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3,84

sur 317 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Retour vers le … passé…

Durant mes études supérieures, un professeur qui me rendait une copie m'interpelle d'une façon inattendue: « Dites donc, votre nom, ce ne serait pas celui du célèbre architecte angevin du 19ième siècle ? ».

Encore tout chamboulé par cette nouvelle, je m'enquiers auprès de ma famille et découvre que ma tante avait étudié la généalogie de la famille issue de mon père jusqu'aux derniers ancêtres potentiellement identifiables.

Et…la réponse à la question du professeur… de logique était… positive ! (eh oui, c'est une noble discipline des mathématiques si vous ne le saviez pas).

Quelle fierté de clamer devant ses camarades de classe son appartenance à la lignée d'un célèbre architecte (dont le prénom était aussi le nom d'un roi) !

Bon, je vous l'accorde. Un ancêtre architecte n'a pas le même retentissement qu' un père acteur de cinéma ou qu'un grand-père chanteur ou bien encore qu'un arrière-grand-père politicien.

Mais pour une fois, un passé dont j'ignorais totalement l'existence a eu un effet sur mon présent. Comme quoi notre passé n'est pas si anodin qu'on ne le croit !

Et c'est le moins que l'on puisse dire pour les personnages du roman « Code 1879 » de Dan Waddel…

Un homme sauvagement poignardé et amputé des deux mains est découvert dans un cimetière de Londres. le seul indice que laisse le tueur est une marque énigmatique au couteau.

Les enquêteurs Grant Foster et sa fort jolie collègue Heather Jenkins vont alors devoir faire appel à un généalogiste professionnel Nigel Barnes afin les assister dans la résolution de cette affaire peu banale.

Et bien évidemment, la date de 1879 va prendre son sens dans cette énigme dont plusieurs personnes, malgré eux, vont faire les frais.

Rendez-vous dans des bars de fin de soirée, visite de bibliothèques au silence quasi monacal, analyse d'archives poussiéreuses, découverte de cadavres à la pelle…

Tel est votre futur si vous vous lancez, dès à présent, dans la lecture du roman de Waddel pour rechercher à travers le passé le coupable sanguinaire. Je précise pour éviter tout malentendu que mon ancêtre angevin n'y est pour rien évidemment dans l'histoire.

Malgré une écriture somme toute classique, je peux vous garantir un agréable moment de lecture, le suspense montant crescendo jusqu'à la toute fin du roman (assez proche de l'insoutenable ma foi).

Originalité du roman et construction millimétrée du récit m'incitent fortement à renouveler la lecture d'un roman de Dan Waddel.

Comme quoi, présent rime déjà avec passé et je ne pense qu'au futur plus ou moins proche.
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Quand les répliques sismiques de meurtres se font ressentir encore plus violemment un siècle après au coeur de Londres...
Une base de trame policière originale pour un roman très efficace et addictif.

L'apport du généalogiste à cette enquête hors normes est primordiale dans l'appréhension de la genèse de ce qui se révèle être une vengeance trans-temporelle enracinée dans l'Angleterre victorienne fin 19ème siècle.
Les descriptions par petites touches de l'évolution architecturale, quasi physique, de Londres et de sa vie sociale des quartiers miséreux est saisissante, installant une atmosphère à la Jack l'éventreur.
Toute la force de ce roman policier réside dans le fait de captiver son lectorat avec une intrigue un poil capillo-tractée (oui, facile...) mais qui passe comme une lettre à la poste (enfin, pour une vraie lettre, plus que pour quelques jours...) de par le naturel avec lequel s'intrique le généalogiste - et historien - en son sein, à la demande même de la police, dont les représentants, esprits ouverts, n'ont rien de caricatural.
Cette trame construite autour de la généalogie pour résoudre une intrigue policière aux racines complexes est pour le moins originale, un essai brillamment transformé qui appelle à découvrir la suite de cette série de trois tomes.
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J'ai découvert par hasard ce livre et je trouve qu'il a bien fait les choses car j'ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans ce texte.

L'idée de mêler la généalogie à une enquête policière m'a séduite et ce d'autant plus que je ne connais rien à la généalogie et que je ne m'y intéresse pas particulièrement.
J'ai bien aimé l'atmosphère anglaise, le style de l'auteur, son humour, les personnages, leurs caractères, leurs forces et leurs faiblesses...

Un bon moment de lecture qui me donne envie de me plonger sans plus tarder dans la 2ème enquête de l'inspecteur Forest.
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Qui suis-je ? Où vais-je ? D'où viens-je ?

Certes, on vient tous et toutes du ventre de notre mère, mais si nous voulons en savoir plus sur nous-même, nous devrons peut-être nous pencher sur nos ancêtres et de ce fait, s'intéresser à la généalogie.

Mais qui aurait pu croire que pour résoudre des meurtres, il allait falloir s'y plonger de très près ?

Sûrement pas l'inspecteur Grant Foster ! Et pourtant, s'il veut résoudre ses meurtres du présent, il va devoir plonger dans le passé et remonter, sans la DeLorean, en 1879.

Si le départ est un peu lent, ensuite, on attrape sa vitesse de croisière et on alterne les chapitres avec les policiers chargés de l'enquête (Foster et sa jolie collègue Heather Jenkins) ou avec le généalogiste Nigel Barnes, chargé par Foster de trouver la signification de l'inscription gravée au couteau dans la peau des cadavres retrouvés.

Pénétrer à pas feutrés dans l'univers des généalogistes est très intéressant, même si vous ne devez pas faire de bruit dans la grande salle des recherches et manipuler certaines anciennes éditions avec prudence, sans mouiller le bout de vos doigts (manie que je ne possède pas, ouf).

L'écriture est classique, rien de neuf sous le soleil, mais l'enquête qui a un pied dans le présent et dans le passé est remplie de mystère et de suspense, sans oublier de vieilles ruelles des bas-fonds londoniens pleines de fog.

Bien avant l'ami Jack, il y avait eu un autre qui maniait le couteau à la sortie des pubs et vous le suivrez avec prudence lors de ses maraudes sanglantes… Qui était-il et qui le copie de nos jours, ça, faudra attendre un petit peu…

En plus de passer du bon temps avec des personnages intéressants et travaillés, d'avoir une enquête qui chevauche deux époques, un scénario qui se tient, on apprend des petites choses sur la généalogie et sur l'origine de certains noms de familles.

Sans doute pas le roman de l'année, mais un bon moment de lecture, du plaisir, du fog, du sang, des cadavres et du mystère. What'else ?

Ce n'est pas le premier Dan Waddel que je lis et « La moisson des innocents », avec l'inspecteur Foster, était un roman noir profond.

Ici, nous sommes face à du roman noir aussi en raison du contexte social du Londres de 1879 dans ce qu'il avait de plus misérable comme quartiers. Mais la profondeur en moins.

Une très agréable lecture et un final qui m'a fait serrer les dents, les fesses et tout ce que je pouvais serrer !

(3,5/5)

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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A Londres en 2010, la généalogie permet de résoudre une série de meurtres contemporains. Dis comme-ça c'est bizarre. Mais pourtant c'est en remontant le temps de quelques générations et en mettant à jour une affaire mal résolue en 1879 que la police, aidée en cela d'un généalogiste chevronné, va pouvoir pister ce tueur en série.

Roman étonnant s'il en est. Nous voilà trimballés dans le Londres actuel, celui que les chemins de fer, le métro et la voiture ont transformé et dans l'ancien celui des ruelles, des impasses, des quartiers ouvriers. Celui qui substituera les maisons victoriennes à la zone maraichère et rurale de Notting Hill. Nous voilà également immergés dans les bibliothèques et les archives de toute une ville, au-delà du simple "état-civil" qui enregistre les naissances, les mariages et les décès, sont également stockés (et surtout indexés) les journaux même les plus confidentiels ou les plus locaux.

Avec méthode et sans compter son temps, on peut trouver ce que l'on cherche. Et de fil en aiguille ...

Et si le tueur n'agit pas au hasard, a t-il déjà remonté lui-même la piste des ancêtres ?

Un polar original et bien mené, même si parfois il sombre dans la facilité, notamment on a du mal à croire au libre accès à des données contemporaines qui permettent en quelques clics de redescendre des arbres généalogiques.

Un bon moment de lecture toutefois qui mêle l'histoire locale de Notting Hill, le suspens, la terreur et l'humour (noir évidemment).
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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Partant de l'excellente idée d'intégrer un généalogiste dans une enquête policière, Dan Waddel fait montre d'un réel talent car cela n'en reste pas au stade de la bonne idée, l'exploitation de cette idée étant une réussite. Une très bonne histoire, de bons personnages, une enquête passionnante et une fin menée tambour battant (avec quelques bonnes surprises) font de cette première enquête du généalogiste un très bon polar et nul doute que je lirai ses autres apparitions.
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Le mélange des genres ne me fait pas peur et j'apprécie tout particulièrement les polars historiques. de plus, j'aime beaucoup le catalogue de la maison d'édition du Rouergue. de manière très générale, j'y fait chaque année de très belles découvertes et je ne me lasse pas de les lire.

Code 1879 est un premier roman et il a le mérite d'être bon. J'espère que les suivants le seront tout autant, voir même plus encore car le style d'un auteur ne cesse jamais d'évoluer.
Ce livre est le premier traduit en français et c'est aussi le début d'une saga que je vais essayer de suivre pour voir où cela peut nous mener.

L'ambiance est bien recrée et la couverture du livre l'évoque très bien. Déjà notre imagination galope, j'adore.
Ensuite, je n'ai pas été déçue. Dan Waddell sait ménager ses effets et ne dévoile les éléments qu'à bon escient.
Ses personnages sont très réalistes, on les imagine sans peine, on s'immerge dans l'intrigue.
L'écriture est fluide, on lit le livre sans peine et pourtant, il reste pas mal documenté. Pour avoir déjà travaillé dans le cadre de mes études d'Histoire à l'université dans des salles d'archives, je me suis replongée dans cet univers avec grand plaisir. le fonctionnement de celles de Grande-Bretagne diffère un peu des nôtres, mais il y a beaucoup de points communs.

Les personnages sont ordinaires, mais je trouve que c'est un plus. Il y a bien sûr quelques clichés ici ou là, mais c'est de bonne guerre comme on dit.

Une lecture agréable pour les amateurs de suspens (pas insoutenable, mais correcte parce que j'ai tout deviné à 50 pages de la fin… Snif) qui aiment faire des aller-retour dans le passé pour trouver la clef du présent.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Mademoiselle ma fille a lu ce roman policier l'été dernier puis me l'a passé en me conseillant fortement sa lecture. J'ai acquiescé et posé l'ouvrage sur ma table de chevet, vite recouvert par d'autres livres tout aussi intéressants... ou pas d'ailleurs. Comme cette demoiselle revenait à la charge régulièrement et plus fortement ces derniers jours, j'ai obtempéré, que voulez-vous on n'est plus le maître chez soi... tout se perd ma pauv'dame, même le respect des parents...

Du coup, j'ai lu et j'ai bien aimé ce premier tome d'une série qui en compte au moins trois. Je passe vite sur quelques longueurs qui font que j'ai sauté quelques paragraphes pour dire tout le bien que je pense de ce roman. le trio d'enquêteurs fonctionne bien, Grant Foster en tête, flic bourru, désabusé et acharné, Heather Jenkins, la jeune policière motivée et opiniâtre qui a la merveilleuse idée de faire appel aux talents de Nigel Barnes, généalogiste chevronné absolument pas habitué aux scènes de crime -et qui va un peu morfler de ce côté-, plus à l'aise dans les bibliothèques ou les archives. Tous les trois ont une vie, un passé qui nous sera expliqué par bribes, au moins pour les deux garçons. Les recherches sont minutieuses, captivantes même si l'on ne connaît pas le Londres actuel ou le Londres du XIX° siècle ; elles obligent à une certaine lenteur et permettent d'installer doucement mais sûrement le suspense.

Je passe aussi sur les pressions de la presse sur Nigel pour obtenir des scoops, sur la jalousie d'un confrère qui n'imagine son métier que pour flatter l'ego de certaines personnes publiques -un tour de passe-passe et d'un ancêtre paysan on en fait un bourgeois ou un personnage qui a compté- ou pour faire du fric facilement. La presse, la police sont malmenées, tant celles de 1879 que les contemporaines.

L'intrigue est bien menée, parfaitement maîtrisée quasiment jusqu'au bout, et franchement je ne m'attendais pas à cette fin, à plusieurs niveaux. Au moins une double surprise qui me ravit et qui ne peut qu'emballer le lecteur.

Alors, je me dois ici de remercier vivement mademoiselle ma fille de son bon conseil en matière de lecture, et je dirais même plus, je me lirais bien les suivants maintenant, le deuxième existe également en poche Babel noir (Depuis le temps de vos pères) et le troisième est sorti en 2014 au Rouergue (La moisson des innocents).
Lien : http://lyvres.fr
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Code 1879 (en anglais The Blood Detective) inaugure la série de romans policiers de Dan Waddell baptisée en France Les Enquêtes du généalogiste. On y découvre le personnage de Nigel Barnes, un généalogiste professionnel qui va retrouver, grâce à l'enquête à laquelle on l'associe, toute la passion pour son métier qu'il avait un peu perdue. Mais le titre français de la série est trompeur car il s'agit moins d'une enquête du généalogiste, que d'une enquête du trio qu'il forme avec l'inspecteur Grant Foster et l'inspectrice Heather Jenkins.

Si de prime abord l'enquête semble classique, le recours à la généalogie est par contre original dans un roman policier. C'est ce qui fait tout l'intérêt de ce roman, que j'ai lu avec vraiment beaucoup de plaisir. J'ai apprécié de suivre Nigel Barnes enquêter aux Archives ou à la Bibliothèque nationale et se prendre de passion pour ses recherches. J'ai eu le sentiment de lire par-dessus son épaule les articles de presse, le compte rendu d'un procès, un extrait des mémoires d'un bourreau… Dan Waddell s'est très bien documenté sur la généalogie, mais aussi sur les méthodes des policiers et des médecins légistes. Les journalistes sont ceux qui en prennent le plus pour leur grade, car ceux que croisent Nigel Barnes travaillent pour des journaux à sensation et sont prêts à tout pour soutirer des informations sur l'enquête. L'histoire de Londres, de son métro, de ses quartiers a également beaucoup inspiré Dan Waddell, qui nous entraîne dans une double visite du Londres d'aujourd'hui et du Londres victorien. le roman qui semblait au début être un roman d'enquête prend des allures de thriller quand les enquêteurs comprennent que d'autres crimes sont à venir et qu'ils peuvent peut-être les empêcher. le roman gagne donc en action et en tension à mesure qu'on approche de la fin. Je n'ai maintenant qu'une hâte : retrouver Barnes, Foster et Jenkins dans Depuis le temps de vos pères, deuxième roman de Dan Waddell

Lien : http://sansparlerduchat.word..
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L'incipit interpelle tout de suite l'attention des lecteurs, d'autant plus ceux d'entre eux qui ont connu, ou connaissent encore, ces sorties de bar tardives, un brin éméchés… Les pensées divaguent… On observe le monde d'une joie sotte et contemplative… J'arrête là cette comparaison digressive puisque quelques lignes plus loin, changement de ton : coups, sang, corps à terre, MORT! Au bout de deux pages, le lecteur sait qu'il a entre les mains un polar "hard boiled" (comme disent nos amis anglo-saxons, référence à l'auteur britannique de cet oeuvre). Nous voilà sur les traces d'un psychopathe : un cadavre est retrouvé dans un cimetière de Londres, poignardé, les deux mains amputées. Les indices : une inscription mystérieuse sur le corps et le numéro 1879.

L'originalité du livre réside dans le fait que l'intrigue est guidée par une matière alimentant rarement (jamais ?) le polar : la généalogie.
En dire trop sur le parallèle existant entre des meurtres commis au XIXème siècle et ceux d'aujourd'hui (car il n'y en aura pas qu'un…) serait gâcher le suspense distillé par ce roman. L'auteur livre un scénario haletant, et sanglant jusqu'au final, véritable course contre la montre où le passé crée les pistes du présent. La tension, crescendo, est ponctuée de rebondissements convaincants.

On retrouve les "classiques" du genre, concernant les personnages notamment : le vieil enquêteur un rien aigri et alcoolique, obnubilé par son travail, la jeune flic mignonne et futée, le généalogiste adulescent passéiste, la romance à venir... L'enquête a des interactions avec la vie personnelle de nos protagonistes, avec des effets radicalement différents.

Certains s'étonneront peut-être de la vivacité d'esprit des policiers, voire de leur érudition ! Leurs investigations et déductions sont parfois alambiquées, jamais embrouillées.
Pour en revenir à la généalogie, l'auteur distille tout au long du récit des anecdotes liées à cette discipline, l'histoire des noms de famille par exemple. Ces passages sont souvent drôles, toujours intéressants.
Si l'enquête classique, de terrain, n'est pas absente du livre, c'est bien l'étude du passé qui lui donne matière. Les premières investigations vont entraîner des recherches sur une série de meurtres qui se sont produits en 1879 ; l'enquête actuelle va se construire grâce à ces recherches. C'est la généalogie qui crée l'ambiance.
Cette introspection dans les archives juridico-policières permet d'apprécier certaines pratiques et moeurs du XIXème siècle, l'époque victorienne. J'aurais aimé que l'auteur aille encore plus loin dans ses descriptions et comparaisons de cette Londres victorienne crasse, aujourd'hui capitale moderne. Les lieux de mémoire qui nous sont présentés, à l'image souvent poussiéreuse, telles les archives, office d'état civil et autres musées, nous rappellent que nous ne serons tous, un jour, qu'une ligne dans un registre… Avant que cela n'arrive, je crois que ce livre m'a donné l'envie d'aller ouvrir les pages du passé familial… Un exploit !

Au fait, vous ai-je dit que Code 1879 est le premier roman de Dan Waddell ?
Lien : http://www.madamedub.com
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