AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 927 notes
5
108 avis
4
48 avis
3
11 avis
2
7 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Syrie, l'Euphrate, un barrage et Mahmoud le vieux fou, avec son masque et son tuba, plongeant vers ses souvenirs.

Que d'espoirs déçus, avec l'arrivée au pouvoir du docteur Bachar, avec le printemps arabe qui lui a pris ses enfants, avec les exactions des frères musulmans.

J'ai un problème avec ce genre de littérature, des ressassements et une écriture poétique mais qui m'a parue opaque et ennuyeuse.
Commenter  J’apprécie          282
Ou le moment n'était pas approprié, ou alors, je ne suis pas faite pour la poésie. Si l'on n'est pas au fait de l'actualité, des exactions de Bachar el Assad, dont le père a changé le nom, El Wahch, qui voulait dire MONSTRE, par el ASSAD qui veut dire LION…, et bien on est perdu.

Mahmoud ou la montée des eaux, est l'histoire d'un vieil homme que la vie a rendu fou de douleur, victime de tortures, dont les siens ont disparus, perdu dans son passé, ses souvenirs, qui ne cesse de ressasser, à la recherche du temps perdu. le texte est tout en ellipse, survolé. On sait que Mahmoud a perdu ses deux épouses et ses enfants. Encore que ! On pourrait plutôt penser qu'il n'a pas de nouvelles d'eux, c'est tellement dilué que l'on ne sait pas exactement ce qui s'est passé pour ses fils.

J'ai bien aimé les passages où Mahmoud part sur sa barque, et nage à la rencontre de son ancien village, enseveli pour la construction d'un barrage.

C'est également un hommage à l'écriture et à la poésie, puisque Mahmoud est poète et sa femme Sarah, écrivaine, lisait beaucoup de poésies russes. Tous deux étaient vraiment des amoureux des mots.

Je me faisais une joie, après avoir écouté les émissions de radio, sur France Inter, de lire ce livre, mais voilà, je n'ai pas vibré comme les membres du jury du Livre Inter, qui lui ont octroyé le PRIX INTER 2022. Il m'a manqué la force des émotions, malgré la beauté du texte, comme si Mahmoud était détaché de tout. Qu'il n'avait qu'un but : se persuader qu'il était temps pour lui d'en finir avec la vie qui ne lui apportait plus rien, que le vide.

Je ne remets pas du tout en cause l'écriture d'Antoine Wauters, très poétique. Peut-être que j'aurai un autre ressenti lors d'une 2ème lecture, à un autre moment.
Commenter  J’apprécie          230
Je reste perplexe même si j'ai beaucoup aimé ce livre. C'est beau et percutant. Toutefois, il semble écrit "à la manière de" et c'est peut être ce qui m'a gênée un peu. Ce n'est pas rien que de se mettre dans la eau d'un syrien, de son épouse, en 1973...
C'est un très beau récit, tel un témoignage. Sûre que je lirai d'autres livres de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          100
Malgré la belle plume d'Antoine Wouters, ce roman ne m'a pas captivé... je ne sais pas pourquoi? la prose? le roman en prose? le style? le flash back permanent, le trop plein de nostalgie de la Syrie avant les Assad????mais je conseil ce roman néanmoins pour la belle plume de Wouters
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          100
La très indigeste violence des exactions syriennes, la tristesse, les drames, voici ce qui vous attend à la lecture de Mahmoud ou la montée des eaux.

La lecture en vers libre n'a pas opéré son charme. C'est trop pour moi. Trop pesant, trop oppressant. Trop de misère et trop de malheur. Je passe mon tour.
Commenter  J’apprécie          71
Un beau moment de lecture que je regrette de ne pas avoir pu faire d'une traite, car j'ai le sentiment de ne pas m'être réellement imprégnée de la musicalité et de la mélancolie de ce grand poème. J'ai beaucoup aimé le parti pris stylistique et été touchée par le récit de Mahmoud dont la voix se mêle à celle de sa femme Sarah. J'avoue ne pas être très au fait de l'histoire récente de la Syrie, mais cela n'a pas gêné ma lecture. Bref, je vous recommande vivement ce livre, en vous souhaitant de pouvoir vous y plonger vraiment.
Commenter  J’apprécie          60
Mahmoud est un vieil homme, il vogue sur le lac El-Assad, celui qui immerge sa ville d'enfance, celui qui sert encore de symbole au terrible régime... Il parle de sa vie, de ses amours, de ses enfants qui ont pris les armes, de la Syrie et son histoire violente.
"Mahmoud ou la montée des eaux" est à la fois beau et violent, comme toujours avec Antoine Wauters. Pourtant, j'ai eu du mal à rentrer dans ce texte. J'aime la prose de l'auteur belge, à la fois descriptive et poétique mais dans ce livre, en vers libres j'ai perdu la description et donc la densité du récit. Il n'empêche que ce roman est à découvrir.
Commenter  J’apprécie          61
Antoine nous livre un récit écrit en vers libres mélancolique
Nous suivons un vieil homme (je n'ai pas trouvé son prénom) qui a quitté la Syrie, en guerre et se retrouve sur une barque à penser à sa vie. Entre sa vie de famille dans une maison familiale et son épouse, aimante, il se souvient des meilleures moments de sa vie
Un bon récit mais qui pour moi démarre mal par un manque de structure. Il faut attendre 30 pages pour s'y plonger (sur les 140)
Commenter  J’apprécie          43
Oser sonder les profondeurs de l'eau du lac. Plonger dans ses souvenirs souvent doux, parfois douloureux. Rester en surface parfois détachée des mots, puis soudain se sentir entraîner par les vers libres d'Antoine Wauters et partir avec lui, en Syrie. Pouvoir évocateur et guérisseur des mots couchés sur le papier.
Commenter  J’apprécie          20
Un vieil homme rame au bord d'une barque, juste au-dessus de la maison de son enfance, engloutie pour la bonne cause : la construction, en 1973, d'un barrage devant participer au développement économique de la Syrie. On connaît la suite.
Sur son esquif, il se souvient : de ses années de jeunesse, de la perte des siens, de son emprisonnement, de la radicalisation du régime, de la percée de Daech...
Je ne vais pas rejoindre le concert de louanges qui a suivi la publication du dernier roman d'Antoine Wauters. Après deux lectures plutôt introspectives (« Bleu nuit » de Dima Abdallah et « Ton absence n'est que ténèbres » de Jon Kalman Stefansson), « Mahmoud » ne m'a pas happée, contrairement aux deux romans précités.
L'écriture, magnifique, n'est pas en cause. C'est peut-être le profond pessimisme de ce long monologue intérieur qui m'a laissée sur le bord.
J'ai néanmoins bien envie de lire un autre roman de l'auteur belge.


Lien : http://papivore.net/litterat..
Commenter  J’apprécie          20





Lecteurs (1957) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1227 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}