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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dernier roman de Roland C. Wagner, « Rêves de Gloire » est une uchronie partant du postulat de l'assassinat du général De Gaulle en 1960. Dès lors, l'auteur tisse une intrigue en plein Algérois, territoire resté français avant de gagner son indépendance au détriment d'une France devenue despotique et d'une Algérie dont l'indépendance n'est pas totale. Ce speech avait de quoi satisfaire le passionné d'Histoire que je suis.

La première originalité du roman est sa structure polyphonique. Les narrateurs sont nombreux et anonymes, chacun abordant différemment des évênements se déroulant sur un demi-siècle. Si, pour certains, cela peut constituer un des forts de l'oeuvre, c'est selon moi sa principale faiblesse. Cette technique narrative est destabilisante au début, rend difficile la compréhension de l'histoire et son effet immmersif. L'anonymat des narrateur et le non-respect de la chronologie brouillent les cartes et le lecteur peut s'y perdre rapidement. Heureusement, à quelques exceptions près, le tableau s'éclaircit progressivement et nous permet d'apprécier un peu plus cette intrigue quasi-policière tournant autour d'un mystèrieux disques dont les possesseurs se font tout aussi mystèrieusement assassinés.

Les faits s'emboîtent bien et les compétences de R.C. Wagner à pondre une histoire aussi alambiquée est plus qu'honorable. Cependant, tout au long du livre, il m'a été impossible d'être totalement passionné, immergé et pris par l'histoire pour les raisons évoquées plus haut. de plus, sans rien dévoiler, l'aboutissement final de cette petite enquête et les réponses à toutes les questions posées sont relativement décevantes.

Le roman fini, je reste donc avec une impression mitigée. Tout en reconnaissant le travail d'écriture de Roland C. Wagner, son aventure algéroise m'a laissé de marbre.
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Je savais déjà que j'avais des lacunes en histoire, merci bien !
Roman polyphonique qui en plus se balade dans le temps (1960-2011), autant dire qu'il faut être un brin concentré lors des 800 pages de lecture. On passe d'un personnage à un autre et d'une décennie à une autre sans que rien d'autre que le texte nous le signale. Et si on peut être un peu déconcerté lors des premières lignes, c'est excellemment écrit donc on retombe très vite dans les événements.
Et des événements, il y en a. Tout d'abord, c'est une uchronie sur l'indépendance de l'Algérie. Ici, il y a partition du pays et la région d'Alger reste sous contrôle français alors que le reste devient indépendant. Ensuite, c'est une exploration du mouvement "vautrien", une espèce de beatnik non-violente, à l'idéal communautaire et sous l'influence de la Gloire, drogue mystique. Enfin, et surtout, c'est un voyage dans le rock algérien où je serais bien en peine de dire si c'est réel ou inventé.
Tous ces événements se croisent ou s'unissent au gré des personnages, le collectionneur de disques étant le nexus du roman. A la recherche d'un disque d'une rareté exceptionnelle, il croisera la route de membres du gouvernement français, de l'histoire vautrienne ainsi qu'au danger lié au disque.
J'avoue avoir eu du mal au début. Pas tant par la multiplication des points de vues et les sauts temporels mais par la description par le menu du rock algérien. Causer musique, c'est très difficile et ne peut pas réellement pallier à une simple écoute. Donc, c'est très long par moment, surtout qu'on ne sait pas si c'est inventer ou non. Et lire une histoire du rock inventée alors qu'on ne connaît pas la réelle, c'est un peu vain.
Je peux dire la même chose de l'uchronie. Mes connaissances de cette période étant proche du néant, j'ai malheureusement peu goûté aux variations. Ça m'apprendra à être inculte.
Toutefois, le roman est toujours vraisemblable donc mon ignorance n'a pas été un frein à la lecture. A part deux ou trois personnages secondaires un peu trop utilitaires afin de faire avancer l'histoire, et les passages d'histoire musicale du début, j'ai toujours été intéressé par ce qui se passait grâce aux divers mystères du roman.
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