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Citations sur Du bout des doigts (65)

Ça rend carrément malade, de se voir saigner. Vous autres femelles, vous êtes des monstres pour supporter ça tous les mois. Ça ne m'étonne pas que ça vous rend dingues.
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Regardez ce ciel, Maud. Voyez-moi ce bleu, à vous soulever le coeur. Un bleu si bleu qu'il jure avec mes gants. Voici bien la nature. Ça n'a aucun sens de la mode. A Londres au moins les ciels sont mieux stylés : ils sont comme les murs chez un bon tailleur, tout à fait incolores.
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Je finis par comprendre qu j'étais bel et bien chez les fous, dans ce manoir campagnard dont les murs s'étaient ornés autrefois de tableaux et de miroirs, les parquets de tapis. Toute la maison avait été livrée à la folie - dans un sens, elle était elle-même comme une personne belle et intelligente, frappée de démence.
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En ce temps-là je m'appelais Susan Trinder. Les gens me disaient Sue. Je connais l'année de ma naissance, mais pendant longtemps j'ai fêté mon anniversaire à Noël, faute de savoir le jour. Je suis orpheline de père et de mère, autant que je sache. Ma mère en tout cas est bien morte.
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Personnellement, je ne l'aurais pas crue du type maternel, mais les domestiques se prennent parfois de sentiments tout à fait romanesques pour leurs maîtres. C'est comme les chiens qui aiment les brutes qui les maltraitent. Je sais de quoi je parle.
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Les domestiques de Briar buvaient à tous les repas de la bière brassée sur place, dans une salle réservée à cette industrie. Et on accuse les londoniens d'être portés sur la bouteille !
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On peut penser ce qu'on veut de la vie que j'avais menée jusque-là, toujours est-il que c'était une vie sans maîtres : je n'avais jamais fait de courbettes à personne.
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Je connais le monde et ses plaisirs aussi bien que les pires débauchés de l'univers romanesque; pourtant je n'ai pas une seule fois franchi les murs du parc de mon oncle depuis qu'il m'a recueillie. Je sais tout sans rien savoir. Ceci sera essentiel pour la suite. Il ne faudra pas oublier tout ce que je ne sais pas faire, tout ce que je n'ai pas vu. Je ne sais ni monter à cheval ni danser. Je n'ai jamais eu entre les mains de l'argent à dépenser. Je n'ai jamais mis les pieds dans un train ou un théâtre, jamais vu ni la mer ni la montagne;Je n'ai jamais vu Londres mais j'ai l'impression de connaître la ville. Elle m'est familière grâce aux livres de mon oncle.
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Richard Rivers s'est introduit à Briar comme le germe d'une levure dans une pâte, pour tout bouleverser.
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Ici, il n'y a pas de livres. Il n'y a que la vie dans tout son effroyable chaos, et l'utilité des objets est égale au prix qu'on peut en tirer.
C'est moi qui dois rapporter le plus gros.
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