La boucherie

C'est les avis / critiques unanimes qui m'ont poussé a la lecture de cette BD et je pense être complétement passé a coté.

Le scénario était pourtant intéressant : on suit un couple du début de leur relation jusqu'à la fin, a la rupture. Mais je n'ai pas aimé comment cette histoire est traitée.

Peu de dialogue, juste de dessins qui s'enchainent. Les dessins eux ne m'ont pas vraiment plus, réalisé probablement aux crayons, cela donne une résultat non uniforme (tout les traits de crayons sont apparents).

C'est personnellement pas une BD que je conseillerai.

L'auteur Bastien Vivès signait ici l'une de ses premières oeuvres. Elle n'est pas très aboutie mais on sentait déjà tout le potentiel. En l'état, ce n'est guère publiable. Il y a des esquisses de scène sur le thème de la rupture amoureuse.

On se demande ce que vient faire au milieu de tout cela quelques vignettes traitant de soldat partant au combat et qui donne le titre à ce recueil. Bref, le tout manque de consistance tout en faisant un peu brouillon.

Par contre, sur le plan graphique, malgré un style assez épuré, cela me plaît. Les expressions des personnages sont assez bien retranscrites. Il y a l'ébauche d'un dessin de talent.

Absolument conquis par cette BD, par le trait délicat, par l'économie des moyens, par la grande liberté laissée à l'interprétation.

C'est le couple, le début, la fin, la tendresse et la violence, l'injustice et les doutes.

Plutôt vu du côté de l'homme, quoique…

Un petit regret… j'en veux encore
Lien : http://noid.ch/la-boucherie/

Du très bon Bastien Vivès... une rupture comme si vous y étiez.
On ne comprend pas exactement pourquoi... mais c'est malheureusement aussi souvent le cas dans la vraie vie. Juste ce "il faut qu'on parle"... aïe aïe aïe... on ressent très bien sa souffrance et la scène du resto est juste parfaite.

Deux êtres s'attirent, un couple se forme, et puis lentement et rapidement, les questions s'immiscent, les malentendus, les décalages. Les histoires d'amour finissent souvent mal, c'est une vraie boucherie quand on y pense...
La boucherie. On ne s'y attend pas. Ce petit roman graphique parle d'amour et de désamour, de glissade vers la douleur, la mésentente.

Sur la forme, La boucherie est très agréable à lire. Des planches très claires, parfois très épurées, avec un dessin crayonné, un trait qui semble très spontané, vif, rapide et simple. Cette petite immersion dans la vie de ce couple et plus particulièrement de son personnage masculin, est ponctuée par des saynètes allégoriques, avec deux personnages supplémentaires qui donnent une métaphore de l'histoire d'amour ainsi vouée à s'étioler.

A ne pas confondre avec La boucherie de Loïc Dauvillier et Thibaut Poursin, cet album modeste est autant léger que le ton donné est grave. Et pourtant, ce qu'il soulève est commun, voire universel. Les non-dits, les besoins tus, les micro déceptions, qui lentement rongent les sentiments, et conduisent sur des coups de tête parfois regrettables, à l'inéluctable séparation. Les petits dessins, autant de cases dématérialisées, s'enchaînent de façon très fluides, et on parvient à deviner très tôt que les choses simples ne le resteront pas longtemps.
Histoire d'une relation amoureuse, au trait émouvant.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..

Je met 2 étoiles et demi pour la qualité des dessins, même si certains sont au format timbre-poste. Pour l'histoire par contre, je n'ai rien compris. Il s'agit de petites séquences, mais qui n'ont, pour la plupart, aucun sens (en tout cas pour moi).
Je suis fan de Vivès, mais là, je n'ai pas compris le sujet.

Les non-dits sont magnifique dans cette bd brute.

Bastien Vivès est un auteur sait décidément évoquer des douleurs intimes en lien avec
l'amour et le couple. Icit ils

Les relations amoureuses sont souvent synonymes de douleurs intimes, de mal-être épais, d'inquiétudes obscures, à la fois lointaines et très présentes mais aussi de joies prometteuses, de bonheur éphémère, d'extrême jouissance. Bastien Vivès planche ici sur toutes ces variations autour du couple : il évoque cet échange "ballet" entre liberté et fragilité, intensité et ambiguité. le temps du coeur prend toujours une dimension énorme. On est sans cesse à l'orée de choix à faire. Alors l'espoir le plus serein se confronte au désarroi le plus profond. le regard de l'auteur est sans failles. Son dessin enferme les moments de fièvre, les phases de tension et de repli, les longs silences, les instants fatidiques... Sujet périlleux, mais interprétation fort émotionnelle. Histoire courte mais intense.

Dans une bande-dessinée originale, débarrassée des codes classiques du 9ème art, Bastien Vivès sonde la vie d'un couple : la rencontre et ses impatiences passionnées, le quotidien où les mots désertent peu à peu, les non-dits, les incompréhensions et les pleurs au fond du lit et la séparation. Non, il ne s'agit pas ici de l'histoire d'un couple heureux - de ceux qui se marient et ont beaucoup d'enfants - mais c'en est une parmi d'autres (il paraît que l'auteur a écrit ce livre suite à une séparation…), ponctuée de métaphores humoristiques, reflets de l'agitation intérieure (et de la fureur rentrée) du narrateur.

Un travail au crayon de couleur (ou au pastel gras – je ne suis pas assez spécialiste) agréable et une occupation de l'espace originale, très éloignés du Bastien Vivès des albums le Goût du chlore ou Hollywood Jan, et qui livre une nouvelle facette de son talent.

Le livre est court, mon commentaire l'est aussi. Que cela ne vous empêche pourtant pas de découvrir cet album original qui rappelle forcément des expériences…
Lien : http://lencreuse.over-blog.com

Des histoires d'amour, celles qui finissent mal surtout, avec toujours la touche d'humour un peu acidulée de Bastien Vivès. Très joli, mais un peu court.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..