Très bavard, très littéraire, mais quel charme, quelle inventivité. On aime ou pas. Moi j'ai adoré ce Manuel Vasquez Montalbanais, avec son privé Pepe Carvalho toujours aussi décalé et son cuistot Biscuter. Et les ambiguïtés et contradictions de la bourgeoisie catalane sont finement décrites .
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Carvalho est engagé par un richissime homme d'affaire pour veiller au grain lors de la remise du prix littéraire créé par ce même nabab . Ce dernier , jalousé et controversé , est pris dans une tempête politico-financiaro-familiale et trouve la mort avant le remise du prix. Ce sujet est l'occasion pour Montalban de faire un portrait à l'acide des milieux d'affaire, du monde littéraire et du marécage politique madrilène. le tout est un peu long , très verbeux , parsemé des habituelles considérations gastronomiques et surtout réservé aux bons connaisseurs de l'Espagne politique et intellectuelle.
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