfois, je me perdais-, Bastien Vivès dessine un Corto jeune, parfois juste esquissé notamment dans les jeux d'ombres des scènes de nuit. Des pages de cases muettes, peu de dialogue, Corto est avare de mots, sauf d'adages parfois à doubles sens. Dans cette aventure Corto est amoureux de Semira et l'amour, le trafic, l'argent et la piraterie ne font pas bon ménage.

J'ai pris plaisir à suivre cette aventure, certes assez éloignée de celles de Hugo Pratt ou de Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero qui ont pris sa suite dans une logique davantage calquée sur l'original. C'est aussi une manière d'élargir le public susceptible de connaître Corto Maltese, plus moderne. Et ce n'est pas une mauvaise idée, ceux qui découvriront Corto Maltese avec les albums de Guenehen et Vivès auront peut-être envie de puiser aux sources.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Hommage ou gâchis ?

Certes, quelques planches sont très réussies et quelques cases même magnifiques… Mais !
Le scénario nous emmène un peu n'importe où dans une action digne d'un 007.

Non, Corto méritait sûrement un peu plus de travail pour éviter un album vide qui nous propose un nième cliché délavé et incompréhensible d'un Corto botoxé.

Zut
Lien : https://www.noid.ch/la-reine..
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Autant le dire tout de suite, cet album ne représente en rien Corto Maltese. Vous enlevez le titre, la boucle d'oreille et deux ou trois cases et vous obtenez un tout autre personnage. 
Je n'ai aucun problème sur le fait de moderniser et de transposer la série  à notre époque mais cela doit se faire avec de la cohérence. L'essence du personnage est totalement absente. Fini la poésie, les mythes et le romantisme ! le personnage créé par Martin Quenehen est un homme d'action qui n'hésite pas à se débarrasser d'un corps à la mer ou à fricoter dans les bas-fonds. 
Cela ne plaira clairement pas aux fans du marin créé par Hugo Pratt qui ne retrouveront pas leur héros favoris. Pour autant, je ne suis pas convaincu que cela satisfera les nouveaux lecteurs. L'histoire est assez basique et se lit rapidement malgré les nombreuses pages.

Le précédent volume était surprenant, celui-ci est désespérant…

 
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Deuxième aventure de Corto au XXe siècle, plus noire et plus violente que la précédente, mais à quoi pouvait-on s'attendre d'autre dans les Balkans ?

La rêverie que l'on retrouvait bien dans Océan noir s'estompe ici, et les histoires de vengeance, d'amour et de désir qui nous restent sont un peu trop humaines et banales pour un héros d'habitude plus discret de ses charmes.

J'ai été moins emballée par cette reine de Babylone, bien peu romantique.
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J'avoue que je n'avais pas lu Océan Noir, pas par hostilité mais simplement par manque d'intérêt, les reprises sont souvent un peu moins bonnes que l'original. J'ai donc découvert avec choc le voyage temporel de notre héros vers 2001. Avec choc, car il me semble que Pratt avait annoncé que Corto avait disparu pendant la guerre d'Espagne, en glissant que le monde qui se préparait ne convenait plus au grand héros romantique. Et de fait, Corto ne semble pas à sa place dans cette histoire, où on verrait plus volontier un Largo Winch, voir un James Bond.

L'intrigue commence de manière assez plate, avec un jeu d'espions et un cambriolage confus. L'Histoire évolue souvent de manière forcée, en dépit de toute logique : les services secrets américains recrutent Corto pour retrouver un trésor au moyen orient ? Ils n'ont pas d'archéologues en 2001 ? S'ensuit une séquence sans logique, autant avec les américains que les terroristes, bourrée de facilités. Cette aventure se concluera avec le protagoniste en facheuse posture et une parodie de séquence mystique qui sert juste de Deus Ex Machina pour le tirer d'affaire.

Seul passage qui amène un peu de rédemption : la période de deuil, veillée, enterrement est très bien réalisée et correspond mieux au personnage. Dans les personnages secondaires aussi il faut dire que Semira est bien écrite, mais c'est bien la seule. Américains, Gangsters et Terroristes sont des archétypes sans aucun intérêt.

Inconsciement peut être le scénariste nous donne une image de ce qu'ont ressent en lisant cet album. On a la sensation de lire un Corto mutilé, à qui il manque toute une partie de ce qui fait son essence, dans une aventure et un monde qui ne lui vont pas. Avec un autre héros, cette BD aurait été très moyenne, avec un personnage qui se prétend Corto et signé Hugo Pratt sur la couverture, c'est presque un bras d'honneur, même s'il n'est pas intentionnel, à la mémoire de son auteur. Une étoile pour Semira et le deuil, une demi étoile pour les jolis dessins.
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J'ai rarement lu une BD avec un scénario aussi pauvre.
Le premier tome de ce duo était pourtant bien meilleur. Pourquoi ?!

Bastien Vives pourrait éventuellement avoir une certaine variété dans les dessins de ses protagonistes ? Difficiles de ne pas sortir de l'histoire quand on aperçoit des têtes connues dans d'autres bande dessinées.

Mon plus grand bonheur a été de ne pas avoir craqué sur l'édition de luxe.

Bref, un peu de respect pour Monsieur Prat.
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tango vénitien

Si on abandonne l'idée de lire un Corto Maltese tel que les faisait Hugo Pratt mais un Corto Maltse revisité par Martin Quenehen et Bastien Vivès, le tandem de Quatorze juillet, cette Reine de Babylone s'avère être un excellent récit d'aventure romantique et romanesque…

On y retrouve une version résolument moderne de Corto pour une histoire se déroulant près d'un siècle après sa tumultueuse et aventureuse Jeunesse… Une résurrection en quelque sorte. Mais le personnage n'a rien perdu de son charme, de son romantisme ou de son sens de la répartie et de la provocation alors qu'il parcourt le monde à la recherche de la grande aventure, en marge des conflits qui ont marqué leur temps, de l'Adriatique au Golfe Persique, de la poudrière des Balkans aux ruines de l'antique Babylone…

Mis en image par le trait virtuose et singulier de Bastien Vivès, cette Cette Reine de Babylone de Martin Quenehen est un pur récit d'aventure, teinté de cette pointe d'ésotérisme que Pratt distillait volontiers dans ses chacun de récits mettant en scène ce Gentilhomme de bonne Fortune… Les puristes détesteront sans doute, mais les autres devraient apprécier ce lointain écho d'un personnage qui a marqué leur jeunesse avec ses balades envoûtantes, aventureuses, historiques, oniriques et poétiques…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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