Les fous du roi

Alors, par où commencer ? J'ai lu ce roman en me disant que j'attaquais un monument, un chef d'oeuvre… Si j'ai dévoré le début, j'ai laissé tomber au bout d'un moment et ne l'ai repris que bien plus tard. Sans doute ma lecture en a-t-elle souffert, mais c'est aussi le signe que cette lecture était ardue !
Corruption, magouilles politiques, allers et retours dans le temps pour comprendre comment le narrateur "s'est fait". Un roman noir fourmillant de détails, amples (on s'y perd un peu dans le temps et les personnages, mais ce n'est que mon avis). Malheureusement, la narration fait un peu datée, cette lecture a ressemblé à un exercice pour moi, dommage. Mais je reconnais la valeur littéraire de ce roman, et je comprends ce qui en a fait un classique !

Décidément, je ne suis pas sensible au charme de la littérature américaine. Après avoir abandonné Roderick Hudson en cours de route, terminer ce roman découvert dans une liste de Babelio fut un combat : la temporalité n'est pas évidente et les personnages manquent d'incarnation.

Que vous dire ?
Je ne vous parlerai pas de l'histoire qui apparait en quatrième de couverture, mais du propos.
La mise en oeuvre de l'exercice du pouvoir du sénateur Willie Stark est sobrement commentée. nous assistons à une suite de descriptions des situations et des lieux agrémentées de dialogues parfois sibyllins et très souvent ennuyeux.
Il ne se passe pas grand chose au pays de Penn Warren... Un peu de cynisme, quelques échanges musclés, des personnages féminins soit déjàntés soit d'une fadeur accablante.
Mais c'est peut-être l'époque qui veut cela.

En conclusion j'ai perdu ce roman comme étant profondément ennuyeux.
Il faut souligner qu'il date : 1944 !

Mais ce n'est que mon humble avis.