Citations sur Promenez-vous dans les bois... (30)
Parfois le cerveau efface des évènements que nous ne sommes pas prêts à gérer. C’est un mécanisme de défense.
Certains jours, je n'entends pas d'autres voix que celles à la radio, et vous savez pourquoi ? j'aime bien ça. C'est une douce existence pour un écrivain, d'avoir pour seule compagnie les voix dans sa tête, les personnages que l'on a créés. Dans le silence, ils s'incarnent.
" Les chirurgiens se fichent des gens en tant que personnes. Ils sont comme des mécaniciens : tout ce qui les intéresse, c'est ouvrir, pour étudier comment ça tourne à l'intérieur.
Depuis l'autre canapé, Clare les contemplait et je me suis brusquement aperçue que moi je la regardais, me rappelant combien elle aimait observer, lancer une remarque, comme un galet dans un étang, et se retirer discrètement pour étudier les cercles tandis que les gens se bagarraient.
J'ai repoussé mes souvenirs, je les ai enfouis sous la couverture rassurante de la routine. Mais ils ne cessaient de refaire surface - au beau milieu d'un jogging, en plein nuit, chaque fois que je m'y attendais le moins.
Quelqu’un est bien mort.
Quelqu’un est mort.
Mais qui ?
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Ca ne ressemblait pas à une résidence secondaire - toutes les maisons de vacances dans lesquelles j'avais séjourné abritaient une étagère chargé de Dan Brown et d'Agatha Christie écornés
Le cerveau ne se rappelle pas avec précision. Il raconte des histoires. Il remplit les blancs et transforme ces fantasmes en souvenir.
Dans un bois très très sombre, il y avait une maison très très sombre et dans cette maison très très sombre, il y avait une pièce très très sombre et dans cette pièce très très sombre, il y avait un placard très très sombre et dans ce placard très très sombre, il y avait ... un cadavre
Bon roman, mais le suspense n'était pas aussi présent que le laissait croire le résumé.