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Jan Herst est un ado mal dans sa peau qui après avoir souffert au collège intègre en au Lycée Jules Ferry intègre la classe de Seconde B. Nous sommes en 1996-1997, et nous suivons ses heurs et ses malheurs durant cet âge merveilleux pour les winners qui sont dans la norme imposée par les fresh airs et tout autant douloureux que terrifiant pour les losers qui n'en font pas partie et qui sont fréquemment marginalisés (voire violemment marginalisés : on appelle cela le harcèlement scolaire, mais il faudrait l'appeler le harcèlement adolescent pour appeler un chat un chat !)
Pour survivre, il s'est réfugié dans un monde imaginaire dans lequel il coaché et protégé par Arnold Schwarzenegger, Sylvester Stallone et Russell Crowe. Et ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer quand IRL Jan se lie d'amitié avec Jean-Baptiste qui le prend sous son aile, pire encore quand il se met à ressentir d'étranges sentiments pour le belle Charlène... Schwarzie pète un câble et passe en mode Terminator : Jan a-t-il suffisamment gagner en maturité pour pouvoir l'affronter ???
Tout se passe dans la tête de Jan et on alterne rêve et réalité. Dommage que les frontières ne soient jamais effacées : la réalité influe sur le monde imaginaire de Jan, mais le rêve n'influe pas sur la réalité de Jan. L'idée est originale dans sa conception comme dans son exécution, et le thème de l'adolescence est traité avec sérieux, tact et pudeur (du coup on aurait pu se passer des cochonneries verbales ou physiques de Russell Crowe ^^)....
Toutefois la structure en sketches m'a laissé de marbre : je sais que c'est à la mode, et que cela fait partie des machins à faire pour faire repéré par les prescripteurs d'opinions qui n'ont dans le rétroviseur que les critères de la white lit dont tout le monde se contrefout, mais moi j'ai eu l'impression de débarquer au milieu d'un truc sans début et sans fin (ça aussi c'est à la mode : ne pas indiquer si c'est fini ou à suivre... que c'est chiant, voire que c'est nul)... Est-ce que le dessinateur Michaël Sanlaville et le scénariste Bastien Vivès sont orphelins de leur compère Balak ??? Je vais me consoler en me replongeant dans la saga "Lastman" ^^
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Jan est un garçon, timide pas très grand, mal dans sa peau. Après avoir passé des années de collège difficiles, il rentre au lycée et espère une vie meilleure.
Pour s'aider, avoir plus confiance en lui, il s'imagine entouré de trois acteurs hollywoodiens. Russel Crowe, Sylvester Stalone et Arnold Schwarzenegger vont l'aider à surmonter ses petites hontes du quotidien…En le soutenant, mais aussi parfois en le malmenant.
On remarque qu'il a choisi comme amis imaginaires des personnages baraqués, forts, symboles de puissance. Arrivera-t-il à s'affirmer par lui-même, pour lui-même ?
Le ton est décalé, assez drôle. le sujet de l'adolescence est ici traité avec humour, mais sérieux.

Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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J'ai bien aimé cette histoire d'un garçon de gabarit assez moyenne qui va dans un lycée où l'extérieur n'est que menace. Il s'invente trois protecteurs imaginaires qui ne sont que les stars du cinéma d'action musclée Stalone, Schwarzy et Russ. Ils vont s'insérer dans sa vie d'ado pour régler quelques petits problèmes.

L'inventivité est liée au fait de coordonner des actions imaginaires avec la réalité. C'est clair que le procédé n'est pas nouveau notamment au cinéma mais c'est intéressant de voir le résultat concret dans la bd. Cependant, en l'espèce, cela va plus loin notamment quand l'un des protecteurs échappe à tout contrôle... Bref, cette lecture nous réserve quelques surprises.

Je m'aperçois également que Bastien Vivès est décidément un auteur de talent. C'était dans le cas présent l'une de ses premières oeuvres avant sa notoriété qui a éclaté au moment du goût du chlore.
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Hollywood Jan est une petite bande dessinée sympathique que j'ai apprécié découvrir. Si les dessins ne sont pas tout a fait ma tasse de thé je trouve qu'ils collent parfaitement avec l'histoire. Découvrir l'ordinaire de la vie de Jan conjugué avec son petit grain de folie était également très chouette. J'ai apprécié Jan et son désir d'entrer dans la norme tout en étant pourtant un grand rêveur, cette dichotomie permet une histoire originale et intimiste.

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Autant les BD de Vivès sont sympa, toutes différentes, mais toujours avec ce petit truc qui fait la différence. Autant celle-ci m'a évoqué peu d'émotions, un peu, très peu, vite perdue au milieu de cette histoire dont je n'ai pas compris le sens. Qui font ces 3 personnages d'Hollywood perdus ici ? Est-ce un remake transformé de Last Action Hero, qui n'eut qu'un succès d'estime, faut-il le rappeler (pourtant je m'étais précipité pour le voir, à sa sortie !)
Je vais peut-être tenter Last Man, quand même, pour voir, en BD ou sur Netflix.
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L'avantage et l'inconvénient quand on est fan du travail de Bastien Vivès, c'est qu'il est très prolifique. On a donc d'un côté beaucoup d'albums à se mettre sous la dent, mais de l'autre la difficulté de tout parvenir à lire. Ce one-shot réalisé à quatre mains par Bastien Vivès et Michaël Sanlaville au sein de la collection KSTR fait donc partie de ces albums que je lis avec un certain retard, mais toujours avec grand plaisir.

« Hollywood Jan » invite à suivre les pas d'un adolescent mal dans sa peau, replié sur lui-même, qui a du mal à s'intégrer. Rien de neuf, me direz-vous, sauf que Jan s'invente trois amis imaginaires auprès desquels il trouve refuge… et pas n'importe lesquels, puisqu'il s'agit des stars hollywoodiennes Arnold Schwarzenegger, Sylverster Stallone et Russell Crowe. Excusez du peu !

Partant de cette excellente idée de base, les auteurs s'amusent à mélanger la réalité de Jan à des passages imaginaires mettant en scène les trois acteurs. On a donc d'un côté tous les problèmes liés à l'adolescence (mal être, acceptation de soi, regard des autres…), qui sont abordés avec grande justesse, et de l'autre, un monde imaginaire particulièrement drôle. le fait de demander conseil à des brutes réputées pour leur tendance à rentrer d'abord dans le lard avant (d'éventuellement) réfléchir donne effectivement lieu à des scènes assez cocasses. Ce qui est également intéressant est de voir la relation entre Jan et ses protecteurs évoluer au fur et à mesure qu'il trouve ses repères et commence à s'affirmer dans la vie réelle.

Graphiquement, ce travail en duo s'inscrit dans la même veine que la plupart des parutions de Vivès, c'est-à-dire un dessin simple et efficace, rehaussé par une colorisation basée sur des aplats.

Encore un bon one-shot signé Vivès !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Une histoire simple avec un regard tendre et juste sur l'adolescence. Beaucoup d'idées graphiques avec un style fluide et épuré. Ca se lit avec plaisir.
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