Racine, dans tous ses ouvrages depuis son Alexandre, est toujours élégant, toujours correct, toujours vrai.
C'est un grand exemple de la force des opinions reçues et du pouvoir de la coutume, qu'on puisse toujours s'emparer de Naples sans consulter le pape, et qu'on n'ose jamais lui en refuser l'hommage.
Alors il traverse des montagnes pleines de neige par Tanne et par Béfort ; il se trouve tout d'un coup dans la Haute-Alsace, au milieu des quartiers des ennemis qui le croyaient en repos en Lorraine et qui pensaient que la campagne était finie.
Mais qui saurait quels ressorts honteux il fallait faire jouer, dans quelles misères on était obligé de plonger les peuples, et à quelles bassesses on était réduit, verrait la gloire des héros de ce temps-là avec plus de pitié que d'admiration.